1 - Et si on commençais...

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Je cours, mes petits pieds foulent le sol en terre battue. Je bouscule quelques clients a certains stands et me fait disputer par les marchands. Le marché tout les matins est mon terrain de jeu favori.

- Siana, reviens ici.

Une voix masculine se fait a peine entendre dans tout ce bazar. Celle-ci essaie de m'attraper ce qui rend le jeu encore plus drôle. Les murs des maisons en terre couleur sable filent de chaque coté de mon visage. Le labyrinthe que m'offre la ville me permet de prolongé ce drôle de petit jeu...

Je grimpe le long d'un muret pour ensuite escalader le toit et arrivé sur une terrasse.

- Oh, Siana, ton grand-père va encore être furieux.
- Bonjour madame Suzie.

J'emprunte ce petit raccourcie pour arriver directement dans la grande avenue, celle qui mène a la résidence royale. A peine ai-je mis un pied par terre que deux mains m'attrape la taille et je suis prise au piège.

- Siana, j'ai promis a tes parents que rien ne t'arriverais durant leur voyage de recherche. Essais au moins de te tenir tranquille nom d'un chien ! Ne t'éloigne pas les mages de la garde royale ne sont pas loin et personne ne sais de quoi ils sont capables.

Il râle en prenant ma main et nous retournons sur les allées des étales diverses. Mon grand-père a l'habitude de m'emmener avec lui tout les matins faire le marché depuis que mes parents sont partis.

- Tiens, prends cette pomme il n'y en aura bientôt plus.
- C'est vrai ?! Plus de pommes ?! Mais pourquoi ?! Il me donne une pichenette sur le front pendant que je croque dans le fruit.
- Oui, ce n'est bientôt plus la saison.

Il me sourit avant de me promettre de jouer avec moi dans le jardin une fois rentré.

Au moment ou nous souhaitons partir nous apercevons au loin l'armée royale. Mon grand-père s'empresse de me coller au mur et de se positionner devant moi pour me protéger. Un homme court le plus vite possible quand un cercle rouge se trace sous lui. Trois faisceau lumineux rouge s'emparent alors de son corps et il est plaqué au sol.

- Waaa, Papi c'est ça la magie ?
- Chut ! Tait-toi Siana...

Le commandant s'avance d'un homme avec fière allure. De mon jeune âge je l'imite en levant ma tête et abordant la même expression que lui.

- Augustus Niros, vous êtes en état d'arrestation pour vol et pour tentative de fuite.

Des étoiles plein les yeux j'admire cet homme droit et d'une posture ferme qui se dresse a quelques mètre de moi. Il est si fort, puissant et tellement admirable. Il fait parti de la garde royale et c'est un commandant !

Devant moi il lève son index et le relève. L'homme se dresse alors contre son grès sur ses deux jambes et d'un geste brut et sec le commandant fait une diagonale d'un faisceau rouge. Bientôt ce faisceau rouge et replacer par un liquide rougeâtre dégoulinant dans les cris agonisant de cet Augustus et les cris paniqués des habitant qui s'enfuient en courant.

Je venais de découvrir comment on se servais de la magie dans ce monde, les plus fort font la loi et les plus faibles subissent.

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Les rayons brulants du soleil éclaire ma peau. Je fais comme si je les ignorais mais lorsqu'ils arrivent sur mon visage ce n'est plus possible.

Je souffle bruyamment avant de jeter d'un grand coup de bras la fine couverture sur le coté droit du lit. Je m'assois sur le bord du matelas a ressort et regarde a travers la fenêtre. Les volets en bois sont simple, des lattes de bois empêche le jour de passer mais elles sont espacées de quelques petits centimètres qui permettent tout de même a la lumière de gâché mes grasse matinées.

Je jète un coup d'oeil sur ma droite au niveau du matelas posé a quelques mètres sur le sol. Il est vide comme tout les jours. Je m'avance vers la fenêtre et la traverse pour arriver sur la terrasse. Je m'avance jusqu'au rebord et baisse la tête. Trois enfants rient en se courant après dans la ruelle en dessous de moi.

Ils sont si innocent face a ce monde. Je relève les yeux et ils tombent sur les murs blanc de cinq mètres au bout de la grande allée qui longe ma maison. Cette grande rue est surpeuplée de magasin en tout genre mais reste relativement calme.

Ces grands murs cachent a peine l'immense voute doré qui pointe par dessus eux. Le palais royal...

Il est en plein milieu de la ville. Gigantesque il est déconseiller de longer les murs au risque de finir découragé.

- Madame votre petit déjeuner est prêt.
- Apporte le moi ici.
- Très bien madame.

Je tire le fauteuil qui a été rangé le long du mur et m'assois face a ce coucher de soleil. J'observe ce paysage bien différent de celui que j'ai connu enfant, une pointe de nostalgie me pince le coeur. Le village ou j'ai habité petite n'existe plus depuis, j'ai déménagé et rien ne ressemble a mon ancienne ville. Rien sauf ce foutu palais qui écrase toute la ville.

De toute les villes existante il a fallu que j'emménage dans celle ou ils ont décidé de reconstruire ce foutu palais.

Les trois enfants qui couraient gaiment repassent cette fois-ci moins souriant. Ils longent le magasin au dessous de mon appartement et se cachent dans les escaliers qui me permettent d'accéder a mon chez moi.

Je leur ai déjà dit plusieurs fois qu'ils pouvaient venir se cacher dans mes escaliers lorsque l'armée royale patrouillait. Si jamais elle venait a inspecter les escaliers ils peuvent même venir sonner chez moi.

Ici, dans cette ville, dans cette région, dans ce pays, tout fonctionne de la même manière. Plus tu es important, influent, riche, plus tu es respecté et plus tu as de droit.

Les parents de ces enfants sont de pauvres marchands qui ne peuvent même pas se permettre de les habiller correctement, il va de sois que lorsque la garde royale les attrapent entrain de jouer dans la rue si tôt le matin ils les ramènent chez eux en exigeant une taxe pour violation des droits.

Prendre de l'argent a ceux qui n'en ont pas et laisser passer ces taxes alourdissante pour les plus riche.

Et dire que lorsque j'étais petite rien n'était comme ça. Mon petit déjeuner arrive, un thé avec des petits pains. Je le fixe et en attrapant ma tasse je souffle.

- J'aimerais bien manger une pomme...
- Vous savez que c'est impossible madame, le pays n'accepte plus la marchandise étrangère. Dépitée je lui répond.
- Je sais, je sais... mais j'aimerais bien quand même.



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Et voilà le premier chapitre, poster plus tôt que prévu mais avec les événements actuels je pense qu'un peu de lecture ne fais de mal à personne.

Ce livre comporteras des noms peu courant, (nom de ville, de pays...) souhaitez vous un code particulier (nom de pays en italique par exemple) pour vous aider à vous retrouver ?

N'hésitez pas à commenter ☺️.



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La couleur de ton cielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant