Dans l'ombre des secrets

Chapitre 11: La cérémonie

Pdv: Minami

Victor avait passé les trois derniers jours à surveiller ce que je faisais plus ou moins bien. Mais malgré ça j'avais réussi certain de mes coups, comme celui ou il s'était retrouver coincé dans un placard, et que personne ne l'avait trouvé avant plusieurs heures. Ou encore quand la fois où la douche des vestiaires était soudainement devenu très froide, au moment où il était, par hasard, dessous. Aitor ne savait toujours pas très bien qu'elle était mon rôle dans le 5e, persuadé que je n'étais qu'une joueuse de Raimon, mais avait décidé de coopérer. Je m'occupais de préparer les surprises et il me couvrait.

Notre duo fonctionnait tellement bien, qu'après la dixième fois que Victor me criait dessus, j'avais entendu Arion lui demander pourquoi il s'en prenait toujours à moi quand quelques choses n'allait pas. Enfin, le premier année n'était pas innocent. Arion nous avais couvert les fois où nous avions presque était attrapés par un membre de l'équipe, il en avait même profité pour faire ses propres farces aux autres joueurs, pour un "soutien moral" d'après lui... L'ancien impérial n'avait pas arrêté de marmonner un truc qui devait ressembler à "Je suis certain que c'est elle et je le prouverais", avant de partir.

Le lendemain à l'entraînement il avait était d'une humeur massacrante et le coach l'avait carrément sorti pour qu'il aille se détendre ailleurs. Et aujourd'hui se déroulait la cérémonie d'ouverture de la route du Sacre, et Victor était très, très fatigué de mes petites vengeances à répétition, ce qui était un peu le but. Donc il y avait de fortes chances qu'il passe tout le temps du trajet dans le bus à dormir. Je jetai un coup d'œil à Aitor pour vérifier s'il avait pris ce que je lui avais demandé. Il leva le feutre noir. Ok tout était prêt, il ne restait plus que Victor s'endorme, et le tour était joué.

Pendant le début du trajet tout le monde se levait, et chacun était impatient d'arriver pour différentes raisons. Vers la moitié du voyage Aitor se retourna vers moi, le pouce en l'air. Victor dormait, à moi d'entrer en piste. Je me levai et m'assis sur le siège juste à côté de Victor. Personne ne prêtait attention à moi, trop occupé à parler du match qui allait suivre. Parfait. Aitor, qui était devant, me passa discrètement le stylo.

Je regardai Victor une minute en cherchant ce que j'allais lui dessiner. On avait quand même prit un feutre qui s'effaçait, on n'était pas suicidaires non plus. Je débouchai le stylo et lui fit une belle moustache, et je lui dessinais deux grands cercles autour des yeux. Ça lui donnait l'air d'être un clown, je pouffais de rire en en retournant à ma place, sous les rires à moitié étouffé d'Aitor et étrangement d'Arion.

Je sens que j'allai bien m'amuser, quand le pauvre Victor allait se réveiller. J'avais dit à Aitor que cette petite vengeance serait la dernière, alors on avait aussi décidé que j'allais lui dire que ces trois jours infernaux étaient des cadeaux de ma part. Une fois arrivés au stade Zénith, où aurait lieu la cérémonie d'ouverture, Arion s'approcha de Victor pour le réveiller, tout en continuant de parler à J-P.

- C'est quoi ça !

Arion se retourna vers l'attaquant et éclata de rire, bien que j'avais pu voir l'anticipation dans son regard en allant le réveiller. Tout le reste de l'équipe approcha pour voir ce qui provoquer l'hilarité des deux premiers années. Riccardo leva les yeux au ciel, Gabi secoua la tête d'un air affligé, pendant que certains cherchèrent qui était l'auteur de cette mauvaise blague, d'autres se jetaient des regards amusé et se détourner, surtout pour éviter de rire.

Arion se pencha pour réveiller ma cible, qui malgré le bruit autour de lui ne s'était pas réveiller. Preuve que je l'avais vraiment épuiser, encore plus que le coup des pompes, c'est peu dire...

Dans tous les cas Victor avait l'air totalement perdu, surtout que tout le monde c'était réuni autour de lui, ce qui ne l'aidait peut-être pas. Voyant son air perdu, Jade prit pitié et lui passa un petit miroir de poche qu'elle sortit de son sac, bien que je n'en voyais pas l'utilité. Quand Victor vit son reflet, il tourna très doucement le visage vers moi. Attention 3...2...1...0.