I will always love you

4.

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The first time ever I saw your face
I thought the sun rose in your eyes
And the moon and stars were the gifts you gave
To the dark and the empty skies, my love,

(The first time ever i saw your face)

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On est lundi, ça fait 5 semaines que je n'ai pas mis les pieds au bahut. Je vais donc faire ma rentrée aujourd'hui. Je n'en ai pas spécialement envie. La nuit a été très mauvaise, j'ai entendu Itachi sangloter toute la nuit et je n'ai même pas encore pu me vider les couilles qui commencent sérieusement à me peser entre les jambes. J'avais pourtant acheté un magazine exprès pour me faire plaisir mais non, entendre mon frère pleurer m'a foutu en rogne. En plus, je n'ai pas eu une bonne semaine de deal, tous ces bouffons n'avaient pas un rond et ils ont tous sans exception essayé de me proposer tout plein de trucs aussi improbables pour avoir leur dose. Je n'ai jamais été aussi sur le point de frapper quelqu'un mais je pense avoir fait assez peur à tous ces accros que si la semaine d'après ils n'avaient pas de quoi payer, ils pouvaient dire adieu à ma gueule d'ange ! Je me doutais qu'une semaine sans leur dose, ils allaient tous péter un câble, vu comment j'en avais chié avec Itachi dans le même état.

Aoda m'a aussi gravement casser les burnes ce matin en voulant absolument que je mange et que j'emporte avec moi son bento. Je sors forcément en rogne de la maison et lorsque j'ouvre le portail je me trouve nez à nez avec la fille de l'autre fois. Aucun doute, cette chevelure rose et ses yeux verts qui me fixent sans aucune expression. J'en profite pour la reluquer de la tête aux pieds : elle est plutôt pas mal. Dommage que sa jupe soit si longue, je suis sûr qu'elle a de jolies jambes dessous et son manteau lui cache le haut du corps, est-ce qu'elle a une grosse poitrine ? Mais pourquoi je me pose ces questions. Faut vraiment que je calme mes hormones !!! et sans comprendre pourquoi, j'ai envie de sortir ma colère : je lui hurle un "BOUGE" qui la paralyse plus que l'effet voulu. "Tu vas bouger !! OUI OU MERDE". putain, mais elle ne bouge pas, ne parle pas. Son cerveau a déconnecté ou quoi ? Le mien apparement parce que je me suis tellement retenu cette semaine de frapper tous ces cons de drogués que c'est elle qui va prendre pour eux tous. Je m'approche rapidement d'elle que je la gifle si fort qu'elle semble retrouver ses esprits. Je sens qu'elle va vouloir m'en coller une et au vue du mouvement qu'elle entreprend, c'est prévisible, elle veut m'en coller une et c'est son droit, sauf que ce n'est pas sa douce main frêle que je sens mais son genou qui vient percuter mon entrejambe avec une force non feinte. PUTAIN ça fait mal !! Je m'écroule les mains entre les jambes. Cette salope n'y est pas allée doucement. Et comme je m'en doutais lors de notre première rencontre, elle va au lycée juste au bout de la rue. J'espère qu'elle se rend compte que moi aussi j'y vais et qu'avec sa couleur de cheveux elle sera facilement reconnaissable, quand bien même il y ait 2000 élèves.

Je me relève et avance lentement jusqu'au lycée. Mon entrejambe est douloureux mais au moins je suis moins en colère. Désolé qu'elle ait pris pour les autres, mais j'avais besoin d'extérioriser. Je croise des têtes connues, je reconnais la blondeur de Naruto, je n'ai pas envie de lui répondre pour le moment et je me dirige vers le bureau des professeurs. Je m'annonce et vois Kakashi qui hausse un sourcil en me voyant devant lui. Il ne me demande rien de personnel et attaque immédiatement par les cours. Il est mon professeur principal et ça tombe bien, la première heure de cours est avec lui. Il me donne mon emploi du temps et m'informe que comme convenu je dois me soustraire au tutorat pour rattraper mon retard. Il me convoque pour après le déjeuner afin de discuter avec la personne qui se chargera d'être mon tuteur.

La sonnerie retentit mais ne semble pas le perturber plus que ça. Je l'attends donc puisque si lui est en retard, je peux me permettre d'arriver en même temps que lui. On se dirige vers la classe et comme je l'imaginais, Naruto me reconnaît immédiatement avec son "Hey Sas'ke !! C'est que maintenant que tu fais ta rentrée". Je rigole intérieurement quand j'entends le prof l'engueuler et le coller pour son impertinence. J'en profite pour regarder mes camarades avec qui je vais devoir composer cette année, je repère la No Subaku qui ne me calcule pas par contre sa voisine se trémousse comme si elle avait vu une pâtisserie alléchante et enfin mon visage termine par la plus belle vision que j'ai pu voir. Le destin est-il cynique à ce point ? Ma jolie rose est là. Elle sait que je l'ai reconnu et je lui fais mon plus beau sourire ! Et comme pour répondre à ma requête silencieuse le prof me fait placer à côté de la rose qui répond au nom de Haruno. Intéressant, il faudra que je fasse des recherches sur elle et sa famille. Tout son corps semble refuser que je devienne son voisin de table ainsi qu'une blonde assise à côté de la No Subaku. Mais je m'en cogne de ce qui se murmure derrière mon dos. J'ai envie de m'amuser un peu après 5 semaines à avoir fait les gardes malades et le dealer, j'ai envie de jouer et me retrouver encore une fois confronté à cette fille aux cheveux roses n'en ait que plus excitant. Comme je m'y attendais, elle m'ignore ou tente brillamment de le faire. Je me décide à ne pas sortir mes affaires de cours, une façon aussi de provoquer Kakashi juste pour le plaisir de voir s'il va se montrer coulant avec moi ou pas. Je fouille vite fait dans mon sac et vois que j'ai embarqué mon magazine de cul avec moi. Ah ben en voilà une idée. Je ne vais quand même pas me tripoter en classe, mais juste voir si ma charmante voisine va remarquer quoique ce soit. Sa réaction ne se fait pas attendre lorsque je la sens jeter un oeil vers moi, elle se met à souffler bruyamment ce qui n'échappe pas au prof qui lui demande de répondre à l'équation du second degré qu'il vient d'écrire au tableau. Pas besoin de lever les yeux, il me suffit juste d'écouter et de résoudre mentalement l'équation. C'est une occasion rêvée de la faire enrager un peu plus, je donne la réponse sans même lever la tête. Forcément, ma réponse en a bluffé plus d'un et même le prof qui ne manque pas l'occasion de me rappeler à l'ordre :