En arrivant chez moi, Elizabeth salua ma mère et ébouriffa les cheveux de mon frère en se dirigeant vers l'armoire à sucrerie.
Ma mère: Pas trop de sucre, on mange du poulet au miel ce soir!
Lizzie: T'inquiète pas Cici!
Elle prit la boîte de biscuit et alors que ma mère allait protester elle lui colla un bisou sur la joue et sortit en courant de la cuisine. On entendit ses pas monter l'escalier puis ma porte de chambre se refermer, ma mère me regarda, frustrée. Je pris une pomme dans le réfrigérateur. Puis je montai dans ma chambre où je trouvai Lizzie en train d'engoufrer des Oreos comme une truie.
-Lizzie! Ccombien de fois je t'ai dit de ne pas faire ça!?
-Désolé...
-Ça fait un mois que je te dis de m'en laisser quand tu manipules ma mère!
-Je sais.. Je t'en ai laissé trois, si ça t'intéresse!
Je me précipitai vers le lit et engloutis les trois biscuits promis. «Ça s'améliore..» dis-je la bouche pleine. Une fois le bavardage quotidien fait, nous décidâmes de choisir le soir même ce que nous allions porter le lendemain. Grâce aux goûts vestimentaires hors du commun de Lizzie, nous serions inoubliables.
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LE LENDEMAIN... :
-Zoeyyy réveille toi!
-jdl fléme caisnce dn...
-Je sais que tu veux pas te réveiller mais il faut se préparer pour le nouveau..
Dès qu'elle prononça ce dernier mot, je sortis de mon lit. En riant elle me sortit ma tenue. Éblouie, je lui dis:
-C'est pas ça qu'on avait choisi hier!
-Je sais.
Bouche-bée, j'enfilai la robe de cuir hyper moulante qui mettait les quelques formes que je possédais en valeur, elle était ouverte dans le dos en V jusqu'à la taille et avait des manches courtes. Elle était assez longue, jusqu'aux mi-mollets je dirais. Elle me donna mes converse en Jeans pour que ça ne soit pas trop chic et j'enfilai une veste en Jeans. Puis nous finîmes de nous préparer pour aller à l'école. Quand j'embarquai dans l'autobus et que je vis tout le monde me dévisager, une angoisse terrifiante m'envahis. Et si les gens me trouvait laide, ou trop audacieuse? Une claque sur les fesses de Lizzie me fit remarquer que je m'étais arrêtée en plein milieu de l'allée. Assises dans un banc, moi et Elizabeth parlions de tout et de rien en essayant de ne pas prêter attention aux papillons dans nos estomacs...
Quand nous dûmes descendre du véhicule jaune, je remarquai tout de suite la voiture noire ressemblant à un corbillard. Elle n'appartenait à personne de l'école. Je connaissais tout le monde à l'école car cette dernière était située dans le petit village qu'était le notre. Je sentis des sueurs froides couler le long de ma colonne vertébrale et je le vis. De dos un capuchon de veste sur la tête, comme pour passer inaperçu. Je pouvais voir sa musculature et la largeur virile de ses épaules. Je ne le connaissais pas, mais déjà je l'aimais...
En arrivant en classe, je remarquai la place vide derrière la mienne. Probablement que le proviseur viendrait le présenter. Comme de fait, deux minutes après la cloche le nouvel élève entra. Ce fut le vrai coup de foudre, ses cheveux blonds bouclés élégamment me firent fondre et ses yeux doré comme de l'or me recouvrirent le coeur. Il avait des traits fins mais virils et une bouche aux traits anguleux. Dès qu'il entra, l'air se raréfia, j'eus soudainement chaud et une odeur de feu de camps douceâtre me parvint. L'inconnu ne détachait pas son regard de moi, et je le fixais en retour sans sourciller. Je n'entendis même pas le monologue du directeur. Tout ce dont je me rendais compte c'était que mon coeur battait beaucoup trop rapidement. En passant près de mon bureau il me frôla tout en déposant un papier plié en quatre sur mon pupitre. Je l'ouvris et je lis:
< Douce comme la neige
Froide comme l'été
Avec ses cheveux d'écorce
Et ses yeux venteux
Mon coeur de métal ardent
Fond devant un être si charment,
P.s. J'adore ta robe. >
Abasourdie, je répondis :
< Je ne t'avais vu que de dos
Déjà je devinais que tu étais beau
Charment oui,
Arrogant non,
Quand tu entres mon coeur cri
Je n'entends donc pas ton prénom
P.s. Je ne suis pas très douée en poèmes.>
Il ne me renvoya pas de papier mais je devinais qu'il écrivait, il écrivit jusqu'à la cloche, et il me donna le papier:
< Dequoi tenir jusqu'au prochain cours:
L'été est sophistiqué
L'hiver est sexy
L'automne est joli
Le printemps est charmé
Si je suis le printemps,
Tu est le reste de l'année
En étant de plus,
La femme dont je m'éprenais,
M'éprend
Et m'éprendrai
Jusqu'à la fin de mes jours...>
Lizzie m'interrompit dans ma lecture et me dit:
-C'est grâce à la robe de cuir de ta mère!
- DE MA MÈRE?
-Je.. et bien.. je fouinais dans ses affaires et.. Je l'ai trouvée!
- Mais Lizzie ma mère à des goûts terribles t'a vu ses vêtements qu'elle porte?
-Oui, mais j'ai aussi vu sa garde-robe et la moitié de mes vêtements viennent de là!
-Mais..
-T'a fait fureur Zo! Arrête de te creuser la tête et vit le moment présent..
Je ne répondis pas et me dirigeai vers les toilettes où je passai le reste de la pause à boire les mots du garçon qui, je le savais maintenant, s'appelait Hayden. Dès que la cloche sonna, je me précipitai vers la classe et me mis à écrire, à la fin du cours de math, je n'avais toujours pas fini. C'est après le dîner seulement que je le déposai sur son bureau. Je l'entendit rire lorsqu'il vit que ma lettre était vide excepté un poème de 4vers :
< Une fille dans une robe sexy
Éprouve un amour infini
Pour un ange aux cheveux d'or
Qui serait beau même mort...>
Il m'envoya un papier avec son numéro de téléphone et ça disait : texte-moi quand tu auras le temps...
Folle d'amour je ne pouvais déceler les étrangetés de notre "relation".
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Les novices des éléments
General FictionJe commençais à peine à remarquer des petits détails bizarre autour de moi, lorsqu'un vieil homme tout décrépis essaya de me tuer... Il disait que j'étais comme.. Eux? Il crachait ce dernier mot avec tant de haine que je restai pétrifiée alors qu'il...