L'enfant Prince

25. Mystère(s) et boules de gommes sucrées

Vers le milieu de la nuit, voyant qu'Harry n'arrivait toujours pas, Merline se leva.

- Rentrons. dit elle. Il ne viendra plus maintenant.

Mais le Drago du souvenir resta assis, les bras autour des genoux en disant qu'il attendrait le temps qu'il faudrait et qu'il avait confiance en Harry.

Celui-ci se sentit alors très mal pour son être cher. Il avait dû avoir si mal au cœur !

Le garçon à lunette se maudissait intérieurement d'avoir oublié son rendez-vous et se dit que s'il arrivait quoi que ce soit à Merline, il ne se le pardonnerait jamais !

Cette dernière, certainement à bout, s'énerva et sauta à terre.

Elle attrapa alors le jeune homme aux yeux gris par le col, le forçant à se relever.

- Écoute Drago, mon chat n'est toujours pas rentré non plus, et il compte autant pour moi qu'Harry compte pour toi ! Mais rendons nous à l'évidence, les deux nous ont laissés tomber !

Ce fut au tour de Drago de s'énerver, rendu agressif par le manque d'Harry.

- Ne dis pas n'importe quoi ! Je sais qu'Harry ne m'a pas oublié ! Il ne serait pas allé se coucher en m'oubliant !

Il attrapa à son tour les bras de Merline qui tenait son col et attaqua là où ça faisait mal, sachant très bien que ça blesserait la jeune fille, mais ne pouvant s'en empêcher :

- Moi au moins j'aime un être vivant, pas un mort ! Si ça se trouve, ton chat a été trouvé par Rusard ou Dumbledore, Merlin sait ce qui lui est arrivé et je m'en fout pas mal !

Tu n'existe même pas dans ce monde de base alors pourquoi je devrais me soucier de toi ? Tu as beau être la fille de Rogue, tu reste une descendante de moldus !

Il avait touché des points sensibles et il savait qu'il était allé trop loin mais il était trop tard pour reculer.

Drago et Merline se jugeait en face à face.

La rousse tremblait et on voyait qu'elle retenait ses larmes. Malgré tout, elle répliqua le plus calmement possible.

- Balthazar ! Je te signale que si je n'étais jamais venu, jamais tu ne serais sorti avec Harry.

De quel droit me juges tu, alors que tu ne sais rien de moi, Malfoy ?

Mais tu sais quoi, tu ne veux plus me voir ?! Très bien ! Et bien soit heureux, car tu ne me reverra plus jamais et tu vivras heureux avec le beau brun ténébreux qui me sert de demi-frère !

Elle sorti alors en courant et le souvenir s'arrêta là, faisant revenir Rogue, Lily, Drago et Harry dans le bureau du professeur de DCFM où ils s'étaient réunis.

La première chose que Rogue fit en sortant du souvenir, c'est de gifler Drago.

La droite laissa une marque rouge sur la joue du blond, et résonna dans toute la salle, devenue soudainement silencieuse.

Ce dernier, surprit, chancela et fut rattrapé par Harry, mais il le repoussa.

- J'aurais frappé plus fort si tu n'avais pas été mon filleul. confessa Rogue, furieux.

Le blond se tenait la joue. Il avait mal mais il s'en fichait, sa colère était plus forte.

Il était en colère, à la fois contre lui-même et aussi un peu contre Harry qui n'était pas venu, étant ainsi la base de la dispute.

En revoyant la dispute, il s'était maudit intérieurement une bonne demi-dizaine de fois, n'arrivant pas à croire qu'il ait pu dire des immondices pareils à Merline, sa seule véritable amie.

Ce soir là, tout le monde se sépara triste et en colère, ce qui est la pire chose à faire après une dispute.

Ils dormirent tous très mal cette nuit là, et ça se fit ressentir de par leur cernes et leur manque d'attention durant les cours de la journée.

Le soir, comme prévu Harry accompagna Dumbledore dans sa folie de chasse aux Horcruxes.

Il emmena en secret sa cape d'invisibilité, juste "au cas où".

Ils se rendirent donc dans une grotte très bizarre où Dumbledore bu une étrange mixture qui le rendit aigri, afin de récupérer un pendentif qu'il détruisit avec un Feudeymon, avant de retourner à Poudlard en transplanant.

Mister Glucose, Diabète & co laissa Harry partir, lui donnant rendez-vous le lendemain soir, et Harry se demanda alors quand est-ce qu'il pourrait passer la nuit avec l'amour de sa vie, et pendant qu'il s'interrogeait, il entendit quelqu'un monter l'escalier, alors, vif comme l'éclair, il se glissa dans un recoin en enfilant sa cape d'invisibilité.

Grand bien lui en avait pris car l'instant d'après, la Mangemort folle, Bellastrix Lestrange en personne débarqua et se débarrassa de Dumbledore vite fait bien fait, d'un coup de Stupéfix de derrière les fagots moldus qui fit faire une sacré chute au directeur.

Une chute si grande qu'elle aurait pu figurer sur le Guinness Book des records du monde, si ledit directeur avait encore été vivant à l'arrivée, ce qui n'était pas le cas.

La brune, satisfaite d'avoir remplie sa mission allait repartir quand soudain une ombre blanche et verte passa devant Harry et rejoignit la jeune femme, pour le plus grand étonnement du jeune homme.

Salazar.

Qu'est-ce que le chat de Merline fichait dans le bureau du directeur ?

Et pourquoi allait-il à la rencontre de la folle ?

De là où il était, Harry n'entendais pas ce qu'ils pouvaient bien se dire, mais il voyait parfaitement la salle dans son ensemble. Il vit la femme dégainer sa baguette, puis soudain, elle se baissa pour serrer le chat dans ses bras.

Harry savait que certains moldus considéraient les chats comme des démons, les Dursleys les premiers, mais à ce point là, ça dépassait l'entendement !

Non, c'est impossible, Harry avait dû mal voir.

Pourquoi un Mangemort prendrait un chat inconnu dans ses bras ? Et surtout elle, la plus folles de toutes !

Non, définitivement, il avait dû mal voir, ce n'était pas possible autrement.

Pourtant, même si il refusait de l'admettre, il avait bien vu.

Mais Bellatrix ne s'arrêta pas là, et prit le chat sur ses épaules et rit, mais d'un rire bizarre, qui ne collait pas avec la tueuse qu'Harry avait sous les yeux.

Un rire... comment dire ? Heureux ? Ou du moins, un rire grinçant qui ne semblait pas empli d'intension de meurtre.

Mais cela semblait tellement incongru et impossible !

Elle ignorait la notion de bonheur ! Du moins, c'est ce que Harry pensait.

Le chat ronronnait lui aussi, semblait il de bonheur.

Harry ne l'avait jamais vu comme ça, pas même avec Merline.

Il n'y comprenait plus rien.

Lorsque la jeune femme passa devant Harry pour sortir, il vit Salazar renifler l'air autour de lui. Le chat l'avait clairement senti, mais fit comme si de rien n'était, et le jeune garçon à lunette l'en remerciait intérieurement.

Cependant, Harry ne saisit pas sa chance de s'enfuir et décida de suivre discrètement la Mangemort folle et le chat blanc à écailles vertes.