CHAPITRE 17 :

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Durant les jours qui suivirent, Thomas -a mon grand étonnement- fessait profil bas lorsqu'il me voyait... Et il ne me voyait pas souvent.

Aujourd'hui était dimanche, le jour du seigneur. Ayant été éduqué dans une famille juive, je m'étais habillée d'une robe blanche pour seulement accompagner ma famille à la messe et finissais d'aider Charlie, le fils de grâce à s'habiller.

-c'est bon pour toi ? Me demanda grace en passant la tête entre la porte et le mur.

-oui, on arrive !

Elle me fit un clin d'œil et partit en bas, rejoindre le reste de la famille. Lorsque je descendis, je donna le jeune homme à sa mère et vint rejoindre Ada qui m'attendait pour aller à l'église.

Sur le chemin, pipelette comme elle est, elle ne put s'empêcher de me poser des question sur Loucas et moi, et surtout sur notre passé ce à quoi je ne répondait que par une vague réponse.

-tu ne nous le dira jamais ?

Je me tourna vers elle, fedantvminr de ne pas comprendre :

-dire quoi ?

Elle roula des yeux :

-tu sais très bien, ce que tu as vécu la bas...

-(je soupira) tu sais, je vous en ai déjà dis beaucoup !

-oui mais je sais que ce n'est que la partie cachée de l'iceberg.

-... Et pourtant c'est la partie la plus visible. Soupira is je avant de précipiter mon pas pour éviter d'autre questions.

Lorsque nous arrivâmes dans l'église tel un troupeau (nous étions une quinzaine) les gens se levèrent et nous proposeront leur place. Depuis que je suis dans la famille Shelby, c'est l'une des choses dont j'ai le plus de mal à m'habituer, le fait d'être crainte. Face S une vieille dame qui tenait à peine debout, je refusa gentilemfnt m'asseoir et partie m'adosser dans un coins de l'édifice.

Thomas n'osa rien dire mais me jeta tout de même un regard noir. Pour lui, quand j'agis sais comme ça, c'est comme si j'acceptais le fait d'être comme tout le monde, et pas une Shelby. Je fis donc mine de ne pas l'avoir vu et écouta attentivement la messe que donnais notre curé.

Alors que la messe était sur le point de se terminer et que nous chantons le chant de communion, un bruit sourd retentit ; comme une explosion.

Thomas fut le premier à se lever, puis Arthur et enfin John et Michael. Malheureusement, aucuns d'eux n'eurent le temps de faire quoi que ce soit que le premier coup partit. Touché au cœur, le curé s'effondra au sol et la panique gagna la salle. Alors que tout le monde chercha à s'enfuir, des hommes couverts de tatouages entrèrent, armés jusqu'au dents.

La Bratva.

Me sachant cachée par rapport au reste de ma famille, Thomas me lança un regard furtif dont je ne mis pas longtemps à en comprendre le sens. Je me faufila alors dans la foule de sujets de dieux qui se bousculaient pour sortir mais fut plus maligne qu'eux et sortit par une porte de secours.

Une fois dehors, je me précipita vers les docks ou se trouvait à présent Loucas. En moins de dix minutes à courir à m'en décrocher les poumons, j'arrivai devant le grand bâtiment de béton mais fut arrêter par Mario qui me regarda inquiet :

-bonjourno senora, pourquoi vous courrez comme ça ?

-tu n'as pas entendu les bombardements ? Les russes sont en train de faire un massacre dans une église chrétienne ! Il faut prévenir Loucas !

L'homme de main ne se fit pas prier pour acquiecer et courru vers le bureau de son supérieur. Seulement deux minutes plus tard, Loucas descendit avec dix de ses hommes me rejoindre.

Au nom du sangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant