11. Ragopotins et menaces de mort du matin

796 53 24
                                    

De retour dans le bureau du professeur de DCFM, toutes les personnes présentes dans la pièce haïssait maintenant Dumbledore.

Merline, quand à elle, était effondrée : elle venait de revivre l'un des pires moment de sa vie.

À ses côtés, les garçons et le Professeur, tous un peu handicapés des relations sociales, ne savaient absolument pas comment réagir.

Rogue, lui, était probablement le plus choqué des trois.
Il venait quand même de voir sa quasi-mort, mais il y avait quelque chose qui le laissait perplexe.

Le nom Salazar ne lui était pas inconnu. Oh, certes, c'était le nom du fondateur de sa maison, mais ce n'était pas tout, il y avait autre chose, autre chose, mais quoi ?

Il n'arrivait plus à se souvenir à quoi ça faisait référence.

- C'est la fin de notre moment, le début d'un souvenir qui durera pour moi l'éternité. déclama la rousse, perdue dans ses pensées anachronique, puisque cette citation est tirée d'un livre sorti en 2003 (soit environ six ans plus tard), mais l'auteur, cette fille qui manque de sommeil, n'en a cure (elle s'en fiche) et vous la présente, car elle colle bien.

- Pardon ? demanda Harry

- Oh, euh, désolée, j'ai pas fait attention. C'est une citation d'un moldu, un certain Marc Levy je crois.

Elle reprit, malgré la douleur qui lui lancinait le cœur :

- La suite, vous la connaissez : mon arrivée à Poudlard et tout ça et tout ça.

Papa ignorait peut-être les effets de cette potion, vu qu'on avait pas eu le temps de la tester avant.

Il avait juste dit qu'elle nous emmènerait dans un lieu où on serait en sécurité. Et comme je suis la seule à être arrivée ici, je suppose que les autres... que les autres...

Elle n'arriva pas à finir sa phrase et fondit en larmes.

Elle sanglota un moment, se sentant minable, avant de s'essuyer les yeux d'un revers de manches en reniflant.

Elle sorti un mouchoir de sa sacoche, se moucha et une fois que ça alla mieux, reprit.

- Si ça se trouve, ils ont disparus car ils ne pouvaient exister en double exemplaire ? Je ne sais pas.

Mais dans ce cas, où sont Bari et Morgane ? Je ne sais pas, c'est bizarre.

Quoi qu'il en soit, tout mes malheurs, je les doit à cet ... homme, si on peut encore l'appeler ainsi, lui et son foutu plus grand bien.

Cet ordure de vieux citron de Dumblomerde qui nous a dénoncé !

Enfin bref, du coup, Harry, Severus, on est liés. conclut-elle en leur souriant et en leur serrant la main.

Rogue réfléchissait. Ce n'était pas sa fille, mais celle d'un autre lui. Pourtant... Quelque chose au fond de lui, semblait lui dire de protéger la jeune fille. Elle avait vécu quelque chose d'horrible qu'il ne souhaitait à personne.

Il répliqua cependant :

- J'avais compris. Cependant, je ne peux pas vous reconnaître comme ma fille, puisque vous ne l'êtes pas. Pas ici en tout cas.

Je n'ai jamais été mariée à Lily. Elle s'est mariée avec un Griffondor du nom de James Potter...

Merline le coupa :

- Sérieux ? L'éternel célibataire avec ma mère ??? Mais du coup... C'est la mère d'Harry ?

- Tout juste.

L'enfant PrinceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant