𝚃𝚞 𝚖'𝚊𝚙𝚙𝚊𝚛𝚝𝚒𝚎𝚗𝚜

глава 𝟻

Pdv Irina

Ce soir c'est le dîner. Une boule de stress m'envahit depuis ce matin... j'ai peur de ne pas être à la hauteur. Je n'ai pas envie de me prendre une balle dans la tête parce que l'un des invités n'a pas apprécié le plat que j'ai concocté. Vu la taille de ces lieux et le nombre d'hommes armés faisant des rondes dans cette maison, Adrian ne rigole vraiment pas.

Enfin bref, depuis ce matin, je suis aux fourneaux avec les cuisiniers se nommant Boris et Diana. Ces deux là sont mariés depuis plusieurs années et travaillent pour la famille Antonov depuis la naissance d'Adrian et ont partagé sa douce enfance, comme ils le disent, avec lui et son frère, Adam et sa sœur, Anastasia.

Le personnel est bienveillant avec moi. Je pense qu'ils se sont aperçu que j'étais bien perdue en arrivant ici avec tout ce qui s'est passé ! À vrai dire, je suis reconnaissante envers Adrian de m'avoir donné le titre de " maîtresse de maison " car cela me permet d'oublier ma peine de cœur.

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Les invités ne vont pas tarder à arriver. Je veille à tout ce que soit parfait, si les couverts en argent sont bien posés, les verres bien alignés etc... lorsque le résultat me semble convenable, je vais dans la bibliothèque, la pièce que je préfère dans toute cette maison en attendant la fin du dîner.

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Je continue ma lecture lorsqu'un garde du corps m'interrompt :

- Mlle, monsieur Antonov vous demande dans son bureau.

Mon cœur manque un battement. Ils ont pas aimé... je me dirige vers son bureau et commence à prier dans ma tête. C'en est fini de moi... devant la porte, je prends une inspiration et toque.

- Entrez. dit-il avec un ton autoritaire.

J'ouvre, Adrian se trouve assis sur son grand fauteuil de bureau et regarde la vue sur la piscine du jardin.

- Tu m'as appelé ?

Son fauteuil pivote et Adrian pose ses yeux sur moi. Je vais mourir... c'est fini pour moi...

- Ils n'ont pas aimé ? demandai-je en tremblant.

- À toi de me le dire Irina. dit-il malicieusement.

- Tu vas me tuer alors...

Il émet un rire rauque et s'approche de moi :

- Le peu d'assurance que tu as me surprend !

-... * baisse les yeux *

- Regarde-moi. Tu as été géniale. J'te félicite, mes invités ont assuré et j'ai pu avoir un plus gros pourcentage sur la cargaison de cocaïne qui arrive dans une semaine ! La femme de mon associé a adoré le bouquet de roses que tu as laissé pour elle.

Je suis soulagée... Adrian est content. Il prend sur une commode un écrin rouge avec écrit dessus : Cartier. Il l'ouvre et c'est un collier en argent.

- Wow... dis-je ébahie.

- Ce collier est en or grise 18 carats, serti de 12 diamants gris et il est pour toi.

- Pour... pour moi ?

- Oui ! Pour te remercier.

- Je ne veux pas t'offenser mais... je refuse.

- Comment ça ? me demande-t-il en fronçant les sourcils.

- C'était un plaisir d'organiser ce dîner... j'ai pas besoin de ce collier. Garde-le pour ta femme ! Ça lui fera plaisir !