The Witcher

chapitre 5

Ils entrèrent dans la ville en fin de matinée, il allait bientôt être l'heure du repas. Geralt passait le village au peigne fin du regard tandis que Blanche, elle, cherchait une écurie, où quelque chose qui y ressemblait.

- "Alors, que fait-on ?

- Il va être l'heure de manger, Jaskier en profitera pour chanter dans une taverne, la plus fréquentée."

Tout deux tournèrent leurs regards vers la taverne qui produisait le plus de bruit. "Le Poney Fringant". Charmant.

- "Bien, vas-y en premier. Trouve Jaskier et réconcilies toi, et fais ça avant de lui parler de notre plan sinon il va se sentir utilisé.

- Notre plan ?"

La rousse lève les yeux au ciel. Geralt la taquinait. Elle le savait.

- "Tu sais ce que je veux dire, Sorceleur. Moi de mon côté, je vais me dégoter une monture... Je te rejoindrai après, à cette taverne."

Une fois d'accord, ils prirent une grande inspiration et se séparèrent. Chacun partit de son côté.

La rousse ne savait pas où aller, le village était vaste et chaque rue était semblable. Elle pousse un soupire avant de se rapprocher d'un groupe d'enfants qui jouaient aux osselets.
En s'approchant, elle eu une vision. Elle l'avait déjà eu. La princesse Cirilla qui jouait elle aussi au osselets avec ses amis. Blanche se maintient un instant droite en reprenant sa respiration et en caressant sa pierre.

Elle afficha son plus beau sourire et s'accroupit près des enfants.

- "Bonjour, est-ce que l'un d'entre vous pourrez m'indiquer où je pourrais trouver un cheval ?"

L'un des quatre garçons pointait alors un des cheval accroché devant l'auberge. Son voisin le force alors à baisser son bras.

- "Mais non, Fignian, elle demande où en acheter un."

Celui qui avait parlé de tournait de nouveau face à elle, se racle la gorge et incline légèrement la tête. Il avait une bonne éducation, sûrement le fils de quelqu'un d'important ici, se dit la princesse déchue.

- "Noble dame, ici, c'est Ferdinand qui fait le commerce de chevaux, tu le trouveras derrière cette rue, sur ta gauche."

La jeune femme leur sourie. Elle se redressa et hocha la tête en remerciement avant de leurs lancer une pièce.

- "Pour votre temps.

- Oh merci Mademoiselle !"

Elle fit un signe de main avant de disparaitre dans la ruelle. Celle si était calme et plutôt glacial. Blanche mit une main sur sa machette et l'autre sur sa bourse. Ce n'était pas un coin tranquille, elle l'avait senti. Presque arrivée à la fin de la rue, un bruit de pas éclate sur sa gauche et elle dégaine immédiatement, mais arrête son mouvement sur un garçon de treize ans tout au plus qui avait la main tendue vers la bourse protégée. Le jeune homme cessa de bouger, même lorsque la femme se reculait pour ranger sa machette.

- "Imbécile, n'attaque pas quelqu'un sans arme, surtout si ce quelqu'un en a une.

- Pitié, épargnez moi!

- Je ne te ferais rien, si c'est ce qui t'inquiètes. Mais ne t'avise pas de recommencer, du moins sur moi."

Le gamin semblait encore troublé de sa rencontre avec une lame. Il n'osait regarder la femme devant lui.

- "Bon, puisque tu es là, accompagne moi à ce Ferdinand, commerçant de chevaux."

Il hoche la tête sans répondre de sa voix. Ils prirent le chemin.

- "Comment t'appelles tu ?

- Dalien, noble dame.

- Je ne suis pas une dame. Pourquoi essayais tu de me voler ? Pour nourrir ta famille ?

- Non, je le faisais pour moi."

Comme moi, se dit-elle. Elle soupire doucement avant de se retrouver devant une belle écurie.

- "Vous voilà arrivée. Au revoir.

- Au revoir Dalien."

Elle était seule maintenant. Elle s'avance sans s'attarder vers la porte de la supposée grange. Un homme bourru vint lui ouvrir en affichant une mine contrariée.

- "C'est pourquoi ?

- Vous êtes Ferdinand ? Il me faut un cheval.

- Le marché c'est demain, j'y serais.

- Oui, mais c'est maintenant que j'en ai besoin."

Ils se défièrent du regard. L'homme croisé ses bras sur sa poitrine. La jeune femme avait de la ressource et ne partirai pas sans un bon cheval.

- "Alors, vous comptez conclure une affaire ? Après tout, vous êtes commerçant."

Un pleure de marmot nous parvient de sa maison. Il hésite un moment avant de sortir en fermant la porte derrière lui. Il fit signe à la rousse de le suivre et l'emmène dans une étable où résidait une petite dizaine de chevaux.

- "Que voulez vous ?

- Une femelle ou un hongre. Pas un étalon."

Les étalons étaient plus compliqué à maintenir et ne savait se tenir à côté d'une jument, avec Ablette ce serait compliqué.

- "Un grand cheval je présume ?

- Oui."

Elle suivit l'homme qui traversait l'allée et la conduisit devant un box. Dedans, un cheval blanc. Il était certes très beau, et c'était une jument mais ça n'allait pas.

- "Il est trop visible, vous n'en n'auriez pas un d'une couleur plus foncée ?

- C'est que vous vous y connaissez!"

L'homme avait changé son fusil d'épauler, se montrant moins arrogant. Peut-être voyait-il enfin une façon de gagner de l'argent dans sa venue? se demanda t-elle.

- "Quand on voyage, on préfère ne pas être repéré au premier coup d'œil."

L'homme rit et la mena devant un autre cheval. Celui ci était alzan et semblait encore jeune et fort.

- "Il est jeune.

- Il porte une selle depuis l'année passée, il a 4 ans. Solide et fidèle. Tout mes chevaux sont dressés pour un rappel au sifflement."

Ça, c'était quelque chose d'intéressant. L'homme avait remarqué la réaction de la jeune femme et s'en frottait les mains.

- "Je peux vous faire une offre, je vous donne ce cheval, avec tout ses accessoires ; tapis, selle et bride. Pour la maudite somme de..."

Ensuite ça avait légèrement dégénérés. La rousse se savait chanceuse d'avoir trouvé un tel cheval mais, de là à dilapider presque plus de la moitié de sa bourse, c'était rageant. Pourtant elle devait y consentir, elle négocia quelques couronnes mais elle ressortit dépitée.
Au moins, elle avait maintenant un jeune hongre. Elle n'avait pas décider de son nom, mais elle l'accrochait déjà à l'entrée de la taverne avant d'aller en quête de quelques ravitaillements pour le voyage jusqu'à Cintra.
Ensuite, elle attendrait Geralt.