Le Dilemme {En Réécriture}

Chapitre 11

- Derquan explique moi !

- Fallait bien que quelqu'un fasse ce que tu n'étais pas foutu de faire !

- J'avais la situation en main !

- Tellement que tu l'avais j'ai dû intervenir ! Nous avons un ordre Keley, celui d'anéantir les surnaturels tueurs et maléfiques ! J'agis pour l'unique but de l'ODH. Tu devrais faire de même étant donné que tu en es la chef !

- Nous avons ? Tu rigoles j'espère, les ordres se sont moi et ce depuis la mort de papa ! Si tu es vraiment conscient que j'en suis la chef alors tu devrais savoir qu'en aucun cas tu as le droit de me dicter ce que je dois faire ni pour qui je dois agir ! Je suis une Hunter et connais mon travail !

- Tu as été incapable de tuer un vampire voulant ta mort puis tu as laissé un loup qui plus est maléfique s'échapper, et tu te dis Hunter !? Tu sais aussi bien que moi que ceci est indigne d'un chasseur ! Et encore plus indigne d'un chef de l'ODH !

- Ce qui serait indigne d'un chasseur Derquan, serai de tuer un loup certes maléfique me protégeant d'un vampire voulant m'anéantir !

- Tu es sous ma responsabilité ! Je ne serai pas toujours là pour te protéger petit sœur.

- Quelle responsabilité ? Je n'ai jamais eu besoin de toi et encore moins de personne pour me protéger, ce n'est donc sûrement pas maintenant que sa changera !

- Très bien mais une dernière chose, quelqu'un d'autre gérerait bien mieux ce rôle que toi !

- Ah ouais, comme qui ? Toi peut être ?

- Pourquoi pas ! Je suis plus à même que toi pour devenir chef !

- Contrairement à toi, moi, je n'ai pas laissé un assassin s'en tirer !

La discussion avec mon frère se termina sur cette dernière phrase. J'avais eu comme souvent, le dernier mot. Nous étions tout les deux remontés. Derquan pris sa flèche et rentra à la maison tandis que moi je restais dehors, m'éloignant de l'endroit où j'habitais.

- Ça ne va pas ?
Me dis une voix venant de derrière moi

- Si, je vais bien.

- Tu t'es encore disputé avec Derquan ?

- Qu'est-ce qui te fais dire ça Laïla ?

- Il est rentré énervé et tu l'es tout autant.

- Je ne vois pas de quoi tu parles.

- Je te connais Keley, tes gestes ne mentent pas. T'es poings serré, tes ongles presque rentrés dans ta peau montre que tu es énervée. Tu fais ça pour essayais de te contenir, éviter de te défouler sur quelque chose ou quelqu'un.

Elle me connaissait bien même trop bien. Je ne dis rien.

- Pourquoi vous êtes-vous disputé ?

- Pour rien, ne t'en fais pas

- Tu dis ça a chaque fois Key ! Compteras-tu un jour m'expliquer quelles sont les raisons de vos disputes à répétition ?

- Tu n'as pas besoin d'en connaitre les raisons.

- Mais pourquoi ? Tu ne me fais pas confiance, c'est ça ?

- Bien sûr que si et tu le sais très bien !

- Pourquoi ne pas vouloir m'en parler alors ? Je fais partis de cette famille tout autant que Derquan et pourtant tu ne me mets pas dans la confidence, c'est injuste !

- Ce n'est pas injuste, je ne veux tout simplement pas impliquer une autre personne et refaire la même erreur c'est tout !

- Comment ç...

- Laïla, sa suffit ! Si je veux t'en parler ou non c'est mon droit pas le tien ! Je ne fais pas de choix comme celui-ci parce que j'ai confiance ou non mais par réflexion, tu en es consciente ? Donc si je décide de ne pas te révéler ce qui en ai c'est pour te protéger, d'accord ?

- D'accord.
Dit-elle malgré tout peu convaincue

Elle rentra à la maison, moi, derrière elle quand j'entendis un miaulement. Je m'arrêtais et m'approchais du chat.

- Coucou toi, tu t'es perdu ?
Lui dis-je en m'agenouillant tout en tendant ma main vers lui.

Comme seul réponse, j'obtenais un autre miaulement. Voulant des caresses, il s'avança vers moi. Cette action me permis de le distinguer plus clairement dans la nuit. Celui-ci était d'un doux pelage aux poils mi-long noirs avec des teintes de gris sur le devant, quant à ses yeux, eux, étaient d'un bleu océan. Cette couleur, elle m'était familière, je l'avait déjà vu quelque part. En effet, c'était la même que celle des yeux du renard et du loup. Il serait peu probable que ces animaux aussi différents les uns des autres auraient par le plus grand des hasard la même teinte de bleu à moins qu'ils soient une unique et même personne ceci-dit un métamorphe. En à peine quelques secondes, je me leva et recula. Avant même que je pus le questionner sur son identité, le chat n'était plus là. Les yeux écarquillés par la disparition soudaine de cet animal, je rentra par la suite me coucher, fatiguée de cette histoire.