le retour

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Je ne saurais décrire l'atmosphère néfaste qui se dessine autour de moi, je revois la scène tout à fait innocent. Si j'avais su que Pitbull allait rentrer avant lui.... J'essaye de me convaincre qu'une fois à la maison, je pourrais lui en parler. Qu'il me comprendrait, que ce n'étais qu'un simple malentendu. J'espère tout simplement qu'on redevienne comme avant. Peut être que je ne fais des idées. 

En descendant de l'hélicoptère, Scott m'empoigne le bras et me tire à l'intérieur de la maison, nous montons l'escalier sans s'arrêter alors que Beth nous avait préparée un accueil. Son visage se décompose en nous voyant lui passer à côté sans marquer de pause. Il ouvre la porte de la chambre et me pousse à l'intérieur.

- Alors comme ça, il te plait?

-NON..non 

-Tu étais a poil devant lui. Tu cherches à l'attirer.

-N...

une seconde gifle 

-Ne me mens pas 

- je te demande pardon.

- tu admets donc que tu essayer de l'attirer?

-NON... c'est un malentendu.

-Ne me mens pas Haylie. Je ne suis pas si idiot que ça. 

- Je te jure que....

- maintenant tu me jures et tu crois que mes yeux me mentent alors. 

Il s'en va en fermant la porte, me laissant planter au beau milieu de la chambre. Alors que je m'avance pour lui courir après, j'entends le cliquetis de la serrure, serait-il entrain de m'enfermer? Comme pour confirmer mes pensées, je tourne le poignet. 

- Scott, ouvre moi s'il te plait?

Rien, pas même le moindre bruit. Le silence totale.

SCOTT

Elle se croit plus maline, je vais lui faire passer l'envie de se tortiller devant Arthur. Si elle pense que je vais la laisser faire, je vais la dresser.

Je descends l'escalier pour aller au rez de chaussée, j'ai des choses à régler au bureau, depuis le coup de fil de Reina et Maître Ivan, je suis sur le qui-vive.  Je vois Beth qui nous attends toujours, putain qu'est ce que j'ai envie de la massacrer celle-là. Dommage, J'ai besoin d'elle. En traversant le salon pour le bureau, je l'entends me suivre.

- Qu'est ce qu'il y a Beth?

- Je voulais prendre de vos nouvelles Monsieur. Et de vous demandez si vous avez des requêtes particuliers pour le dîné de ce soir.

Quand je dis qu'elle m'exaspère, je soupire:

- Faites ce que vous voulez et laissez moi tranquille. Je ne veux pas être déranger. Et envoyez Arthur à mon bureau.  

En pénétrant dans le bureau, un image me revint en mémoire, elle en petite lingerie et lui, il bave. Ils ne s'attendaient pas à me voir de  ci-tôt. Mais là, j'ai d'autre chat à fouetter. Je décroche le téléphone, Maître Ivan semble être surpris de savoir que je suis de retour.

- Assurez vous qu'il comprenne à qui il a affaire. s'il ne le fait pas, ASSUREZ VOUS QU'IL LA FERME.

Je claque le téléphone sur la table. Un toc sur la porte, le voilà:

- Entrez...

Arthur, mon fidèle garde du corps, homme de main.

- Vous voulez me voir Monsieur?

- Arthur depuis combien de temps travaillez vous pour moi?

- cinq ans Monsieur.

- vous voulez de ce travail Arthur?

- Oui Monsieur.

- Alors pourquoi tournez vous autour de ma femme?

- C'est un malentendu Monsieur. Je ne savais pas que Madame était dans la chambre dans cette tenue, j'étais venue dire à Madame de préparer les bagages comme vous me l'aviez demandé. J'ai été tout aussi surpris que vous. Je m'en excuse.

- Vous pouvez disposer. A l'avenir, vous me rentrez plus dans notre chambre sans permission. Et demander à cette cruche de Beth que dorénavant elle s'occupera des déplacement de ma femme.

- Si je peut me permettre Monsieur, Mademoiselle Beth n'est pas qualifier pour ce genre de mission.

- Je m'en fous. Je ne veux plus vous voir seul avec ma femme. Si elle sort, Beth la suivra comme son putain d'ombre. Suis-je clair?

- Compris Monsieur.

HAYLIE

J'ai tambouriner à  cette porte, je crois un millier de fois. Je n'en peux plus, alors je m'assois à côté du lit. Je ne sais pas quand je me suis endormie, à mon réveil, il faisait nuit. Sérieux, il m'a laissé enfermer depuis tout ce temps, je commence à avoir la dalle, mon ventre grogne. 

Je me lève pour aller tambouriner à la porte encore une fois, je me dis que si je fais assez de boucan, il m'ouvrira. Mais aussi bête que moi, tu meurs. Je n'entends personne au bout d'une heure, j'abandonne. Je retourne à ma place initiale et je me dis que dormir serai une bonne idée. ça m'empêchera de penser à mon estomac et demain est un autre jour.

Je me réveille que lorsque j'entendis le verrou, la porte s'ouvre et j'essaye d'ouvrir les yeux, je vois que c'est Beth. Elle dépose un plateau de nourriture à mon pied puis s'en va. Je me lève rapidement car la faim me tiens, je mange a même le sol, de peur que ce sois un mirage.

- As-tu oublier les bonnes manières?

Je lève ma tete pour le voir entrer, il retire son T-shirt et le balance dans la pièce. Mon gars si tu crois que tes tablettes de chocolat vont me faire oublier ma faim, t'as tort. Manger passe avant toi. Il s'assoit à ma hauteur et me fixe. Je ne lui réponds pas.

- Tu as le droit d'Être fâchée, j'aurais du écouter tes explications avant de te faire du mal. Je m'en excuse Haylie.

Ça à l'air sincère, il semble avoir mal vu l'expressions de son visage. Il s'approche encore un peu plus de moi, prenant une cuillère de crème dessert pour me la porter à la bouche. Je le regarde, il est sexy ainsi torse nu. 

- tu es ma femme et tu m'appartiens.

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