" Je T'aime A En Mourir " Saint Seiya + " Camus' Past "

Camus's Past 4

Il se réveilla, dans une chambre qui ressemblait a celle de ses parents. Il se releva et constata que son père et un agent de police étaient là. Avant qu'il est eu le temps de dire quoi que ce soit, son père parla.
- Ton frère a était arrêté pour meurtre. Son procès aura lieu dans 2 jours, mais il aura surement de la prison pendant beaucoup de temps. Le maximum est de 30 ans. Ta mère est morte, les médecins n'ont pas pu la sauver. Maintenant, nous ne sommes que deux dans notre famille, dit il. Des questions ?
Camus baissa la tête. Il savait que sa mère était morte, mais il avait cet espoir.... Et son père, avec son habituel manque de tact, venait de le détruire.
- Tu iras en cours demain. Il est hors de question que tu rates un jour d'école a cause de ça, fit son père, avant de partir. Au faite, va dans ta chambre s'il te plaît.
Le garçon se leva, et alla dans sa pièce. Son père n'était pas méchant, c'était sa façon d'être. Il avait toujours privilégié les études au reste, et grâce a cela le bleuté avait toujours eu des bonnes notes. Il se coucha, n'ayant pas faim. Malheureusement pour lui, les souvenirs du meurtre de sa mère lui revinrent sans cesse en tête, tellement qu'il n'arriva pas a fermer l'œil de la nuit, la rancoeur et les regrets le rongeant.

Le lendemain, il n'arrivait presque pas a tenir sur ses jambes, tellement sa fatigue était présente. Mais un ordre de son père ne se discute pas, il doit aller à l'école. Il se fit donc une grande tasse de café, malgré le fait qu'il n'aimait pas cette boisson. Après avoir bu, il se prépara et alla a son école. Sur le chemin, il rencontra, comme d'habitude, son amie, Louise.
- Coucou ! J'ai appris pour ta mère, c'est passé aux infos ! C'est affreux, je suis désolée pour toi ! S'exclama t-elle, en s'approchant de Camus.
- Ce n'est pas ta faute, répondit il, essayant de cacher sa fatigue et sa tristesse.
- Tu es quand même venu en cours malgré ça !? Eh beh, t'es super fort toi ! S'étonna t-elle.
- L'éducation avant tout, dit il, d'une voix calme.
Ils arrivèrent enfin a leur collège, ou un troupeau d'élève était présent.
- Quand je te dis que c'est passé aux infos ! Tu vas devenir populaire mon petit Camus ! Fit elle, avec un sourire triste.
Elle savait qu'il n'aimait pas être au centre de l'attention, qu'il préférait rester silencieux, et observer plutôt que prendre les devants, et de se montrer.

Ils franchirent le portail, et directement le bleuté se fit encercler par la plupart des élèves présents, lui posant des questions sur ce qu'il s'était passé. Heureusement pour lui, Louise arriva et réussi a dissiper la foule, les résonnant en disant que ce n'était vraiment pas le moment de le déranger. Ils partirent donc dans leur coin, sous un arbre, comme a leur habitude, où leur ami, Surt les attendait.
- Vous en avez mis du temps ! S'exclama t-il. Ça va Camus ? Demanda t-il, inquiet.
- Oui, ne t'inquiètes pas, répondit amicalement le garçon.
En attendant la fin de la récréation, ils parlèrent. Enfin, Surt et Louise parlèrent entre frère et sœur, et Camus les écoutait.
- D'ailleurs, pourquoi tu ne m'as pas attendu ce matin ? Demanda la fille.
- Tu étais trop lente, alors j'ai décidé de partir sans toi, répondit son frère.
- Je ne suis pas lente, c'est toi qui est trop rapide ! S'exclama t-elle, en se battant un peu avec son grand frère.
Cela déprimait Camus de voir ça, cela lui rappelait lui et son frère, mais il ne dit rien, il ne veut pas endommager leur relation fraternel.

La sonnerie retentit et tout le monde rentra en classe. Une journée de cours, rien de plus basique, a une exception près, tout le monde faisait attention à notre garçon, qui d'habitude est réservé et silencieux, et cela l'agacer, car il n'aime pas être le centre de l'attention. Cependant, ses deux amis réussirent a faire partir toute personne voulant demander a Camus quelque chose. Bien quel soit plus petite que les autres, Louise avait réussi a sauté une classe et a se retrouver dans la classe de son frère et son ami.
Les mois passèrent, et Camus fini par se rendre compte de quelque chose. Il éprouvait des sentiments pour quelqu'un. Mais pas n'importe qui, pour Surt. Il découvrit donc en même temps qu'il aimait les hommes. Cela lui fit peur au début, il ne savait pas si cela était normal ou pas, mais il ne dit rien a personne. Jusqu'à un jour où il décida de dire a son père son orientation. Il rentrait des cours, comme a son habitude, lorsqu'il vit son père dans la cuisine. Il se dit que c'était donc le bon moment pour lancer le sujet, et se plaça donc devant son père, en étant extrêmement sérieux.
- Et bien, qu'y a t-il, Camus ? On dirait que tu vas m'annoncer que tu as une petite amie ! Fit son père, en buvant du café, tout en lisant le journal.
- Et bien, puisque tu lances le sujet, commença Camus, difficilement. Je voulais te dire....
Son père posa son journal, ce concentrant sur son fils.
- Je... Je n'aime pas les filles. J'aime les garçons.