4. Salle commune, chambre et petit-déjeuner

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À l'intérieur du tonneau, il y avait un passage assez haut et assez large, éclairé par des lanternes, qui montait en pente douce sur une courte distance et qui menait à la salle commune.

Asphodèle l'emprunta et découvrit avec émerveillement la salle commune des Poufsouffles.

C'était un pièce hexagonale plutôt basse de plafond, bien que celui-ci soit à environ deux mètres du sol, remplie d'objets de cuivres, à l'air chaleureux, confortable et accueillant, le tout appuyé par une décoration joyeuse dans les teintes noires et jaunes et des plantes plus ou moins vertes, beaucoup de plantes.

Au sol, il y avait du parquet de couleur miel, et le plafond était de couleur semblable. Les murs étaient ocre pâle, avec, accroché ça et là des bibliothèques arrondies, remplis d'ouvrages ou de plantes.

De petites fenêtres rondes sont installées au ras du plafond, laissant voir de magnifiques pelouses ondulantes parsemées de pissenlits, se courbant légèrement sous la brise nocturne.

Des pots de cuivre étaient suspendus au plafond, laissant déborder des vrilles de fougères ou de lierre qui caressaient les cheveux des élèves les plus grands qui passaient en-dessous.

Il y avait, face à l'entrée du passage, une cheminée en bois, gravée sur toute sa surface de blaireaux dansants, surmontée d'un tableau d'Helga Poufsouffle, fondatrice de la maison, représentée en train de porter un toast à ses élèves. Autour de la cheminée, il y avait des gros fauteuils à l'air confortable et le chat roux s'y précipita. Il y avait aussi des tables rondes et des chaises, toujours en bois de couleurs miel, pour l'étude.

Sur le murs le plus à droite de l'hexagone se trouvait un autre porte-tonneau, et en face, sur le mur le plus à gauche, il y en avait une autre, identique.

La préfète expliqua que c'était respectivement les portes menant aux dortoirs des filles et des garçons. Elle conduisit d'ailleurs Asphodèle dans le dortoir, la porte s'ouvrant sans mot de passe ou code alambiqué, au plus grand bonheur de la rousse.

Le chat au pelage roux les suivit, et elle remarqua que dans toutes les portes, sauf dans celle de l'entrée dans la salle commune, il y avait une chatière en bois au bas des portes, ainsi qu'une sortie pour les animaux à la place d'une des fenêtres de la salle commune, comme le lui expliqua gentiment Abbot.

Juste derrière la porte du dortoir, à droite se situait la salle de bain commune, avec des bains publiques et des cabines de douches individuelles.

Comme elle était arrivée après tout le monde, elle aurait une chambre pour elle toute seule.

Cette nouvelle réjouit notre rouquine, qui, bien que Poufsouffle, était un peu handicapé des relations sociales. Elle eu donc sa propre chambre, tout droit, au fond du couloir.

Abbot la laissa devant la porte, en l'informant qu'une fois qu'elle aurait posé sa main sur la poignée, elle serait la seule à pouvoir y entrer, avec la préfète bien entendu. Elle lui demanda de l'appeler par son prénom, et Asphodèle accepta.

Une fois cela dit, la blonde lui souhaita une bonne nuit, avant d'aller se coucher, et de laisser Asphodèle s'installer.

Cette dernière ouvrit la porte, et découvrit la chambre qui serait désormais la sienne et que le chat avait déjà investi. C'était une pièce ovale, avec un grand lit sous une fenêtre ronde. Il y avait une commode surmontée d'un miroir ovale et un bureau en bois couleur miel avec une chaise de la même couleur.

Cependant, elle fit tout disparaître dans sa sacoche, avant de sortir ses propres meubles afin d'aménager la chambre à son idée. Elle mis ses meubles aux couleurs de sa maison : en noir et doré.

L'enfant PrinceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant