Le Souffle Du Temps ( Tome 1 )

Chapitre 30 : Je jure solennellement que je serai toujours à tes côtés.

Et voilà ! Je vous présente enfin les deux chapitres que j'ai pris tant de temps à écrire ! En espérant que ça vous plaira... Parce que c'était siiii compliqué !

Bonne lecture !

LWL.

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1976 :

James regarda sa montre, lui montrant l'heure. Il était 0:19. Son père lui avait promis d'arriver à minuit pile. Habituellement, le brun ne se serait pas inquiété : les Potter étaient d'éternel retardataire, c'était bien connu. Mais, au vu de la situation actuelle, il savait que son père aurait tout fait pour arriver à l'heure, et même en avance.

On toqua à la porte, et s'il n'était pas dans un tel état de catatonie, il aurait sûrement sursauté, perdu comme il était dans ses souvenirs. Il leva à peine son regard vers la porte lorsqu'elle s'ouvrit dans un faible grincement, et ce ne fut que lorsque son père parla qu'il se fit la remarque qu'il était enfin arrivé.

- James ?

C'était bien la première fois de sa vie qu'il entendait la voix de son père se casser ainsi, et sa gorge se noua, comme si on la serrait de toute les forces pour l'étrangler. Et en effet, cette main invisible qui se resserrait sur sa gorge y parvenait presque : son souffle se raccourcit dangereusement alors qu'il fermait fortement les paupières, cherchant à perdre contact avec la réalité.

Une pensée le percuta presque avec violence, alors qu'il réalisait.

Ma mère est morte.
Ma mère est morte.
Ma mère est morte.

Sa tête commençait dangereusement à tourner, puis deux grand bras entourèrent son corps et presque immédiatement, son cœur s'apaisa, et ses battements reprirent petit à petit le rythme auquels ils étaient habitué.

- Ton père est là, James. Je ne bougerai pas. Je resterai à tes côtés, d'accord ? Jusqu'à ce que tu sois prêt.

James se détacha, fronçant les sourcils alors qu'il fixait Fleamont droit dans les yeux.

- Jusqu'à ce que je sois prêt ? Je ne veux pas être prêt... Tu n'as pas le droit de partir, même quand je serai prêt.

L'adolescent le fixa durant quelques secondes, le regard sérieux. Puis, hésitant, il murmura :

- Je veux que tu sois là jusqu'à ce que mon première enfant soit prêt, au moins.

D'un petit sourire, Fleamont rassura son fils. Il ferma la discussion d'une dernière phrase, avant qu'il ne parte tout deux vers le bureau du directeur pour utiliser le réseau de cheminette :

- Ça, ce sera ton rôle, mon fils. Tu seras celui qui devra être présent jusqu'à ce que la chair de ta chair soit prête.

Le brun ferma les yeux, se laissant reposer contre le torse de son père pour quelques minutes encore.
Il n'était pas prêt à retourner au manoir. Pas avec l'absence de sa mère qui y pèserait comme jamais.
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Un pas.

Un autre.

Un pas.

Un autre.

Un petit cliquetis qui résonne dans le bois.

Un pas.

Un autre.

Une odeur familière.

Un saut.

Du sang.

Juste un Propinquus incontrôlable.
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