Tristan

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Je me réveille avec une douleur insupportable à la tête. Je suis allongée sur une surface moelleuse. Une lumière vive filtre à travers mes paupières.

J'ouvre les yeux et regarde autour de moi. Je me trouve dans ce qui semble être un salon. Je suis installée sur un canapé bordeaux légèrement défraîchi. Devant moi, il y a une table basse posée sur un tapis -très à la mode- plus loin, un feu se consume lentement dans la cheminée en brique. Le tout donne un ensemble très chic. Quelqu'un a posé un verre d'eau, visiblement à mon intention, sur la table basse en acajou.

Je me lève en faisant tomber la couverture que j'avais sur les épaules. La maison semble vide mais j'essaie quand même d'être discrète. Je fais quelques pas mais une douleur horrible me vrille la tête. Je me rassois et tourne la tête, ayant repéré un miroir à ma gauche.

Je suis pâle et j'ai une énorme bosse sur le côté de la tête. Du sang séché s'écaillait sur ma joue. J'attrape le verre et bois l'eau d'un coup. Je suis un peu gênée que quelqu'un puisse m'avoir vu comme ça.

Soudain, j'entends des clés tourner dans la serrure de la porte d'entrée que j'aperçois à travers le couloir. Un homme apparaît dans l'encadrement de la porte. C'est cet homme. L'homme qui m'avait regardée si fixement dans le parc. Il m'observe surpris.

"Je ne m'attendez pas à ce que tu sois déjà réveillée.
- Qui es-tu ?
- Je m'appelle Tristan. Je t'ai sauvé !"
Il dis ça avec un air tellement fier que ça me fis rire.
"Quel était cette chose ?
- C'était un enfant de Ladon et de la Chimère, Astyánax.
- Que faisait-il chez moi ? Et qu'est-ce que toi tu faisais chez moi ?!
- Je ne sais pas et je t'ai suivi...
- Pourquoi ?
- J'ai vu ton aura de demi-déesse et tu avais l'air terrifiée.
- Oh !"

Je l'ai accusé alors qu'en faite, il m'a simplement aidé. Je devrai peut-être penser à retenir mes réactions excessives. Il s'assoit à côté de moi et m'explique qu'il m'avait suivi à quelques minutes de distance :

"Quand je suis arrivé chez toi, il n'y avait aucun bruit. J'ai visité toutes les pièces et j'ai fini par te trouver dans la chambre de ton père -je crois- Astyánax s'apprêtait à te manger. Il ne m'avait pas vu, du coup, je l'ai transpercé d'un coup d'épée et je t'ai emmené chez moi. À mon avis, il n'est pas venu tout seul, il avait une mission.
- Il est mort, je n'ai plus de soucis à me faire !
- Non, parce que la personne qui veut ta mort va sûrement envoyer un autre monstre. En plus, on ne peut pas réellement tuer un monstre. Ils retournent dans le Tartare et se régénèrent puis repartent dans le monde."

Je pousse un soupir agacé. Pourquoi faut-il que ma vis soit si compliqué ?

Tristan se lève et pars me préparer à manger. Il m'apporte un plat de pâtes que je dévore. Puis je me rendors  en regardant la télé qu'il avait allumé pour me distraire.

La nouvelle déesse de l'OlympeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant