7 - L'avenir nous le dira

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PDV d'Inès

Je me réveille le lendemain avec un mal de crâne indescriptible.

Je me retrouve dans un lit autre que le mien.

J'essaie de comprendre ce qui ce passe.

Je me rappelle de l'horrible scène d'hier. Je me rappelle du jeune homme qui m'a sauvée. je me rends donc compte de ce que j'étais dans son lit. Je me souviens aussi que j'ai failli.. Oh non !!

Je sens que la journée s'annonce émotionnelle.

Je me lève pour me diriger au salon.

Je trouve le jeune homme, mon sauveur, occupé à faire le petit-déjeuner.

Mais comme une idiote, j'avance :

- Je dois rentrer, ma mère doit s'inquiéter ; dis-je, cherchant les clés de ma voiture.

Une douleur immonde se fait ressentir dans ma tête, je sens que je vais m'écrouler.

Mon sauveur accourt vers moi et me ramasse à la petite cuillère.

- Vous voyez que vous ne pouvez pas rentrer, du moins, toute seule ; lança-t-il

- ......

Il se dirige vers le gros sac d'hier, y prend un comprimé qu'il me tend avec un verre d'eau.

Je prends le comprimé.

Il me tends ensuite son téléphone et me demande de prévenir ma mère.

Je jette un coup de regard sur le guéridon, cherchant mon téléphone à moi.

Il remarque que je cherchais mon téléphone, et me fait comprendre qu'il est en bas dans le véhicule, et qu'il doit sûrement être déchargé.

Je prends donc son appareil, compose le numéro de ma mère.

Au bout de deux sonneries, celle-ci décroche :

- Allô !?? Qui est-ce ?!

- C'est moi, Inès, maman. Désolé de n'être pas rentrée. J'étais occupée par le travail. J'ai dû dormir chez une amie. Tout va bien, je passe te voir dans l'après-midi.

- OK

- Bisous !

Je lui tends son appareil, puis il lança :

-  Vous avez bien dormi ?

- Oui, plus ou moins.(...). C'est ici que vous  habitez ?

- En effet, depuis près de deux (02) ans

- Mmmm, vous avez un bel appart.

II se garde de répondre et me conduit à la salle de bain.

- Il y'a tout ce dont vous aurez besoin....

Après une douche bien chaude, je lui passe un Lacoste noir et un Jean bleu que j'enfile , puis me rends au salon, vers la table à manger qui était déjà prête.

Il m'invita à prendre siège.

Nous avons petit-déjeuner dans un silence profond.

Il attendait sûrement qu'on parle, du moins qu'on s'explique sur ce qui s'est passé hier.

C'est aussi ce que je voulais. Mais comme il ne prenait pas l'initiative, je décide donc de briser ce silence qui régnait autour de la table.

Mais subitement deux voix résonnent :

- Lui et moi, ensemble : JE..

- Non, vous d'abord, dis-je l'air gêné.

- Non non, allez-y SVP, dit-il à son tour.

- OK, hier j'étais dans un état piteux. Je ne savais pas tout ce que je faisais. Je suis désolée pour les désagréments que je vous aurais pu causer.

- Je vous en prie. Je comprends tout à fait. Ne vous inquiétez pas.

Un sourire me parvient au visage. Ravie, qu'on ait pu s'expliquer. J'espère vraiment qu'il me comprend et qu'il ne m'en veut pas. Même si je dois avouer que je ne regrette pas ce baisé. 

Sur ce, nous nous levons de table.

Il demande à me conduire à l'hôpital.

Je refuse avant de finir par accepter, je n'avais pas aussi le choix, je devais voir un médecin.

Au bout de 30 min nous arrivâmes à l'hôpital de zone de Gueram.

Je me fais introduire dans le bureau du médecin qui m'ausculta.

Il me prescrit des médocs et me fait quelques recommandations.

Le médecin m'accompagne aux couloirs, où nous attendait mon sauveur.

Il me tendit la main pour faire les au-revoir, puis lança à mon sauveur

- le médecin : Mr KOUASSOU, prenez bien soin d'elle ".

Suite à cette phrase du médecin, je reste hypnotisée. Mais personne n'en fit un commentaire.

Il fait un signe de la tête et le médecin pris congé de nous.

Une fois sortie de l'hôpital, bouleversée par la phrase du médecin, je lance d'une voix glaciale :

- Merci, Mr..

- Éric. Dit-il tout doux

- Justement. Merci Mr Éric. Mais à présent, je peux continuer seule.

- OK, dit-il d'un air bien dépité.

J'avance vers mon véhicule, je met le moteur en marche, puis j'actionne l'accélérateur....

PDV d'Éric

Après être sortis de l'hôpital, je m'apprêtais à lui proposer d'aller prendre un café, quand elle m'interpella d'une voix glaciale.

- Merci Mr ??

- Éric, lui dis-je

- Justement. Merci Mr Éric. Mais à présent je peux continuer seule.

- OK, dis-je tout dépité

Face à sa phrase, mon cœur se fendit.

Mais qu'aurais-je aussi pu espérer ??

Je la vois s'avancer vers son véhicule qui disparaît au bout de quelques secondes.

Je me plonge dans une réflexion profonde.

Je me demande comment les choses pourraient bien être désormais.

Je me demande comment est-ce que je pourrai vivre cette ambiance avec elle au bureau.

Comment pourrai-je travailler sous ses ordres ?? Et bien,  l'avenir nous le dira... 

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