26. La bataille décisive !

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En sortant du bureau de Dumbledore, il vit ce qu'il ne s'attendait pas à voir dans un couloir.

Des combats.

Partout.

Et pas de combats de capoeira, non, des combats violents à coups de baguettes magiques et de "piou piou pan pan t'es mort", qui regroupe tout les sorts mortels.

Voldemort était passé à l'action.

Celui-Qui-A-Survécu se maudit alors intérieurement : Qu'est-ce qu'il avait cru ?
Que Celui-dont-On-Ne-Doit-Dire-Le-Nom resterai bien tranquille à attendre que son ennemi juré ai détruit tout ses Horcruxes, ses points de sauvegarde de vie avant d'attaquer ?

Quoi qu'il en soit, il continua à suivre Bellatrix et Salazar à travers les couloirs de Poudlard, jusqu'à arriver aux portes de la Grande salle.

La folle entra à travers les portes défoncées, suivit de Salazar et d'Harry, toujours sous la cape d'invisibilité.

Et ce qu'il vit alors le terrifia.

Sur le siège du directeur était assis le Seigneur Sombre, avec Nagini, son terrible serpent, couché à ses pieds comme une vulgaire carpette sifflante.

Devant lui, des Mangemorts et des Serpentards ayant rejoint sa cause le servaient et le divertissait dans des combats ou des tortures sur élèves ou professeur de Poudlard.

Chose incongrue mais cependant notable, Pansy Parkinson se tenait comme une majordome aux côtés du Seigneur des Ténèbres et lui servait du thé de temps à autres dans un service à thé en porcelaine qui avait dû être oublié par Ombrage, vu sa couleur rose pastelle, qui curieusement, rendait le Dark Lord plus terrifiant qu'il ne l'était déjà.

Ça lui donnait un côté british maléfique, une chose tellement inimaginable puisque la plupart des britanniques sont des crèmes, surtout les anglais. On peut donc dire que ce sont des crèmes anglaise !

Blague moisie à part, pendant qu'Harry se demandait quel parfum le Lord pouvait bien boire, Bellatrix avait commencé à s'avancer dans la salle.

Tout devient étrangement calme, comme si on attendait qu'elle parle, comme si tout était suspendu à ses lèvres.

Elle prit donc la parole.

- Seigneur, j'ai rempli ma mission et je vous apporte également un présent.

- Que pourrais tu m'apporter de mieux que la nouvelle de la mort de l'un de mes pires ennemis ma chère Bellatrix ?

- Seigneur, j'ai retrouvé l'Horcruxe de Salazar, notre fils.

Aussitôt, le chat blanc à écailles vertes s'inclina devant le Dark Lord en disant :

- Bonjour Mon Seigneur. Je suis de retour parmi vos rangs.

Il ajouta, dans la langue des serpents :

§ Je suis ravi de te revoir. Tu m'as beaucoup manqué et j'ai tant à te raconter ! §

Le Seigneur des Ténèbres déclara :

§ Parle sans craintes, mais avant toute chose, j'aimerais savoir... §

Il reprit sa voix grave et autoritaire et demanda :

- Où se trouve le jeune Potter ?

Si tout le monde se baissa, le jeune chat, lui, tient tête au Mage Noir, en disant :

- Vous seriez surpris d'apprendre qu'il se cache dans cette pièce, Maître Suprême.

Dès qu'il entendit ces mots, Voldemort se leva d'un bond, brisant la tasse en porcelaine et dégainant sa baguette.

Il siffla quelque chose à son serpent qui fit froid dans le dos à Harry :

§Trouve le et amène le moi ! Et je le veux vivant, tu m'entends ?! §

§ sss~ Bien Maître sss~ § répondit le serpent et Harry le vit avec effroi venir vers lui en tirant la langue et en sifflant.

Le garçon à lunette compris que ça ne servait à rien de se cacher.

Et oui Harry ! Les serpents sont malvoyants pour la plupart, mais ils se repèrent dans leur milieu en sentant les odeurs et les déplacements d'air grâce à leur langue bifide, ainsi que grâce aux vibrations !

Mais alors que le serpent n'était qu'à quelques pas de lui, Neville bondit de nulle part pour trancher la tête du serpent, faisant de lui un héros.

Lord Voldemort, fou de rage, pointa Neville de sa baguette pour lui lancer un sortilège probablement mortel et impardonnable, mais se prit soudain un objet volant non identifié rouge et blanc tandis qu'une voix hurlait :

- KINDER SURPRISE, C'EST SI BON D'ÊTRE SURPRIS !

Il y eu un grand silence dans la salle et tout le monde se tourna vers les nouveaux venus, une sorte de gros loup noir et une fille rousse facilement identifiable qui tenait dans sa main un lance-pierre, qui était devenu un lance-kinder-surprise, sauveur de l'humanité.

Pendant que tout le monde se concentraient sur eux, Harry lui, visa Voldemort d'un sortilège normalement Impardonnable mais que le Ministère lui pardonnerait, car c'était pour la bonne cause, et un rayon vert empli de rage et de haine se déversa sur l'être pâle comme un cachet d'aspirine moldu.

Mister Plus Blanc Que Blanc tomba en arrière comme au ralenti, faisant durer le suspense et l'action bien trop longtemps, et pendant ce temps, les combats autour d'Harry reprirent.

Ainsi, le loup noir tua le chat blanc à écailles vertes, en disant que toute façon, il l'avait jamais aimé, et Merline expédia Bellatrix dans l'autre monde, parce que Merde ! Elle était quand même responsable de la mort du Sirius de ce monde, et ça, ce n'était pas pardonnable, malgré son charisme et sa folie qui en avait séduit plus d'un.

Un instant plus tard, le silence était revenu sur la Grande Salle, et personne n'osait bouger.

Harry savait que ce n'était pas terminé, qu'il restait des Horcruxes, que...

- C'est fini. le coupa une voix apaisante.

Il se retourna alors pour voir que celui qui venait de parler n'était autre que Rogue.

Même lui qui avait commencé à prendre l'habitude de l'entendre parlait autrement que froidement fut choqué, alors il n'imaginait même pas ce que les autres devaient ressentir.

Il rêvait d'aller embrasser Drago pour fêter sa victoire, mais il se fit violence et se retient pour aller voir Merline : il lui devait des excuses.

En s'approchant, il vit le loup noir, qui était en fait un chien-loup noir, mais ça, Harry l'ignorait encore, se mettre debout sur ses pattes arrière pour poser ses pattes avant sur les épaules de la jeune fille avant de se transformer en un jeune homme pour le plus grand plaisir de Merline.

C'était un beau et grand jeune homme, un croisement parfait entre Sirius et Remus, avec les cheveux noirs de Sirius, mi-long, réuni en une petite tresse.

Il était vêtu d'un t-shirt gris-kaki hors d'âge et d'un short noir. Il était pieds nus, mais ne semblait pas s'en inquiéter, trop heureux de serrer Merline dans ses bras, comme si plus rien n'existait autour d'eux à part elle.

En se rapprochant, Harry pu voir qu'il avait une mini-étoile dorée comme boucle d'oreille accroché à l'oreille droite et il pu entendre sa voix, semblable à celle de Remus, rauque et douce, qui rassurait "Mei" en lui disant que tout irait bien maintenant.

Harry sourit, se disant que ce n'était pas le bon moment pour le interrompre, surtout qu'il avait vu une certaine tornade blonde foncer sur lui ...

L'enfant PrinceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant