Deeper Into Love [Leeteuk]

À la ruée vers les souvenirs ensevelis

Actuellement, je suis dans la cuisine en train de faire à manger, en compagnie de ma mère, Kim Saejin, étant donné que mon cousin ; Yesung , vient manger chez nous. J'ai mis ma musique dans mes écouteurs et n'entends pas. Je commence à danser sur place et renverse le vase à côté.

— Oh merde, désolée ! Fais-je en me reculant pour ne pas en éparpiller davantage.

Ma mère, furibarge, arrache mes écouteurs des oreilles et s'écrie :

— Voilà ce que ça donne quand on est très concentrée !

Elle les balance sur la table et commence à ramasser, lorsque j'entends la sonnerie. Ça doit être lui. Je me précipite vers la porte et l'ouvre sur mon cousin et neuf têtes derrière lui.

— Annyeong Oppa ! je fais d'un signe de la main.

— Annyeong Sarang !

Je m'écarte pour les laisser rentrer. Ma mère débarque, la pelle à la main, les cheveux ébouriffés.

— Excusez-moi, j'arrive tout de suite. Asseyez-vous, je vous en prie.

Ils s'exécutent et décident de s'asseoir sur le canapé beige. Moi à coté de mon cousin et les garçons en face.

— Les mecs, je vous présente ma cousine adorée, Sarang. Elle et la maladresse, c'est une grande histoire d'amour mais sinon elle est adorable.

Je lui tape l'épaule en riant pour le faire taire tandis qu'ils me font bonjour. Avant que j'ai pu en placer une, je vois mes deux frères débarquer dans l'escaliers comme deux fous. À cette vitesse-là, je me demande comment ils se débrouillent pour ne pas tomber la tête la première dans l'escalier.

Mais le plus désespérant dans tout ça, c'est la position dans lequel ils se trouvent : HongJung est littéralement en position cheval tandis qu'Eunji est sur lui. Nous pouvons l'entendre crier : « Hu Dada ! » dans toute la pièce et je manque de m'étouffer. Pitié, épargnez-moi cette honte collective !
Ma mère choisit ce moment pour revenir et découvrir la scène. Elle lève les yeux au ciel en se demandant comment elle a pu enfanter des gosses pareils. Le groupe est mort de rire et je vous avoue que j'ai du mal à me retenir.

Les deux gros gamins finissent par nous rejoindre sur le canapé. Ils s'assoient à côté de moi.

— Mais t'as grossi Eunji, je rêve ! Tu m'écrases !

Il me lance un regard vexé qui m'arrache un sourire.

— Pas du tout, j'ai maigri si tu veux savoir !

— P'tain Eunji, tu m'as pété le dos, t'es lourd, elle a raison, déclare HongJung en se touchant le dos !

— Mais arrêtez j'suis le plus léger de vous, bande de cons !

— Bon, ça suffit ! S'écrie ma mère en arrivant avec un album dans les mains. Pour la peine, je décide que nous regardons les photos de famille. Faites-moi une place, brochettes de bodybuilders !

— Non, fais-je en me laissant tomber sur le canapé. J'ai une tête de thon sur ces photos !

— Tant mieux, rétorque ma mère d'une voix neutre, tu auras un point commun avec ton frère.

Eunji me jette un coup d'oeil en mode « qu'est-ce que j'ai encore fait, bordel ! ». Je souris.

Mon père rentre dans le salon, s'assoit sur le rebord du canapé.

— Très bonne idée !

Nous faisons défiler les pages puis nous tombons sur une photo de Yesung et moi.

— Vous avez l'air hyper proches, affirme l'ami de mon cousin en souriant.

— Oui, Leeteuk Hyung, c'est elle que je vois le plus souvent. On est juste à coté.

Il acquiesce.

— Attendez, fait ma mère en découvrant une photo manquante, où est celle de Sarang et Eunji, dans la piscine ?

— Elle doit pas être bien loin, je répond.

Ma mère commence à paniquer tandis que nous commençons nos recherches dans la maison. Juste pour une photo, sérieux.

— Les gens, je l'ai trouvé ! S'écrie Yesung

Nous nous tournons tous vers lui comme si il avait trouvé le Saint Graal. À la ruée vers les souvenirs ensevelis !

Mais la réalité est tout autre lorsque nous nous approchons de plus près... vers la caisse du chat. Putain. De. Merde. Ma mère va faire une crise cardiaque. Eunji pouffe de rire. Elle lui jette un regard noir en s'écriant :

— Je vous jure si que je retrouve le responsable de ce massacre, je le coupe à la scie sauteuse !

La photo se trouve dans la caisse du chat. C'est hilarant. Vous aurez dû voir la tête de ma mère, elle est au bord de la syncope ! Décidément, ce dîner commence bien.

Puis brutalement, ma mère bondit sur ses pieds en hurlant :

— Oh putain de merde... LE FOUR ! IL VA BRÛLER !

Ma famille est barge.