𝚃𝚞 𝚖'𝚊𝚙𝚙𝚊𝚛𝚝𝚒𝚎𝚗𝚜

глава 𝟸𝟹

Pdv Irina

Je ne cesse de saigner du nez. Les filles et moi avons été attachées une nouvelle fois. Dimitri nous surveille et me nargue en jouant avec son arme.

- Patron, tout est prêt, dit un de ses hommes.

- Parfait ! Détache les petites et emmène-les.

L'homme détache Katerina puis Natalia. Il s'apprête à les emmener lorsque j'entends Natalia geindre :

- Aïe...

- Fais attention !! lui grondai-je. Où tu les emmènes ?!

- Tu la fermes !! m'ordonne Dimitri en me lançant un seau d'eau glacée.

- Tata... dit Natalia.

- Aïe il me fait mal ! gémit Katerina.

- La ferme la p'tite ! ordonne l'homme.

J'aperçois Katerina froncer les sourcils et mordre la main de l'homme. Il lâche les filles qui se réfugient près de moi.

- Ne vous en faites pas les filles, on va s'en sortir...

Soudain, on entend des coups de feu dehors.

- Qui est-ce ?! demande Dimitri à son homme qui jette donc un œil à la fenêtre.

- C'est Antonov.

Il explose de colère et s'approche de moi pour tirer mes cheveux.

- T'AS BALANCÉ OÙ ON ÉTAIT ??!!

- No... non. J'ai rien dit...

- PUTAIN !!! ACTIVE LE COMPTEUR !!

Les bruits se font de plus en plus proche. Son acolyte active le compteur.

- Que le show commence ! se réjouit Dimitri. Dans 10 minutes, m'annonce-t-il en montrant sa montre, tous les explosifs que j'ai posé dans l'entrepôt vont exploser pour pouvoir créer le plus beau feu d'artifice de la Russie ! Et toi, tu périras là-dedans.

- C'EST TERMINÉ ! crie la voix... de mon mari !

J'entends les filles pousser un cri de soulagement.

- Tu commets une grave erreur Belov... libère mes nièces et ma femme.

- Mmm... les nièces oui !

- Allez avec votre oncle les filles !

Ces dernières se précipitent vers lui et elles sont évacuées par Mikhail et Faustin.

- Mmm... ta femme, j'ai envie de la garder encore.

- Enlève tes sales pattes de ma femme, ordonne Adrian d'un ton glacial.

- Oh mais j'ai déjà commencé à bien l'amocher, j'ai envie de continuer !

- Tu devras me passer sur le corps si tu veux l'amocher comme tu dis.

Dimitri pose son arme ainsi qu'Adrian et une bagarre éclate entre les deux tandis que j'essaye de me libérer. J'aperçois un couteau sur une table et m'approche de celle-ci pour couper les liens qui me retiennent. Je me débrouille afin de le prendre lorsqu'Alexia surgit et prend ce couteau :

- Qu'est-ce que tu comptes faire ? me demande-t-elle avec son regard pétrifiant.

- Je veux me libérer de ces liens.

- Hors de question... il serait temps que tu souffres.

Elle transperce ma cuisse avec ce couteau, je hurle de douleur surtout qu'elle le tourne dans tous les sens :

- Il est temps de souffrir Irina Rybakov !!

Dimitri arrête de se battre et pour couronner le tout, il se met à encourager sa dulcinée :

- Vas-y bébé !! Fais-la souffrir !!

Adrian, profitant de ce moment de répit, prend son arme et tire dans le dos de Dimitri, qui s'écroule par terre. Alexia, à cette vue, s'approche de lui :

- NOOOON !!!!! DIMITRI !! NE ME LAISSE PAS !!!

Sauf que Dimitri ne respire plus. Il est mort et son cadavre me donne l'envie de vomir... Alexia prend l'arme au sol et la vise sur ma tête. Son élan est coupé par un tir de Vlad à son épaule. Alexia tente de contre-attaquer en reculant afin de s'enfuir. Adrian se précipite vers moi pour me détacher :

- C'est bon bébé ! C'est fini ! Vlad poursuis Alexia !!

- Non !! N'y va pas !! Dimitri a posé des bombes, il a lancé le compteur !!

- Putain... jure Vlad. Il reste une minute.

- CASSE-TOI VLAD !!! hurle Adrian qui cherche le canif pour me détacher. Il le trouve en dessous de la table et me rompt les liens.

Enfin libre, nous quittons rapidement l'entrepôt et une fois près de la porte de sortie, les bombes explosent et nous sommes propulsés par la violence des explosifs. Nous nous retrouvons par terre.

- Tu vas bien ? me demande mon mari.

- Ça... ça va...

- C'est terminé, on va aller à l'hôpital pour soigner ta cuisse et tout rentrera dans l'ordre...

Il me porte par la taille et je m'endors paisiblement dans ses bras en étant certaine que demain, l'ombre de mon ex ne pourra aucunement planer sur moi.