Chapitre 18 : Narcissa

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1976 :

Il sursauta, regarda l'horloge lui faisant face. Voyant une lumière bleu, il se tourna et vit Album :

- Tu n'as que ça à faire de me regarder dormir ?

- Salut, je vais très bien et toi ? Sinon, et bien non. Je viens d'arriver. Je pensais que tu étais déjà éveillé.

Il y eu un instant de silence avant qu'Album ne demande :

- Pourquoi t'es-tu réveillé si soudainement ?

Aries se rallongea puis commença à lui raconter :

- J'ai repris des souvenirs avec Narcissa...

Flashback :

Narcissa Black, jeune fille de huit ans, venait de sortir de la cheminée, dans le salon de son oncle. Ne faisant pas attention aux cris de sa tante, elle monta rapidement les escaliers, se retrouvant en face de la porte de la salle de bain. Elle appuya sur la poignée mais la porte ne voulait pas s'ouvrir. Alors qu'elle entendait des pleurs de l'autre côté, elle cria :

- Aries, Aries ! Ouvre cette porte s'il te plaît ! Je vais t'aider ! Ouvre s'il te plaît !

Les larmes coulaient sur ses joues, alors qu'elle entendait son ami gémir de douleur.

- Aries, s'il te plaît...Ouvre-moi ! Je veux juste t'aider ! Je sais qu'ils t'ont encore fait mal !

Elle entendit enfin la voix du garçon de l'autre côté de la porte.

- Cissa, part...

- Je ne te laisserais pas ! Je t'ai ramené des choses pour te soigner !

- Cissa... Tu n'as pas à me voir comme...comme ça !

- Ce n'est pas comme si c'était la première fois, Ries.

- C'est moi, qui est sensé te protéger...pas l'inverse Cissa...

- Non, Ries, on s'entraide. C'est différent.

Elle entendit le cliquetis de la porte, signe qu'elle venait de s'ouvrir. Elle ouvrit la porte, et pleura encore plus en voyant dans quel état était son cousin. Elle se dépêcha de s'affairer en sortant les potions nécessaires du sac qu'elle avait amené.

- Que t'ont-ils fait aujourd'hui ? demanda doucement Narcissa.

- Le fouet...et. Et le doloris...

- Et quoi d'autres ?

- Rien d'autre !

- Aries, soupira-t-elle, si tu ne me dis pas tout je ne pourrais pas te soigner correctement.

- Des sorts de coupures et...et...

- Et quoi Aries ?

- Ils...ils m'ont obligé à tuer Cinda ! Ils m'ont lancé l'imperium et ils m'ont obligé à la tuer...

- Oh, Aries...

- C'était elle qui m'avait élevée ! C'était elle qui s'était occupée de moi...

Elle le serra contre lui, lui caressant le dos, quand soudain Aries sanglota :

- Je ne suis même pas digne d'être leur fils...Et Sirius, il ne remarque rien !

- C'est eux qui ne sont pas digne d'être ta famille !

- Je suis désolé, Cissa. Tellement désolé...

- Ce n'est pas à toi de t'excuser...répondit-t-elle avec un faible sourire, alors que Aries s'endormait épuisé sur son épaule.

Fin du Flashback.

- Et ça s'est arrêté là.

- Je m'en rappelle à présent... J'étais tellement jeune.

- Qui est Cinda ?

- La victime de mon premier "Avada Kedavra".

Il y eu instant de silence avant que Aries ne reprenne :

- Ça, je l'avais compris.

- Autrement dit, elle est l'elfe de maison qui a pris soin de moi, m'a nourri et appris tout ce que je devais savoir.

Ne sachant pas quoi dire, il se leva et se dirigea vers sa valise, puis après qu'il eut récupéré les habits dont il aurait besoin pour cette journée, il se tourna vers Album et fit lentement :

- Narcissa Black est une personne intéressante, en effet.

- Alors ? lui demanda James.

- Alors quoi ? répondit de façon plus agressive Sirius.

James passa la main dans ses cheveux en voyant que Sirius n'était pas d'humeur, mais en tout bon Gryffondor qu'il était, il n'attendit pas avant d'étaler sa curiosité :

- Pourquoi n'était-il pas là ? Où était-il ? Qu'a-t-il fait ?

- J'en ai fichtrement aucune idée Sherlock. Tout ce que j'ai appris, c'est que j'ai été un énorme salaud.

Ils marchaient vers le cours de Potion, et alors que Sirius venait de prononcer cette phrase, une réponse vint :

- Oh, tu viens de t'en rendre compte ?

C'était Lily. Lily à la grande bouche. Lily, la langue de vipère, Lily, la personne qui avait battu le record du monde de gifle donné. Oui, Lily Evans. Elle continua :

- Tu devrais me donner le nom, la maison et l'année de cette personne que je puisse l'épouser pour l'intelligence dont il fait preuve. Sérieusement, peu de gens de nos jours vois que tu es un véritablement idiot - ainsi que Potter qui rentre aussi dans le lot - alors que ça se voit comme Dumbledore qui fait irruption dans ma maison pour dire que je suis sorcière.

- Tout doux, tout doux, Evans. On ne t'a rien fait que je sache, donc tu n'as aucune raison de...commença James, avant de se faire couper par Marlène, une fille aux yeux bleu frappant à la gauche de Lily.

- Hum hum, commença-t-elle de façon théâtral. Et bien, pour commencer, vous êtes soupçonné par notre chère détective d'avoir prévu une blague pour cet après-midi d'après le bruit que vous avez fait cette nuit dans la salle commune.

James et Sirius se lancèrent un coup d'œil complice, avant que le second ne reprenne :

- Tu vois, je t'avais dit que malgré toute les choses que tu peux avoir dans ton sac de Maraudeurs, tu ne peux tromper l'ouïe de notre charmante camarade.

- Oh, continua James avec de grand gestes. J'avoue que tu as raison très cher, et tu sais combien c'est difficile d'admettre cela. Surtout que mon orgueil, plus grand que....

- Celui de tout l'univers réunis, on sait Potter. Maintenant ferme-là, les Serpentard arrivent.

- La préfète à peur pour son image ? demanda malicieusement Remus qui arriva derrière Lily.

Elle se retourna, surprise, puis lui sourit :

- Hey Remus !

James fronça les sourcils, et s'écria :

- Pourquoi tu me souris pas, à moi quand je te salue ?

- Parce que tu n'es pas mon ami, et que je dirais même que tu es le contraire ?

Il afficha une moue boudeuse, et alors que Sirius le réconfortait en lui tapotant fortement l'épaule et le forçant à avancer vers la classe de Potion.

- Qu'est-ce qu'ils sont idiots, ces deux-là, soupira Aries qui avait regardé le spectacle de loin avant de rentrer en classe à son tour.

Le Souffle Du Temps ( Tome 1 )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant