Explications

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BONJOUE GENTES DAMMES ET GENTILSHOMMES! C'est moi, l'auteure de ce livre. Je vous annonces en primeur mes examens de fin d'année! Ils auront tous lieu dans le trois semaines prochaines et à part ce chapitre-ci, j'ai pensé laisser un suspense de sorte que vous vouliez encore lire l'histoire. J'aimerais que vous vous manifestiez parce que je sais que vous êtes beaucoup à me lire anonymement. Je vous laisses donc sur un BONS EXAMENS je vous aimes, mais surtout, je vous laisses sur ce chapitre plein d'action!

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Je marchais dans la forêt. Je les cherchais. Ne me demander pas pourquoi car sur le coup je ne m'en souvenais pas.
L'urgence de les retrouver emplissait mon esprit peu à peu et je me mis à courir sur le sol boueux. J'étais nue pieds et pourtant seul la douleur lacinante de leur absence occupait mon esprit. Je m'enfargeais, tombais , mais me relevais toujours sans me préoccuper de la boue sur mes vêtements ou des multiples entailles qui souillaient mon corps. Je voulais les voir. Non pire, je DEVAIS les voir. Il le fallait pour ma survie, pour ma santé mentale. Tout à coup je m'arrêtai. L'oreille aux aguets. Il me semblait avoir entendu une branche craquer.
Comme pour confirmer mon intuition, une autre craqua. Ça venait de derrière moi et lorsque je me retournai vers l'endroit d'où semblait provenir le son, une gigantesque bête me sauta à la gorge...
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Je me réveillai en sursaut. J'étais perdue. Mon lit n'était plus du tout confortable. Je me souvenais de presque tous les détails de mon rêve. Excepté l'identité des personnes que je cherchais. J'ouvris péniblement les yeux. J'avais l'impression bizarre d'être gluante. Lorsque mes yeux de furent adaptés à l'obscurité je ne compris pas vraiment. Je n'étais plus du tout dans ma chambre. J'étais dans un genre de tanière. Il y avait des ossements partout!
Je paniquai définitivement lorsque j'aperçus la bête de mon rêve. Elle était terrifiante. Elle avait un poil noir comme la nuit et des yeux verts perçants. Ses yeux me transmettaient des ondes très négatives. Il y avait en leur centre une lueur féroce et affamée qui me laissait croire que mes os allaient bientôt rejoindre ceux sur le sol.
Je voyais la salive suinter sur le côté de sa gueule pleine de dents pointues. Ses crocs étaient sur-développés et finir de me terrifier.
J'attendis nerveusement les derniers instants de ma vie en regrettant de ne pas avoir mieux vécu et pourquoi pas d'avoir développé les "pouvoirs" des colorés?
Lorsque je sentis ses pattes me retenir sur le sol je sus que ce serait la fin. Je sentais son souffle sur mon visage et j'entendis sa mâchoire craquer alors que la bête ouvrait grand la gueule. Je n'attendis au pire. Soit qu'il commence par un bras et que ce soit douloureux.
Je ne m'attendis pas du tout à sentir sa langue humide et râpeuse me lécher la joue.
J'en fus si surprise que je laissai échapper un cri. Un cri qui alerta toute la meute. Je n'avais pas prévu qu'il y aurait d'autre bête. Seulement ils ne me voulaient pas de mal. En fait il me léchèrent tous une partie du corps. À la fin la sensation d'être gluante m'importait peu. Je riais fort et les flattais.
J'aurais pu mourir cette nuit là. Je me demandais par contre pourquoi mon rêve avait été réel. Car il m'était dorénavant évident que j'avais de moi-même ,inconsciemment , quitté ma chambre et courut dans les bois.
Alors que je me posais cette question une femelle approcha son museau de moi et j'y posai ma main pour la remercier ne pas m'avoir dévorée.

La nature appelle toujours ses semblables.

Je sursautai perdant ainsi le contact avec la femelle.
-Qui a parlé? , demandai-je.

Comme personne ne me répondait je crus à une hallucination. Après tout j'avais bien marché et courut dans la forêt sans m'en rendre compte! Je posai ma main sur le museau insistant d'un mâle.

C'est nous qui te parlons. N'ENLÈVE PAS TA MAIN! Je suis désolé de crier mais écoute-moi. Julie parle en énigme. Ce qu'elle voulait dire c'est que nos origines ressortent un jour. Pour les tiennes c'est aujourd'hui. On a dû te dire plusieurs choses erronées dans le genre : tu es une colorée, il n'y a que deux clans, les noirs sont tous méchants... et bla-bla-bla! Mais c'est faux.

-Qui parle ? , répétai-je.

C'est moi. La bête comme tu dis.

-Je n'ai jamais dit ça! , qui êtes vous?

Tu l'as pensé. Nous sommes des croisés, communément appelés Bestas. Nous sommes le troisième clan. Nous sommes composés de ceux qui divergent des convenances. Les gentils et honnêtes noirs, les espiègles et méchants colorés, et les croisés.

-Je... Parle à une bête... , essayai-je de me convaincre.

Oui. Bestas c'est mieux. Moi c'est John. Si tu veux nous entendre pour le moment il faut un contact physique avec notre museau. Mais ça s'arrangera. Le jour on est pas des Bestas. On est des croisés. Tu comprendras quand tu verras. Pour le moment Josh t'a attrapée un peu fort alors il te fait du sommeil, couche-toi sur mon flan tu t'endormiras aussitôt.

J'étais déboussolée et donc j'écoutai le Besta.

Bonne nuit Jane...

Et je m'endormis.

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Je me réveillai à cause d'un coup de langue. Un mini Besta s'étendait devant moi, tout mignon. Je posai ma main sur son museau et il me demanda de jouer avec lui. Seulement, une femme arriva et dit à la petite bête de me laisser tranquille. Lorsque je me retournai pour dire à la femme qu'il ne me dérangeait pas le moins du monde, je restai bouche bée.

-Chérie, on doit parler de ta mort.

Les novices des élémentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant