Chapitre 4 : Les Potters

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Bonjour ! Présentement, je vous présente plus ou moins fièrement le chapitre 4 ! Ici on fera la rencontre de la célèbre et ancienne famille Potter...

Bonne lecture !

LWL.

"La perte d'un ennemi ne compense pas celle d'un ami."

Abraham Lincoln

1999 :

Et elle prononça une dernière phrase avant que la mort ne soit venue la récupérer.

- Après ça, Harry, tu joueras, pour moi. Tu ne me verras pas... mais je jouerais juste à côté de toi...

Et ses yeux se fermèrent, lorsqu'une voix se fit entendre derrière Harry.

- Alors ? Tu admires mon œuvre Potter ? Dis-moi donc ce que tu en penses...

Harry se releva d'un bond, laissant sa colère prendre le dessus. Il coinça Abraxas Malfoy contre le mur, la baguette contre sa gorge. Malfoy ricana :

- Que comptes-tu faire maintenant ? Que peux-tu faire contre moi ? Ton amie est morte ! Ton amie n'ouvrira plus jamais les yeux !

- Je vais te tuer, prononça doucement Harry, alors que son souffle se faisait plus rapide. Tu ne sortiras pas vivant d'ici !

- Tu n'as jamais été capable de tuer ! Tu n'as jamais réussi à le faire, parce que tu es faible, Potter ! Faible !

- Et bien cette fois je le ferais ! Pour Hermione, je la vengerais !

- Et bien, prouve-le, Potter !

- Avada...kedavra..., finit par souffler Harry.

Alors qu'Abraxas rendait son dernier souffle, les yeux écarquillés de stupeur, comme ne croyant pas à ce qui venait de se passer. Harry tomba au sol, les larmes coulant sur ses joues. C'était le premier meurtre d'Harry Potter.

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1976

- Bonjour Sirius ! s'exclama la femme en question. Comment vas...Oulla ! je crois que j'ai des hallucinations. Il y a bien deux Sirius ?

- Mmm, Euphemia, répondit Sirius, c'est mon jumeau. D'ailleurs, les présentations ! Euphémia je vous présente Aries Cepheus Black, destiné à devenir l'héritier Black avant ce soir.

A ce moment Aries lui jeta un regard légèrement amer, si Sirius savait seulement la vérité...Mais Sirius continua, ne remarquant même pas le regard de Aries.

- Aries, voici Lady Euphémia Cylindra Joneys Potter, la mère de mon meilleur ami, comme tu l'auras deviné, James Fleamont Potter.

Aries hocha simplement la tête en signe de bonjour à Euphémia, alors que l'on entendait une voix dire...ou plutôt crier :

- Quelqu'un m'a appelé ? demanda la voix de James, quand il arriva enfin il sourit. Ah Sirius, que fais-tu de beau ici ?

Il s'arrêta pendant quelque seconde, regardant avec un air dégoûté Aries, et répliqua enfin :

- Black ? Tu fous quoi ici ?

Aries dit de façon que seul Sirius l'entend.

- Je te l'ai bien dit ! Je ne serais pas accepté, je vais y aller.

Aries commençait tout juste à se tourner dignement pour partir lorsque Sirius lui attrapa le poignet.

- Oh non, tu n'iras nulle part ! Si tu y vas, et bien je resterais avec toi ! s'écria-t-il, cette fois les deux Potter l'avaient entendu.

- Mais Sirius, raisonna Aries calmement comme parlant à un enfant, James est comme un frère pour toi, et je ne peux pas...

- C'est toi qui es mon frère ! C'est toi le frère que je n'ai pas appris à connaître, et dont j'aimerais le faire, finit Sirius en lui souriant légèrement.

Aries ne lui rendit pas son sourire, sachant qu'il ferait plus une grimace qu'autre chose, et accepta finalement. Euphémia les fit rentrer dans le salon, en expliquant qu'il leurs expliqueraient tout dès qu'ils seraient installés. Le salon des Potter était immense. Un canapé en cuir rouge était posé sur un tapis aussi blanc que la neige. En face, il y avait une grande cheminée dont le feu allumé qui illuminé les photos sorcières posées sur une étagère plus lointaine. Ces photos représentaient James de sa naissance jusqu'à aujourd'hui. De l'autre côté, deux grandes portes-fenêtres qui donnait sur un grand jardin surplombés par un coucher de soleil, laissant quelque rayons de lumières orange ou rouge s'infiltrés dans la pièce. Dès qu'il fut proche du canapé, il put distinguer une touffe de cheveux noir ébouriffés qui dépassés largement, il se demanda même comment il avait fait pour ne pas le remarquer.

Quand il leva les yeux, il sourit en voyant son fils et Sirius, mais quand il vit Aries, son sourire tomba immédiatement, alors qu'il plissait les yeux en demandant :

- Que fait-il là ? Pourrait-on m'expliquer ce qu'il se passe ?

- Je n'en sait pas plus que toi Fleamont.

C'était Euphémia qui avait répondu en entrant dans le salon avec un plateau où était posés dessus cinq verres de jus de citrouille, accompagner d'une assiette de biscuit.

- Asseyez-vous les garçons, et expliquer moi ce qu'il se passe, continua-t-elle.

Ils s'assirent. Aries lança un regard de reproche à Sirius, qui lui répondit avec une moue moqueuse. James regarda l'échange d'un œil jaloux et demanda :

- Vous pouvez m'expliquer ?

- Oui, commença Aries, enfin non. Tu sais quoi ? Sirius je te laisse le plaisir de le faire.

- Non, non, non ! Toi aussi tu as des choses à m'expliquer ! se défendit Sirius.

Aries prit le verre qu'Euphémia lui tendait avant de répondre.

- Bien. Nous avions eu une réunion de famille, comme tous les étés, et, dit-t-il en laissant un petit moment de silence plané. Nous avons fugué.

- Pourquoi est-ce que, toi, tu as fugué ? Je veux dire, Sirius, je comprends, mais, toi ? demanda James.

- Je n'ai jamais voulu, répondit-t-il en le regardant dans les yeux, de cela.

- Cela quoi ?

- Être mangemorts, tué des gens, les faire souffrir... Je ne pense pas que les nés-moldus sont forcément inférieurs aux sangs purs. Il y en a certain qui en valent la peine. Je suis juste...

- Juste quoi ? le pressa Sirius.

- Juste, je ne pouvais plus. Je ne voulais plus de ça, et j'ai entendu parler du fait que tu fuguerais, alors je t'ai suivi, en espérant simplement que tout ça se passera bien.

- Tu as oublié quelque chose, répliqua Sirius.

- Qu'est-ce que j'aurais oublié ?

- Tu n'as même pas tremblé quand Abraxas Malfoy tu as lancé le Doloris !

Les Potter le regardèrent, les yeux écarquillés. Mais Aries ne répondit pas.

- Alors ? s'impatienta Sirius.

Aries pinça ses lèvres avant de simplement répondre :

- Je n'ai pas à te répondre.

- Pourquoi ?

- C'est personnel...trop personnelle.

Sirius souffla, puis dit :

- Bien.

- Les enfants, commença Euphémia, allez-vous coucher. Il fait vraiment tard, on en parlera demain.

Alors que James et Sirius l'accompagnait vers la chambre où il séjournerait, il sentait le regard des adultes le suivre jusqu'à qu'il ne soit plus dans leurs champs de vision. Il sut immédiatement que son séjour ne serait pas une partie de plaisir.

Le Souffle Du Temps ( Tome 1 )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant