3 - Je t'apprend...

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- Tu as compris Gabriel ? Je lui demande car il me regarde avec des yeux de merlan frit.

- Oui je crois...

- Demande moi ce que tu veux.

Il réfléchit en regardant par la fenêtre. C'est le fils du commerçant d'en face, ils n'ont pas les moyens de lui payer une école alors je mets a sa disposition mon savoir gratuitement. Bon pas tout a fait, il m'offre des fruits et des petits pains au moins deux fois par semaine. Du haut de ses douze ans c'est compliqué pour lui de s'imaginer un autre monde que celui qu'il a connu.

- Ils sont tous morts les Lyiviens ?

- Lyivis Gabriel, les Lyivis ce sont les habitants de Lyiv. Apparement non. D'après certains registres au moins la moitié des enfants Lyivis se sont enfuis grâce a certains soldats les épargnants.

- J'aimerais trop en rencontrer un !

- Je pense malheureusement qu'ils sont tous mort Gabriel...

- Pourquoi ?

- Tout simplement car la plupart des habitants des quatre autres pays ne voulais pas avoir de problème donc il ne les aidaient pas s'ils en trouvaient.

- Mais ils ont surement réussis a trouver quelqu'un pour les aider a force.

- Oui mais ça ne suffit pas.

- Mais pourquoi ?

- Je vais te montrer assez rapidement. Ordonne a ta Kori de faire une chose simple.

- N'importe quel souhait ?

- Oui vas y.

Il observe le salon dans lequel nous nous trouvons. Le mur derrière lui est couvert d'une immense bibliothèque contenant environ cinq cent livres dont je suis plutôt fière. Il est assis sur le canapé face a moi, j'observe sont visage d'enfant fermer ses yeux et se concentrer. Assise sur le deuxième canapé je tourne la tête pour chercher ce qu'il peut bien faire. A ma droite, le petit meuble a tiroirs ou est posé un vase avec deux fleurs, de l'autre coté de la porte d'entrée, la pendule. Rien ne bouge, j'observe en face et aucun livre ne se déplace. A ma gauche les deux autre petits meubles identiques au premiers ou sont posé une petite statuette représentant la liberté et sur l'autre un assortiment de bougies parfumé mais toujours rien. Entre ces deux meuble il y a une fenêtre, j'observe et sourit.

Les deux battant tremblote, il ouvre les yeux et un cercle rouge se forme sous ses pieds. Un faisceau rouge se dirige vers la fenêtre et lorsqu'il touche l'objet les deux battants de la fenêtre s'ouvre en faisant entré un courant d'air chaud. Il me regarde en souriant fier de lui.

- Tu as vu, un cercle rouge s'est formé sous tes pieds.

- Oui, comme tout le monde.

- Dans les autres pays ces couleurs sont différentes.

- Ah bon ?! Il se rassois correctement et me fixe impatient de ma réponse.

- Oui, pour Snø la couleur est bleu, pour Polya c'est orange, pour Rakau c'est vert et chez nous Reti c'est rouge.

- Et eux c'était quelle couleur ?

- Les quatre pays ont demander aux chercheur de trouver le moyen de changer la couleur de leur Kori pour pouvoir obtenir leur statu de pays indépendant.

- Pourquoi ?

- Pour pouvoir les reconnaître parmi la masse comme l'on pourrait reconnaitre un étranger des pays voisins.

- Et ils ont réussis a trouver ?

- Mais enfin Gabriel, s'ils le trouvaient ils devenaient un pays a part. Depuis tout a l'heure je te parle de Lyiv et de ses habitants ça veut dire qu'ils ont réussi.

- Ah oui ! Je suis trop bête ! Il rigole face a l'absurdité de sa question et son rire est communicatif. Du coup ils ont choisis quoi comme couleur ?

- Le blanc, couleur de la pureté.

- Oh, je vois. Et...

L'horloge a sa gauche sonne trois fois et il sursaute.

- Maman m'a dit d'être rentré pour trois heures pour accueillir les clients je dois y aller. Merci, Siana.

Il attrape son petit cahier, son unique stylo et fonce a toute vitesse en dehors du salon sans même me dire au revoir. Il s'arrête néanmoins devant la porte de la cuisine et crie de sa petite voix aiguë.

- Au revoir Maën on jouera demain je devais être a la maison a trois heures je suis en retard. Il finit sa phrase en partant en courant quand l'homme lui répond.

- Mais Gabriel tu habite en face pas besoin de courir...

Il n'a pour seule réponse que le claquement de la porte. Je l'entend souffler depuis la cuisine avant de pénétrer dans le salon.

- Madame voulez vous un thé ?

- Non merci je vais sortir m'aérée un peu.

- Très bien.

- J'aimerais être seule alors reste ici.

Je n'attend pas sa réponse et part dans ma chambre pour mettre un vêtement plus adapté pour sortir. J'entre dans la chambre et me change rapidement. Je sors assez vite de ma chambre en arrivant directement dans le hall d'entrée.

Je claque la porte d'entrée et descend les escaliers qui mène a celle-ci. J'habite au dessus d'un petit commerce. Lorsque je sors j'arrive dans une petite ruelle, le genre de ruelle qui mène aux habitation d'arrière boutique celle-ci forme un angle avec la grande avenue. A ma gauche se trouve la petite boutique de teinturerie et de babioles. Je passe rapidement devant celle-ci pour ne croiser personne.

Je décide de passer par les petites rues de la ville. Au finale elle ressemble assez a mon village d'enfance mais en beaucoup plus grande. Les murs couleur ocre, parfois en argile rougeâtre empêche le soleil d'atteindre le sol. Certains trouvent que les ruelles sont dangereuses moi je trouve qu'elles sont reposante. Il n'y a personne, personne pour nous rappeler a quel point nous sommes seul, je ne suis pas obligée de regarder les femmes sortir entre amies ou avec leur mari, je ne suis pas entouré et au fond si seule. Ici pas de soleil qui brule les épaules, pas de soleil qui éblouit mes yeux, pas de marchand me sautant dessus car ils n'ont plus aucun moyen.

Grace a mon nom de famille j'ai certains privilège. Mon grand père était un grand historien, j'ai hérité de toute sa richesse lorsqu'il est décédé. Avant de mourir il m'a inculqué ses valeurs, sa vision des choses et surtout du monde. Il m'a montrer que même si nous haut placé vivions bien ceux qui ne faisais pas partie de notre cercle vivait très mal.

A son décès je l'ai constater, j'étais une enfant j'avais seulement dix sept ans et j'attendais bêtement qu'après sa disparition ses amis proche m'aide. Que ces gens qui m'avaient connu alors que je ne marchais même pas me trouve un endroit ou je serais en sécurité mais personne n'a daigner ne serait ce que venir lorsque l'on a creuser un trou pour sa tombe.

Je me suis alors retrouver seule, j'ai découvert cet enfant qui lui aussi était perdu quant a la disparition de mon grand père. Son jeune esclave qui se retrouvais sous mes ordres. Maën.

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La couleur de ton cielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant