Attractions Mortelles

Vendue

Chapitre très longue
Soyez patient
Bisous

Les seuls bruits que j'entends à l'arrière,  c'est le bruit du moteur et celle de mon coeur qui tambourine dans ma poitrine.

Je ne sais pas combien de temps,  je suis restée allonger,  recroquevillée dans le coffre. J'ai les jambes engourdis et la tête qui tourne. La fatigue se fait ressentir et le sommeil vint plus vite que je le pensais.

Je ne sais pas combien de temps j'ai dormi. Le réveil fit assez brutale, ma tête avait cogné contre le plafond de ce foutu coffre et avant qu'il l'ouvre, les bruits de l'extérieur m'avait inspiré de la peur.

La lumière du jour m'eblouis et deux bras m'encercle. Mes yeux mettent du temps à s'adapter à cette luminosité et des bruits de tire se font entendre. La peur, elle rampe sous ma peau.
J'ouvre les yeux et me voilà devant une maison, ou un hacienda. Je crois que c'est comme ça qu'il nomme ça.

Je regarde autour de moi, la cour est vaste et quelques hommes se promènent avec leur fusils. La peur. Elle fait plus que ramper sous ma peau.

Les bras autour de moi m'entraîne dans la maison, j'ose regarder mon geôlier. C'est un des types. Il me pousse dans l'entrée et je plane sur le sol en marbre.

- mierda...

J'entends le son d'une gifle, me retournant la tête pour voir, je vois le gars se tenir la joue. Bienfait connard.
Mes yeux dérivent vers mon sauveur, enfin c'est une femme, à peine plus âgée que moi et le regard qu'elle lance montre qu'elle n'est pas du genre à se laisser faire.

Elle s'avance et me tends la main. Avec l'once de fierté qu'il me reste, je me relève toute seule et la défie du regard. Je préfère encore mourir.

- je comprends maintenant pourquoi tu es là. .. dit elle avec un accent.

C'est là que j'ai compris moi aussi, on a traversé la frontière.

- suis moi...

Pas question, je campe sur mes pieds.

- t'es plus en sécurité avec moi que seule ici... alors suis moi...

Elle a peut être raison à voir la tête du gars, suis sur qu'il veut bien se venger du gifle. Je bouges enfin et je la suis, elle prend l'escalier, puis longe un couloir pour enfin s'arrêter à une porte. Elle l'ouvre et me fait signe d'entrer.

- Dante rentre dans deux heures et puis un médecin passera te voir dans trente minute. Tu devrais prendre une douche et t'habiller. Les vêtements doivent t'aller.

Elle ferme la porte et j'entends la clé tourner. La pétasse, elle m'a enfermée. Normale je te signale que tu viens de te faire enlever, dis-je en parlant à moi même.

Je scrute la chambre, ouais mais quoi c'est plus luxueux que chez moi et alors. Je m'enfonce dans la salle de bain, inutile de vous faire la description. Je prends une douche et sort des vêtements du dressing. Je m'allonge sur le lit, c'est doux.

Une demi heure plus tard, le clé tourne encore. La même femme entre avec une autre vieille femme.

- faite vite...

La vieille s'approche de moi.

- déshabille toi et écarte les cuisses. Je vais t'examiné.

je me hisse plus haut sur le lit pour m'éloigner d'elle. Pas question qu'elle me voit nue et pas question que j'écarte ma cuisse.

- fais ce qu'on te dit sinon je vais devoir appeler les gars en renfort. Et suis sur qu'ils vont aimer te voir à poils.. fit la jeune femme.