19 Nuances de Vladia

#11 Super Kawaii

De longs cheveux blonds ondulés qui tombent en cascades sur ses épaules,de grands yeux azurs discrètement maquillés au regard doux, des pommettes rosées, un ruban rouge qui retient quelques mèches de cheveux dégageant ainsi son visage. Un ras le cou noir certi de dentelle blanche pare un cou gracile. Un chemisier à manche courtes noires poursuivit par une jupe courte évasée à volant de la même teinte habille la silhouette féminine. Le tout surmonté par un tablier blanc finement ouvragée. Les deux jambes sont parées de collants blancs liserés de noire et de deux escarpins noires. Les fines mains sont enrobées de deux gants de soie noirs liserés de blanc. A l'entrée la clochette sonne annonçant une cible pour Vladia, la seule européenne de ce café new-yorkais particulier. Fréquenté par des hommes d'affaires et autres riches l'établissement propose des prestations particulières dans le plus strict respect des règles: l'animatrice porte l'uniforme réglementaire, les boissons sont délivrées dans la plus strict tradition japonaise en particulier le thé, et les dames distraient les consommateurs sans outre passer les règles de la pudeur. Vladia accueille le client avec un sourire adorable et l'amène dans sa loge privée. Un air parfaitement candide au visage, et le client s'amuse des rougissements et de sa pudeur. Pudeur feinte mais elle est bonne actrice. Vladia ne s'amuse pas à être mignonne, adorable, kawaii. Ce n'est qu'une façade bien trompeuse. Elle n'en veut pas à leur argent. Ces hommes influent et intouchables sont ici bien enclins à se confier. Elle veut leurs informations et leurs secrets. Parce que quelque part se dessine un bien sombre avenir et ils ont une part a jouer dedans. Mais Vladia est têtue. Assez pour endurer ce foutu costume et jouer la poupée de porcelaine niaise pour obtenir ce qu'il lui faut pour contrecarrer l'avenir funèbre. Alors elle glousser bêtement. Elle les amadou, et petit à petit leur retire ce qu'elle veut puis un beau jour ils disparaissent alors que la maid blonde s'est évaporée.