Pretending

23. "i love you." [épilogue]

Les jours ont passés, faisant de cet amour naissant un conte de fées. Puis les semaines et les mois... Et le projet débuta. Il n'était pas souvent sur le tournage avec nous, ayant d'abord un rôle minime dans notre projet puis ensuite d'autres rôles à pourvoir dans d'autres projets. Cela ne nous avait pas divisés. Nous étions toujours aussi proches l'un de l'autre, toujours autant aux anges et persuadés qu'on survivrait à tout. Lorsqu'on était loin l'un de l'autre physiquement, on trouvait toujours un moyen de se joindre. Et quand on avait des pauses durant les tournages, on essayait toujours de se retrouver, ne serait-ce même que le temps d'une journées.

Comme dans tous les couples à distance, nous avons vécu des moments difficiles. La distance, prenait énormément de place et nous déchirait déjà, je pense, avant même que ça commence à se fissurer. De son côté, il était devenu très proche d'une actrice, Jessica et postait des photos avec elle sur les réseaux sociaux et je lui avais reproché. J'étais jalouse qu'elle passe plus de temps avec l'homme que j'aimais que moi. Et Sebastian m'avait, de nouveau, reproché ma proximité avec Chris, son meilleur ami qui apparaissait à mes côtés dans pratiquement chaque scène.
Dans les deux cas, rien n'était fondé mis à part notre manque mutuel et notre peur partagée de se perdre l'un l'autre.

Un soir, après une dure journée, je l'ai appelé malgré la fatigue, pour entendre sa voix. Quand il a décroché, j'ai tout de suite su qu'il était lui aussi tout autant fatigué. 

- Si tu savais comme j'aimerais que tu sois là...
- Tu me manques ma puce.
- Tu sais quand tu aura une pause ?
- Je ne suis même pas sur d'avoir une nouvelle pause...

Je sanglotais silencieusement. Cette situation devenait de plus en plus déchirante.

- Je t'aime. dit-il tendrement.
- Je t'aime aussi. chuchotais-je, la gorge prise par mes sanglots.
- Je t'en prie, ne pleure pas...
- Je suis exténuée, Sebastian. C'est tellement dur sans ton sourire et tes beaux yeux au quotidien.
- Je te promets que tu les reverra plus vite que tu ne l'imagine.
- Ne me donnes pas de faux espoirs, mon amour.
- Fais moi confiance.

J'essuyai mes larmes et collait le téléphone à mon oreille, comme pour imprégner la voix de Sebastian dans ma mémoire.
Nous avions passé la nuit au téléphone et on s'était même endormis en ayant toujours l'autre au bout du fil.

Je me suis réveillée le lendemain, mes yeux étaient gonflés et rouges, mon téléphone n'avait plus de batterie et on toquait à la porte avec hâte.
Je me suis levée, bien que j'aurais aimé passer le reste de ma journée à déprimer dans mon lit et j'ai ouvert la porte, sans arranger mon visage.

- Bonjour princesse.

Il était là. Sans donner le temps à mon cerveau d'analyser la situation, mon corps se jetta dans ses bras. Je n'avais plus d'eau dans le corps mais si j'avais pû pleurer, je l'aurais fais.
Il m'embrassa une bonne dizaine de fois avant de me reposer au sol. Il secoua un sac en papier. Il avait apporté le petit déjeuner.

- Mais, je croyais que tu n'avais pas de pauses ? questionnais-je.
- Parce qu'on a terminé mes scènes hier. Je voulais te faire la surprise.
- Oh mon dieu Sebastian, je t'ai tenu éveillé toute la nuit alors que tu avais un long trajet à faire !
- Ce n'est pas grave ! me rassura-t-il en riant. Regarde nous. Un vrai couple de zombies !

J'éclatai de rire en lui tapant l'épaule. Son humour enfantin m'avait manqué. En plus de son odeur, son rire, ses yeux et... tout le reste.

On s'installa sur le canapé pour discuter et prendre le petit déjeuner. Sans prévenir, il se jeta sur mes lèvres et passa sa main dans mes cheveux.

- Tu as toujours ta combinaison...? me demanda-t-il dans le creux de mon oreille, avec envie.

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Bonjour à tous ! Merci d'avoir suivi cette belle aventure ! J'ai adoré écrire cette histoire et j'ai encore plus adoré vous voir la lire. C'est avec un peu (beaucoup) d'émotions que je poste le tout dernier chapitre.
Encore merci de m'avoir fait vivre ce mini rêve. ❤️✨