CHAPITRE 15 :

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L'air était frais mais pas désagréable. Alors que je me promenais sur les Docks pour évacuer ma colère et ma peur -car oui, avoir la bratva à dos je le dis, ça fait peur- une voix m'interpella. Lorsque je me retourna, un homme d'une soixantaine d'année me fit face. Je souris :

-salut Charli, ça va ce matin ?

-j'ai vu pire... J'ai appris pour les russes. Faut qu'il fasse gaffe Tom.

-je lui ai déjà dis mais essaies toi, il te respecte déjà plus.

Charlie ne trouva rien à dire et tira une taffe sur sa cigarette avant de fourrer ses mains dans ses poches. Aimable qu'il est, il me proposa de m'asseoir avec lui, Curly et Finn qui les avaient rejoins. Je les salua et m'installe sur le banc qu'il me présenta :

-comment on va faire ? Demanda Finn inquiet. On est pas à leur hauteur, merde !

-Finn ! Le réprimanda son oncle. Mesure t'es paroles.

-il n'a pas tord. Affrimais-je. La bratva est l'une des mafia les plus puissante. Dans l'avant-guerre, en Allemagne, elle était déjà très présente.

-tu as eu affaire à eux ?

-pas moi et heureusement parce qu'ils ne negociaient qu'avec les morts si vous voyez ce que je veux dire...

Nous sommes restés là à discuter un peu de mon passé et un peu du leur avant que le soleil ne commence à décliner.

-bon, Dis-je en me levant. Merci pour cette discussion déjà moins oppressante qu'avec Thomas mais je dois rentrer.

-attends-moi, je finis ma clope et j'te raccompagne. Me proposa Finn que je remercia.

Après avoir jeté le reste de sa cigarette, mon plus jeune cousin me proposa son bras dans lequel j'enroula le mien. Je ne suis pas déçue d'être raccompagnée par un Shelby lorsque le peuple nocturne de Birmingham commenve à s'activer. Il est à peine huit heure du soir et des hommes sortent déjà bourrés des bars.

-avoue que t'es fier de ton statue... Lui souriais-je en coins.

-de quoi tu parles ? Rigola-t'il.

-fais pas mine de pas savoir. Tu sais, le fait de pouvoir passer partout et d'être respecté comme un roi, d'avoir des privilèges avec les femmes et de ne pas payer tes verres de Jin le soir...

-ha ça... Si c'est pas mal je trouve. Mais après on bosse pour ça tu le sais ça ?

-évidemment Finn ne t'en fais pas.

Il souris et passa devant moi pour m'ouvrir la porte de la maison des Shelby.
Que de galanterie dans cette famille !

Lorsque nous arrivons dans le salon rangés par les soins des filles (je suppose), toute la famille est réunis et parlent déjà activement de leur "plan d'attaque".

Je m'approche doucement et m'assied sur une chaise, espérant qu'on ne me vois pas mais c'est peine perdue lorsque j'entends mon nom sortir de la bouche du chef de famille.

-Rebecca, j'ai besoin de ton aide.

-non Tom, je n'irai pas baiser avec un russe pour te ponde un contract. Le coupais-je avant même qu'il ne me le  propose.

Étonné par mes paroles crues, Arthur se retint de rire et Tom se frotta l'arrête du nez :

-au moins ça c'est clair... Alors on va faire plus simple : tu vas voir ce con qui est revenu là...

-Changretta. Compléta ma mère.

-voilà. Merci polly. Tu vas le voir et tu te démerde pour qu'il nous aide ; il a la mafia italienne et une partie de la mafia américaine.

Au nom du sangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant