Chapitre 18: Six mois

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Pdv: Minami

Je venais de descendre pour dire bonjour à mon père, quand Austin entra. Et rien qu'en le regardant, je savais qu'il allait dire quelque chose qui n'allait pas plaire. Ou à mon père, ou à moi.

- Minami aujourd'hui tu as rendez-vous avec Camélia.

Bon, c'était aux deux. Je poussai un soupir, moi qui avais tout fait pour oublier, c'était loupé. C'était journée allait être compliqué.

- Je viens avec toi.

Non ! C'était une mauvaise idée. À chaque fois il y avait des mauvaises nouvelles, et ça ne sert à rien qu'il se tourmente pour ça. Je pouvais m'en occuper seule, non je devais m'en occuper seule. Je lui donnerais les résultats, mais il ne pouvait pas les apprendre par un bout de papier. Pas encore une fois.

- Vous avez rendez-vous avec le chef.

Je vis Axel hésitait, il voulait vraiment venir, mais il ne pouvait pas. Et intérieurement je priais pour qu'il accepte de rester, parce que je ne savais pas comment j'allais pouvoir faire face s'il était là lui aussi.

- C'est dans combien de temps ?

- Dans une demi-heure.

Je poussai un autre soupir. Décidant de prendre les devants, j'envoyais un message à Jude pour le prévenir que je n'allais pas arriver à temps pour l'entraînement. Je passais aussi voir mon capitaine de remplacement, pour lui dire que de faire un match contre une équipe de leur choix pour ce soir. Je savais qu'il prendrait le plus difficile à battre possible, et je savais aussi que j'allais avoir besoin de me défouler.

Il me restait maintenant vingt minutes pour traverser la ville, donc je suis allée par les toits, pour arriver à un peu en avance, et j'en profiterais pour aller voir Sol et Vladimir juste après. Comme après chaque examen.

J'avais fini la série d'examens, qui avait compris une prise de sang. Et j'avais vraiment horreur des prises de sang. Heureusement que c'était Camélia qui la faisait, sinon l'infirmière inconnue aurait volé de l'autre côté de la pièce. Et elle devait en avoir conscience, vu sa vitesse d'exécution.

- On a fini.

Je hochai la tête, soulagée. Bien, rester plus que les mauvaises nouvelles. Une inspiration et Camélia moi tendit une feuille. Avant même de l'ouvrir, je savais que c'était mauvais. Camélia n'était jamais impassible, toujours avec son sourire doux pour te réconforter.

Je lus plus lentement que je ne l'avais jamais fait, retardant la mauvaise nouvelle le plus longtemps possible. Et il est là. Ce chiffre. Ce simple chiffre.

- C'est tout ?

Même si je m'y attendais, c'était quand même dur. J'avais l'impression de m'étouffer. Me concentrant sur ma respiration pendant un moment, la voix de Camélia me ramena à la vie réelle.

- Ça s'accélère. Et on ne peut rien faire, je suis désolée.

Tentant de sourire pour rassurer l'infirmière, je continuais à lire jusqu'à la fin, espérant sans vraiment y croire qu'il y aurait une autre nouvelle, une bonne nouvelle. Mais il n'y avait rien. Je me retiens de froisser le papier et de le jeter. L'absence de mon père me pesa plus que jamais auparavant. C'était la première fois qu'il n'était pas là pour l'un de mes examens. Je ne savais pas si je devais être heureuse de pouvoir me préparer à sa réaction ou si je voulais rentrer au 5e pour aller le voir. Mais je ne pouvais pas le dérangeait pendant la réunion. Le chef ne le permettrait pas. Non, il valait mieux que j'aille voir quelqu'un d'autre.

- Je peux aller voir Sol et Vladimir ?

Camélia me sourit, avec un regard doux dans les yeux. Je me suis pris ça comme un accord et partit. Je suis un d'abord entrai chez Sol. Je savais que Vlad nous rejoindrait. Sol finissait toujours par faire quelques choses qui attiraient son attention. Et je savais que si je commençais par lui, il saurait.

Dans l'ombre des secretsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant