1- Journée Inoubliable

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Cette histoire ne résulte que d'une pure fiction, mais j'espère qu'elle vous plaira. N'hésitez pas à me laisser des commentaires, bons ou mauvais. Ceux-ci ne pourront que m'aider à m'amélioer. Je m'excuse au passage, pour les éventuelles fautes. Suivez-moi et votez ! Bonne Lecture !!!

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Lui : Éric PASSAM

Ohh non !! Mon DIEU !
Je venais une fois de plus d'être en retard.

Chimène, une escorte girls que j'avais ramassé hier en boîte et moi avions passé toute la nuit à faire l'amour comme des fous. Ce qui me fit dormir jusqu'à 7h 45min.

Je saute dans la salle de bain, où en deux (02) secondes, je prends un bain pas comme les autres. Chimène dormait encore.

Je prends mon téléphone portable, et compose le numéro de Julio, mon meilleur pote :

- Allô !! Julio ! Couvre moi STP, j'accuserai quelques minutes de retard... Je te raconte plus tard...

Je cherche en vain les clés de ma voiture. Oh non, la poisse !

Je prends deux coups de respiration, puis je reprend la recherche. Eh oui ; les voilà elles étaient bien sur le guéridon.. Pourtant, je les avait cherchées là aussi.

Je trouve un bout de papier sur lequel je laisse ce mot : "Désolé, je dois partir ; c'était cool" puis dans une enveloppe, je mets la somme de 100.000fcfa que je laisse sur la table de nuit, avant de sauter dans ma BMW.

(... )

La circulation était dense ; normal pour un lundi matin. J'aurais vraiment préféré laisser le véhicule, mais je ne pouvais pas marcher.

Je cherche donc des raccourcis pour éviter ces feux et ces bouchons interminables. Je roulais à 150 km/h. Je jette un coup d'œil à ma montre, qui me fait lire 08h15 min.

Je lève la tête pour me concentrer sur la route, quand je vois tout proche, un vieil homme qui s'apprêtait à franchir la chaussée. Je cherche en vain les freins du véhicule.. J'essaie de brider sans succès. (...)

Je ne retrouve les freins que 15 min plus tard. Je regarde devant moi, essayant de voir ce qu'il en était, mais personne.

Je descends du véhicule, j'observe autour de moi ; et MALHEUR !!

J'aperçois à un mètre derrière la voiture le vieil homme, gisant dans un lac de sang.

Je viens de tuer, non, d'écraser un Homme. Que faire ??

J'étais paniqué. Je perd ma respiration. Je tremble jusqu'aux os.

Entre panique et désespoir, j'inspecte pour une deuxième fois les lieux, cette fois, en quête de voir si quelqu'un observait, ou du moins était témoin de la scène ; mais personne. Je ne vis personne dans mes jets de coups d'œil précipités.

Je laisse le corps sans vie du vieil homme, puis je redémarre ma voiture en trombe.

Je ne puis vous dire comment je me suis retrouvé au boulot, ni de la vitesse à laquelle j'ai roulé. Je me souviens juste être en sueur quand je traversai Erilos Company SARL.

Je me trouve dans mon bureau essayant de reprendre mes esprits quand la secrétaire du Directeur Général (DG), vint sonner à mon bureau :

- Mr PASSAM, vous êtes demandé par le DG.

Je respire plusieurs coups, j'essuie mon visage puis je mets ma cravate avant de sortir en direction du bureau du DG.

Je vis, actionnant le bouton de l'ascenseur, Julio qui me fit signe des deux mains de haut en bas, comme pour me dire de prendre ma respiration ou de me calmer.

Je suis devant le bureau du DG. Je fais un signe de la Croix avant de sonner. Il me voyait sûrement, à travers ses caméras, je ne le sais pas.

Quand je pénètre le bureau, je ne le vois que de dos. Je commence d'un ton bègue :

- Vous.... vous m'avez demandé DG.

- Mr PASSAM, quel jour sommes-nous aujourd'hui ?? Lança-t-il en se retournant.

- Lundi...

- Qu'etions-nous sensés faire aujourd'hui ?

Je réfléchis deux secondes avant de m'en souvenir.

- Nous devrions tenir une réunion avec les représentants de la société Bing SARL, dans le but de la signature du contrat "femmes nouvelles".

- Très bien. Et qui était avisé pour expliquer ce projet à nos hôtes ? Sur qui reposait la responsabilité du contrat ?

- Sur moi...

- Bien ! Ravi que vous vous en souvenez. Non seulement ce n'est pas la première fois que vous arrivez en retard, mais vous venez aussi de me faire perdre un associé. Merci beaucoup ! J'attends dans 30 min votre démission sur mon bureau.

Face à ses paroles, je perds mes mots. Tout s'assombrit autour de moi. Je vois deux larmes coulées sur mes joues. Je sors du bureau sans mot dire, tout dépité.

Dad's KillerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant