chapitre 7

2.3K 234 16
                                    

Il attendit quelques secondes et vit une petite déception dans son regard. Il lui plaisait, il en était sûr et c’est tout ce dont il avait besoin. Il se pencha vers elle, à voix basse il lui dit.

Kilian : Tara est ma femme de ménage.

Elle se renfrogna et il éclata de rire.

Kilian : J’adore cette petite tête que tu fais quand tu n’es pas contente.

Elle voulu le pousser légèrement, mais il retint son poignet et la colla à lui. Le cœur de Lina battait plus rapidement, il était si proche d’elle. Pourquoi n’avait-elle pas peur ? Pourquoi aimait-elle le contact de sa peau contre la sienne ? Elle se sentait en sécurité avec lui, oui en sécurité. Cette sécurité qui l’avait quitté, il y a bien des années.

Kilian : Sache que je n’ai jamais emmené une femme ici.

Lina : Jamais ?

Kilian : Jamais !

Elle le regarda avec ses grands yeux étonné.

Lina : Pourquoi avec moi ?

Kilian : Je te l’ai dit tu es différente. Je ne saurais dire pourquoi, mais j’ai confiance en toi et je ressens le besoin d’être avec toi.

Elle lui sourit timidement et replaça une mèche invisible derrière son oreille. Sa confession était très touchante. Il avait envie d’être avec elle, étrangement elle aussi.
Ce ressenti, qu’elle n’avait pas eu depuis des années, était si fort qu’elle ne pouvait s’empêcher de l'assouvir.
Kilian : Sache néanmoins que je n’ai confiance en personne, à part Mehdi.

Lina : Laisse-moi deviner tu lui a accorder ta confiance depuis la blague du burger ?

Il rejeta sa tête en arrière et explosa de rire

Kilian : Non c’était celle de la sirène, mais celle du burger était pas mal non plus.

Elle rejoint son fou rire.

Lina : Oh mon dieu j'ai raté ça.

Kilian : Je lui demanderai de le faire pour toi.

Il s’approcha d’elle et lui embrassa la joue. Im lui souhaita une bonne nuit et partit dans sa propre chambre avant de craquer. Lina était toute chose, elle adoré sa présence et sa façon de l’apaiser. Elle, qui était toujours extrêmement stressée et angoissée, ne l’était pas quand elle était avec lui. Cela était quelque chose d’extraordinaire, elle pouvait enfin ce décontracté. Mais quand il n’était plus là ses angoisses revenait. Elle alla s’allonger sur le lit à baldaquin est s’endormi aussitôt, épuisée par sa journée de travail. Kilian, quant à lui, était allongé dans sa chambre à regarder le plafond et à penser à elle. Elle était tout simplement sublime et à chaque fois qu’il la voyait, il avait cette féroce envi de l’embrasser.
Il essayait de profiter de chaque instant pour essayer de se rapprocher d’elle doucement. Il y avait quelque chose de terrible qui avait dû se produire à New York, pour qu’elles agissent de cette façon. Lina était très craintif et toujours sur le qui-vive, il l’avait remarqué dès son arrivée. Kilian ne s’entendait pas vraiment avec les femmes, elles étaient toute superficiel, voulait des mariage avec de bons partis, mais cela n’était pas étonnant venant de Newport. Mais quand il avait vit cette petite citadine, il avait tout de suite eu envie de la connaître. Il l’avait d’abord observer, pour voir si elle était comme les autres et se rendit compte rapidement que ce n’était pas le cas.
Ce matin, Kilian avait préparé le café. Il s’était habillé d'un t-shirt blanc qui moulait ses pectoraux, qu’il travaillait par un footing chaque matin, et un jean délavé gris. Quand Lina sortit de la chambre, il fût étonné qu’elle soit toujours aussi jolie. Elle n’avait pas d’artifice, pas de maquillage. Ses longs cheveux noirs était attaché en un chignon négligé qui laissé passer quelques mèches devant ses yeux.

Kilian : Bonjour princesse.

Lina : Bonjour tu as bien dormi ?

Kilian : Oui, j’espère que toi aussi.

Elle lui sourit pour toute réponse, car elle avait extrêmement bien dormi. Sans cauchemar et sans crainte, sans angoisse. Quelque chose qui ne se produisait que très rarement ou seulement quand elle avait ses anxiolytique. Elle s’assied et il lui tendit un café. Kilian l’observait toujours avec ce beau regard, qui était pour elle était extrêmement captivant est déstabilisant à la fois.

Kilian : J’ai pris ma journée, est-ce que tu veux qu’on fasse quelque chose ensemble ?

Lina : Oui j’aimerais beaucoup.

Il en était plus que ravis.

Kilian : Tu ne travailles pas aujourd’hui ?

Lina : Non, j’ai pris quelques jours. Je suis un peu fatigué en ce moment et puis mon patron est insupportable.

Kilian :  Tu devrais démissionner.

Lina baissa le regard et commença à tirer sur ses doigts nerveusement. Cette phrase, était la même phrase que son ex avait dit pour l’isoler. Kilian s’en rendit compte tout de suite, il vit son visage se fermé.
Elle était absente, elle avait ce même regard qu’il voulait comprendre.
Il s’approcha d’elle et lui prit la main délicatement. Elle sursauta et le regarda avec un petit air apeuré.

Le lien éternel Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant