Je me réveille un peu perdue. À côté de moi, le lit de Tristan est déjà fait. Lorsque je me lève, j'aperçois un petit déjeuner complet posé sur un plateau près de la fenêtre. Je pars prendre une rapide douche et à mon retour dans la chambre, mon compagnon m'attend, assit dans un grand fauteuil éliminé. Il lève les yeux de son livre et me toise. Il semble de mauvaise humeur. Je mange en silence, en essayant de lire la quatrième de couverture du livre de mon ami.
Même quand il boude, il est super sexy ! Ses abdos se dessinent merveilleusement bien sous son tee-shirt.
Une fois que j'ai fini de manger, il se redresse sans un mot et sort de la chambre. Je le vois qui m'attend dans le couloir. Je me lève précipitamment et range mes affaires pour ensuite le suivre. Il se retourne, prend mon manteau et me le jette à la figure. Le sien est déjà sur ses épaules. Je le suis dehors où la bruine glacée me fait immédiatement frissonné. Il marche jusqu'à la forêt, dans une clairière que nous avions repéré la veille.
Il me lance une épée et dit :
"Je sais que ton arme de prédilection est l'arc mais dans un combat, tu choisis rarement ton arme. Après t'avoir entraîner à l'épée, je t'apprendrai à te servir de ton poignard et c'est seulement à la fin de la journée que tu t'occuperas de ton arc. Se sera comme ça tout le temps où nous resterons ici."
Nous enchaînons des passes, des bottes et des feintes toute la matinée. Quand vient l'heure du déjeuner, il fait apparaître un pique-nique, immédiatement humide à cause de la pluie. Il mange aussi silencieux que le reste de la journée. Il a l'air sombre et ai dans ses pensées. Je ne dis rien mais j'avoue que ça commence à m'agacer, aussi beau soit-il. Nous passons ensuite le reste de la journée à nous entraîner au poignard et pour moi, à l'arc.
Nous passons deux jours à reproduire le même manège. Lui ne répondant pas et moi, toujours à le regarder avec admiration (même si je ne l'avouerai pour rien au monde ).
Aujourd'hui, le temps est vraiment à l'orage, la pluie tombe averse et détrempé tout au bout de quelques secondes dehors. Le vent est tellement puissant qu'il nous envoie de la terre dans les yeux. Mes pieds s'enfoncent jusqu'aux chevilles dans l'humus.
Tristan, imperturbable, m'oblige à tirer sur des cibles à 50 mètres alors que la nuit commence à tomber. Ma flèche passe 5 mètres à côté de la dernière cible. Dans les sous-bois, on entend un Aïe ! retentissant qui provient de l'endroit supposer être l'impact de la flèche.
Un homme sort d'entre les arbres en arrachant la flèche de son épaule. Elle se consume ensuite lentement entre ses mains gantées. Comment d'écrire cet homme ?
Sombre serait le mot qui convienne le mieux.
Ses cheveux sont noirs corbeaux, ses vêtement sont noirs et ses chaussures sont noirs. Cet accoutrement contraste parfaitement avec sa peau blême. La seule note de couleur est le vernis rouge sang qui recouvre ses ongles. Ses cheveux sont mi-longs et gras. Il porte un anneau à l'oreille gauche.
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La nouvelle déesse de l'Olympe
ParanormalLya Artemys a toujours aimé regarder la lune mais lorsque celle si commence à lui parler, elle découvre que son destin est bien moins banal que ce qu'elle le pense.