Fin alternative

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Ceci est une fin alternative, ce n'est pas la véritable fin. J'avais juste envie de faire une fin triste, alors là voici !

Écoutant sa déesse, il se dirigea vers la maison du Verseau, imaginant toutes ses réactions possibles. Il avait hâte d'enfin pouvoir lui dire qu'il l'aimait, qu'il était désolé de lui avoir fait ça, et qu'il voulait terminer sa vie avec lui. Il faisait déjà nuit, et de loin, il vit des lumières dans la maison de son "ami".
Il arriva, toqua, mais personne ne répondit, alors il ouvrit. Il chercha partout dans la maison, sans trouver Camus. Il commençait à s'inquiéter, quand il entendit du bruit dans sa chambre. Il décida d'aller voir.
Son coeur rata un battement.
Ce n'était pas possible.
Il était en train de faire un cauchemar, ceci n'était pas la réalité.
Il vit son cher Verseau, pendu. Il devait être en train de faire ça quand Milo était arrivé car il était encore conscient, mais il semblait que ce n'était plus pour longtemps.
Quand il le vit, il le regarda, son visage plein de larme.
- Comme ça, je ne te gènerai plus, et tu pourras continuer à me haïr en toute tranquillité, dit il, continuant à pleurer, et en commençant à perdre connaissance.
- SCARLET NEEDLE ! cria t-il, en détruisant la corde qui retenait celui au cheveux bleu.

Il se jeta sur lui en essayant de le réveiller, il aurait décroché la Lune si c'était ce qu'il fallait faire pour qu'il survive. Son coeur ne battait presque plus, son cosmos s'éteignait de plus en plus....
- Ne me laisse pas ! cria Milo. Je suis désolé je ferais tout ce que tu veux pour me faire pardonner mais reste en vie ! Continua t-il. Les larmes qui coulaient sur son visage en disaient long sur le fait qu'il se sentait coupable de ce qu'il se passait. Si il ne l'avait pas ignoré, Camus n'aurait pas fait ça. Si il avait su l'écouter, ils auraient pu vivre heureux. Si il l'avait retenu tout à l'heure, il serait encore en vie. Le fait qu'un cosmos se soit éteint alerta tous les Chevaliers, et même Athéna, qui vinrent ici et découvrirent la scène. Ils comprirent vite ce qu'il c'était passé quand ils virent Milo tenir le Verseau dans ses bras, tout en pleurant, et en voyant une chaise avec une corde, certe cassée mais qui avait du servir. Ils étaient tous sur le choc, mais pas comme Milo. Mû, le Chevalier du Bélier, vint le forcer à lâcher le corps maintenant sans vie de son ami, et à sortir s'aérer, mais il ne voulait pas. Il ne voulait pas bouger d'ici. Il dû alors utiliser ses pouvoirs de télékinésie pour le téléporter. Il fût vite rejoint par Aiolia et les autre Chevalier, qui essayaient de le réconforter. Camus n'avait pas de lien particulier avec les autres, alors c'était moins douloureux que pour lui, mais quand même, ils fûrent surpris de voir a quel point Milo était détruit. Ils ne savaient pas toute l'histoire, et surtout, ils ne savaient pas qu'ils s'aimaient l'un et l'autre, sans pour autant pu avoir de relations. Aiolia le prit dans ses bras, essayant de calmer ses pleurs, mais rien à faire.
- Ça va ? Enfin, bien sûr que non ça va pas, mais ça va mieux ? Demanda Aiolos.
- Je veux mourir, donna en guise de réponse Milo.
- Mais non, ne dis pas ça ! S'exclama Shura. De quoi as-tu besoin ?
- Ce dont j'ai besoin ? Répondit le Scorpion. J'ai besoin de lui ! Il cria cette dernière phrase avant de tomber au sol, n'arrivant plus à tenir sur ses jambes. Doko, le plus âgé du groupe, s'avança alors vers lui, et posa sa main sur son épaule.
- Tu l'aimais n'est ce pas ?
Pas de réponse, juste des pleurs se faisant de plus en plus déchirants. Les autres, quand ils entendirent cela, furent extrêmement choqués, et comprirent alors la douleur si forte du jeune homme. Il essaya de parler, mais n'arrivait pas à former un seul mot. Puis petit à petit, il réussi à dire trois mots.
- C'est.....Ma.....Faute ! Continua t-il. Il s'en foutait maintenant de son honneur de Chevalier. Il s'en foutait maintenant de paraître faible devant les autres. Tout ce dont il avait envie, c'était de mourir. Les autres se rassemblèrent autour de lui, en lui expliquant que non, ce n'était pas de sa faute, qu'il ne fallait pas qu'il se sente coupable... Mais ils ne connaissaient rien à l'histoire ! Si ils savaient tout ce qui s'était passé, est-ce-qu'ils auraient réagi comme ça ? Aiolia se porta volontaire pour ramener Milo chez lui, et à le surveiller. Contrairement à toutes les attentes, il se leva de lui même et alla à sa maison, Aiolia le suivant de près, car il n'avait jamais vu cette facette de son ami, et il ne savait pas comment celui ci pouvait réagir. Ses larmes arrêtèrent tout à coup de couler, et la lumière dans ses yeux s'éteignit d'un coup.
- Je sais que même si je te le dis tu ne le feras pas, mais rentre chez toi tranquille.
- Et bien, ce que tu pensais est vrai, je ne te laisserai pas dans ce moment tout seul. Athéna seule sait ce que tu pourrais faire.
- Non. Moi je sais ce que je pourrais faire, dit le Scorpion, en tournant sa tête et en souriant. Mais pas se sourire sympa que tout le monde fait. Le sourire d'une personne détruite qui fait croire que tout va bien. Le faux sourire quoi. Ils arrivèrent tous les 2 dans la maison du Scorpion. Directement, il alla se changer, et se mit dans une tenue que Aiolia n'avait jamais vue. Remarquant son regard interrogateur sur la provenance de ses habits, Milo répondit avant même que Aiolia lui pose la question.
- Ces habits viennent de France. C'est Camus qui me les avait achetés, pour mon 21 ème anniversaire. Aiolia fit une drôle de tête. Le Scorpion s'assit à un bureau, et commença à écrire.
- Qu'est ce qu.....
- J'écris un poème. Camus adorait les poèmes. Il adorait aussi toutes les petites phrases du style " vaut mieux être seul que mal accompagné", où se genre de chose.
Aiolia ne répondit pas. Il ne comprenait rien aux actions de son ami. Toute personne normale aurait pleuré, et serait allée dans son lit. Une fois terminé, Milo se releva.
- Bon, maintenant je peux y aller.
- Où ça ? Demanda le Lion.
- Me suicider. C'est pour ça que je ne voulais pas que tu viennes, c'était pour éviter que tu aies à me voir comme ça.
- Mais quoi !? Non, tu restes ici ! S'obstina Aiolia.
- Continue à vivre. Continue à vivre, pour moi qui serai mort, d'accord ? Continua t-il, comme si il n'avait pas été interrompu.
- Mais de quoi tu parles ?! Bien sûr que je continuerai à vivre ! Et toi aussi, tu vas rester avec moi, dans ton temple. Tu vas aller dormir, et tu te réveilleras demain, toujours vivant.
- Non Aiolia. Tu ne l'as toujours pas vu ?
Il se demanda qu'est-ce qu'il était censé voir.
- Je suis déjà mort. De l'intérieur. Et ça ne sert plus à rien de vivre, car même Athéna ne pourra pas me ressusciter.
Il commença à avancer vers la sortie de son temple, et le Lion lui barra le passage.
- Si tu insistes.. Je ne voulais plus faire de mal à quiconque ce soir, mais tu m'y forces. Ne le prend pas personnellement Aiolia, tu as toujours été un de mes meilleurs amis, et je ne regrette pas de t'avoir rencontré. Vis pour moi, pour moi qui n'est déjà plus de ce monde.
Il eu à peine terminé sa phrase qu'il lança son attaque contre son ami, et partit pour la forêt. Il marcha et marcha. Il savait qu'il ne pouvait pas se perdre, il était venu ici tant de fois avec le Verseau ! Il connaissait l'endroit comme sa poche. Il s'arrêta quelques secondes devant le ruisseau, le regarda avec des yeux vides. C'était ici, qu'en été, il jouait avec Camus. Ils s'amusaient à se mouiller, à savoir qui aurait pied le plus loin.... Bref. Il continua sa route, jusqu'à un panneau " danger ". Il ne s'arrêta pas, et il continua tout droit. Voilà. Il y était. Un pas de plus et il tombait dans une falaise. Il pria une dernière fois Athéna, lui demandant de veiller sur ses amis et sauta.
Une semaine plus tard, le corps de Milo fût retrouvé, avec beaucoup de difficultés, car il avait neigé, recouvrant à moitié son corps. Il était mort, mentalement et physiquement. Il fût transporté dans le palais du Pope.
- Vous êtes sûrs que l'on aurait pas pu éviter cela ? Demanda Shion, le grand Pope.
- Oui, cela était écrit dans leur destiné. S'aimer à en mourir, répondit Athéna.
Cela était écrit dans les astres, et si on avait empêché cela aujourd'hui, ça aurait fini par se déclencher à un autre moment. Certes cela a été pour eux très douloureux, mais au moins, puisqu'ils sont tous les deux morts de la même façon, je sais qu'ils se retrouveront au même endroit.
- De la même façon ? Demanda Shion.
- Par le suicide.
Ils s'arretèrent de parler, regardant le corps sans vie du Scorpion. Il tenait quelque chose dans sa main. Athéna prit le morceau de papier, et lu ce qu'il y avait marqué dessus.  

" Ne pense pas qu'un jour
mon cœur puisse t'oublier.
Il peut cesser de battre,
Mais pas de t'aimer "

" Je T'aime A En Mourir " Saint Seiya + " Camus' Past "Où les histoires vivent. Découvrez maintenant