Dad's Killer

23- Réconciliation

Trois semaines après

Trois semaines qu'Éric et Inès ont entamé une relation amoureuse férue qui se voit paradisiaque.

Inès a tout de même voulu ne pas extérioriser leur relation par peur des rumeurs, décision que respecte le don Juan, du moins pour le moment.

Steven quant à lui, est toujours inquiet de l'état de santé de son neveu et surtout consterné par les agissements suspicieux entre Éric et sa bien-aimée.

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PDV d'Inès

"Lève-toi !! Fille ingrate !! Tu n'es qu'une menteuse ! Une fille sans compassion. Tu dors paisiblement alors que l'assassin de ton père court partout dans la rue ! À quoi te sert-il d'être avocate ? Lève-toi !!"

Je sursautai de mon lit en sueur, presque les larmes aux yeux, pris mon téléphone et composai le numéro de l'inspecteur de police en charge de l'affaire de mon père.

Il décrocha au bout de plusieurs sonneries et m'expliqua que l'affaire n'avait connu aucune avancée.

Je lui raccrochai au nez après l'avoir traité de tous les noms, puis me dirigeai à la salle de bain pour pleurer.

Je pris ensuite un bain après avoir versé toutes les larmes de mon corps pris mon courage à deux mains et me dirigeai au bureau.

                         

                        ***

Mon sauveur et moi nous donnâmes RDV comme à l'accoutumée au parking pour aller déjeuner.

Les pauses déjeuner nous permettaient d'avoir du temps pour nous. Enfin, c'était le seul moment de la journée où nous pouvions réellement vivre notre histoire, loin du cadre professionnel.

Je m'avancai donc vers ma voiture pour l'attendre.

Après quelques marches, je sentis une main froide me fermer les yeux de par derrière.

Ces mains me paraissaient familières.

Elles ne dégageaient peut-être pas cette chaleur enivrante que me procuraient celles de don juan, mais qu'en sais-je ?

- Arrête STP (...) Nous sommes encore au boulot !! Laissai-je entendre fébrilement.

Ce dernier me tourna vers lui, puis me serra fort dans ses bras.

Je relevai la tête et découvris le visage dépressif de Steven.

Je le repoussai brusquement et manquai de lui donner une claque.

- Je m'attendais à une pareille réaction de ta part, fit-il en feignant.

Il recula d'un pas, plongea son regard dans le mien puis extériorisa :

- On ne pardonne rien si difficilement aux autres que les torts qu'on eut envers eux.(...) Pff, fit-il remuant la tête. Je ne sais vraiment pas comment nous en sommes arrivés là, Inès. Je croyais bien faire, en te laissant du temps, mais je me rends compte que plus les jours passent, plus la situation se dégrade.

- ....

Il se détacha du véhicule le soutenant, s'avança de plus près, puis repris :

- Excuse-moi si je t'ai offensé, fit-il en joignant ses deux mains en signe de pardon. Cette ambiance entre nous ne me fait pas du mal seulement à moi,  mais aussi à tous ceux qui d'une manière ou d'une autre sont reliés à nous par le travail, et peut-être même à toi sans que tu ne t'en rende compte. Il est évident que je t'aime et ça même le dernier des idiots l'aurait dû remarquer. Je ne te demanderai pas de me laisser une chance de te prouver que je saurai prendre soin de toi, mais je te demande juste de laisser briser cette glace qui ne cesse de givrer entre nous en me laissant me rapprocher de toi, en nous laissant redevenir amis, ou au pire des cas, en faisant la paix.