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On toque a la porte et depuis mon lit je peux voir Maën partir ouvrir celle-ci. Il discute avec la personne ayant sonné avant de refermer la porte.
- Dommage, j'ai cru que c'était Gabriel... Je me parle a moi même sans attendre de réponse particulière.
J'essais de replonger dans mon livre mais je suis distraite. Hier lorsqu'il m'a aider a monter je n'ai rien voulu lui dire. Comme il est mon esclave il n'a rien a me demander ni même exiger quoi que soit. Je pose mon regard sur le matelas posé a quelques mètres de mon lit. Ce matelas au sol est la ou il dors, normalement il ne devrais pas être dans ma chambre mais dans une petite pièce pas entretenue. C'est comme ça que l'on traite les esclave, je n'ai pas voulu qu'il dorme la bas car je me sentais horriblement seule la nuit entre l'obscurité et les soufflements du vent.
Grace aux portes situé dans ma chambre je peux apercevoir le petit jardin, ma cheville me fait encore trop mal pour me déplacer et de toute façon il fait bien trop chaud en ce début d'après midi.
Mon appartement est très simplement conçu, c'est un carré parfait, découpé en neuf pièces. Ces dites pièces sont reparties sur les extrémités du carré et au centre un autre petit carré forme le jardin extérieur. Nous avons donc le hall d'entrée qui mène, en face de la porte d'entrée, au jardin, a droite au salon et a gauche sur ma chambre. Lorsque l'on rentre dans ma chambre il y a immédiatement sur la droite la porte menant au salon de thé et après nous arrivons a la salle de bain. Nous avons ensuite une pièce de détente ou se trouve des livres de divertissement et un fauteuil se balançant pour se reposer. Après ce salon, la salle a manger qui donne ensuite sur la cuisine avec en renfoncement le débarras, là ou il y a tout l'ensemble de nettoyage et la ou devrait normalement dormir Maën. Nous revenons de nouveau au salon.
Chaque pièce est relié a deux autres pièces et celles qui se trouvent dans les angles sont les seule a ne pas avoir d'accès au jardin intérieur. J'ai aussi une terrasse qui fait le tour de l'appartement me permettant de changer de pièce depuis l'extérieur. Ce très bel appartement m'a été offert, enfin a mon grand père, après l'air du sang, lorsqu'il était encore avec moi, notre village a en parti bruler a cause d'un feu déclenché par des habitant de Lyiv en colère. Notre maison de l'époque a été épargnée mais le village n'avait même plus d'épicerie alors nous sommes partis. Je n'avais que huit ans quand nous sommes partis pour vivre dans le village qui a habité mon adolescence.
Comme c'était une cause qui ne dépendait pas de nous et que mon grand père était assez important nous nous sommes fait relogés dans un bel appartement près de la capitale et lorsqu'il a disparu j'ai appris qu'il possédais cet appartement ou j'ai décider d'aller vivre.
Je referme mon livre et lève mon doigts vers le ciel. Un cercle rouge scintillant apparait sous ma couverture et mon livre se lève avant de parcourir les pièce et d'aller se ranger dans la bibliothèque du salon. C'est assez pratique la Kori.
Je pose mon doigt sur mon menton...
Je ne peux pas faire des recherches ouvertement sur la Kori... J'ai bien vu, chacune des personnes ayant emprunter les livres a disposition dans la bibliothèque ont disparu et la réaction de l'homme quand je n'ai pas voulu lui dire mon nom prouve qu'il souhaitais me dénoncer... Il doit gagner une prime dans ces cas la.
Et ce mur de Kori noir, qu'est ce que c'était...
De la Kori noir...
- Madame, Gabriel est là.
Le petit bonhomme entre et me donne automatiquement le sourire. Sa joie de vivre est vrai la meilleur des maladie contagieuse.
- Viens Gabriel on va faire cours dans ma chambre aujourd'hui.
- Pourquoi ?
- Je me suis blessée hier et c'est compliqué de me déplacer.
- Qu'est ce qui t'ai arrivé ?
- Je me suis tordue la cheville et je n'ai pas pris en compte ma douleurs alors la blessure s'est empiré.
- C'est grave ?
- Non, je serais remise d'ici quelques jours. Je mets mes mains en entonnoir autour de ma bouche et lui souffle dans l'oreille. Peut être même avant grâce a ma Kori.
Il s'émerveille et commence a sortir son stylo et son cahier. Il regarde autour de lui pour trouver un endroit ou s'assoir.
- Là. Je tapote mon matelas. Viens t'assoir sur mon lit on sera bien.
- Ma mère m'a dit de ne pas partager mon lit avec une femme qui n'est pas la mienne. Je soupire face a ses règles a la noix.
- Mais Gabriel tu as treize ans, tu ne risque pas d'avoir de femme tout de suite. Et puis je suis une adulte ce n'est pas pareil.
Il rigole avant de sauter sur mon lit.
- Je rigole Siana. On fait quoi aujourd'hui ?
- Des maths.
- On peut pas continuer sur l'histoire d'Ajax. Il joint ses mains avant de me regarder avec ses yeux de chien battu. S'il te plait ça me plait tellement.
- Bon ok. De quoi tu veux parler ?
- De l'histoire de la Kori mais surtout comment on a pu savoir comment s'en servir.
- C'est grâce aux recherches faites par les chercheurs de Lyiv. Ils ont beaucoup aidés les habitants de l'époque en leur expliquant comment s'en servir pour leur usage quotidien, par exemple pour déplacer des objets ou encore pour se protéger.
- Et comment on peut savoir quelle force magique nous avons ?
- On ne peut pas ou du moins pas pour l'instant. Maën passe dans la pièce les bras charger de livre qu'il va ranger.
- Dit Siana...
- Oui ?
- Pourquoi Maën est un esclave ?
- Cette loi remonte a bien avant l'air du sang, c'était au moment ou les chercheurs de Lyiv ont appris a la population que tout le monde possédais de la Kori mais seulement certaines personnes n'en avais pas.
- Il n'en ont pas ?
- Non, ils sont tout simplement incapable d'émettre le moindre souhait ou même de sa soigner grâce a elle. Leur corps ne créer pas de Kori. Ils sont donc esclave ici mais dans d'autre pays ils sont tués.
- Mais comment on le sais que Maën n'as pas de Kori ?
- Lorsque l'on a dix ans on passe un test national.
- Ah oui je l'ai passé.
- À ce moment la tu as du émettre un souhait sur une machine doré ?
- Oui.
- Le roi regardais ta force magique mais seul lui et ses généraux le savent.
- Donc ceux comme Maën qui ne peuvent pas utiliser la Kori sont esclaves...
- Oui c'est ça.
- C'est dommage pour lui ça pourrait l'aider pour ranger tout ces livres...
L'injustice de la vie mon Gabi.
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La couleur de ton ciel
RomanceSuivez l'histoire de Siana, une jeune adulte qui vit dans un monde parallèle au notre. En effet dans ce monde la technologie a été troquée contre une magie appelée Kori. Cette magie qui a longtemps servie à aider la population a été détournée par d...