Chapitre 23

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Tu dors paisiblement, ton corps chaud collé à celui d'Ondreaz. Une main te fait des papouilles dans les cheveux pour tenter de te réveiller. Tu ouvre les yeux avec difficulté et tu découvre Tony penché au dessus de toi.

Toi : To

Il étouffe ta voix en collant sa main contre ta bouche. Tony pose un doigt sur ses lèvres.

Tony : Chut

Il te mime de le suivre, donc tu sors du lit, enfile un jean et un sweat qui traîne. Tu prends ton portable et tu sors doucement de la chambre, accompagnée par Tony qui ferme la porte sans réveiller Ondreaz.

Toi : Tu m'explique ?
Tony : Tais toi et suit moi.

Il t'attrappe la main et vous dévalez les escaliers. Tony t'emmène dans le jardin mais tu te stoppe net.

Tony : Qu'est ce qui a ?
Toi : Je veux que tu m'expliques pourquoi on est parti en douce de la chambre et pourquoi aussi tôt ! Il est 6h30 du matin Tony.
Tony : Bon dieu *ton prénom* ! Ce que tu peut être casse pied ! Arête de poser des questions et suit moi.

Tu fais la moue en croisant les bars sur ta poitrine.

Tony : Je t'en prie, ne gâche pas tout et viens.

Tu soupire et tu reprends sa main.
Tony vous emmène au niveau du garage. Une échelle est en face de vous, tu suis des yeux pour voir où elle mène, c'est à dire au toit.

Tony : Allez monte.
Toi : T'es sérieux ?
Tony : Très.
Toi : Pffff j'espère ça vaut le coup.
Tony : Chut. Allez.

Tu roule des yeux et commence à escalader l'échelle. Tu t'arrête au milieu et baisse les yeux vers Tony.

Toi : Et oh je t'ai vu !

Il décolle son regard de tes fesses et lève les yeux vers ton visage.

Tony : Bah quoi j'adore la vue !

Tony te fait un clin d'oeil et tu lui réponds par un doigt avant de continuer à monter jusqu'au toit.
Tu t'assois sur les tuiles en tirant ton sweat sous tes fesses pour que ce soit plus confortable.
Tony te rejoins dans les secondes qui suivent. Il s'assois à tes côtés et te regarde de haut en bas.

Toi : Qu'est ce qu'il y a ?
Tony : T'as encore pris un de mes pull
Toi : Je... désolé, j'étais dans le noir j'ai pas vu.
Tony : Non mais t'inquiète ! C'est pas grave. Je trouve ils te vont merveilleusement bien. Et j'adore avoir ton odeur quand je les porte après.
Toi "dans ta tête" : OH MON DIEU !

Tony viens de te faire une mini décla super mignonne. Tu n'arrive pas à répondre et tu préfère ne rien dire, aucun mot ne serai sensé et intelligent.
Tu plante donc ton regard sur l'horizon, encore plongé dans le noir de la nuit.

Toi : Bon tu me dis pas pourquoi on est sur le toit ?
Tony : T'es casse couille *ton prénom*.
Toi : Non. Je ne suis juste pas patiente.

Il prends son téléphone et le regarde rapidement.

Tony : Encore quelques minutes. Promis tu ne seras pas déçue.

Tu acquiesce de la tête et vous redevenez silencieux.
Toujours dans le silence, Tony enroule son bras autour de tes épaules et enlace ses doigts avec les tiens lorsque tu pose ta tête sur son épaule.
Tu ferme les yeux et te détends. Tony est tellement attentionné. Tu as vraiment hâte de voir ce qu'il t'as préparé.
Tu as toujours le regard dans le vide quand le ciel prend soudain une couleur de violet.
Tu soulève ta tête de l'épaule à Tony pour mieux regarder ce qu'il se produit sous tes yeux.
Lorsque la couleur violette se transforme en rose-orangé, tes pupilles s'équarquillent.
Le soleil apparaît enfin, quelques secondes plus tard, vous laissant à toi et Tony une vue merveilleuse sur tout Los Angeles.
Tu n'arrive pas à détourner le regard de ce spectacle éblouissant.
Quelques minutes plus tard, quand le ciel as pris une teinte normal, tu te tourne vers Tony. C'est lui qui a organisé tout ça, il a pensé à toi.

Tony : Alors, ça valait le coup d'attendre non ?
Toi : Je... Tony... Tellement ! Merci du fond du cœur !

Tu t'accroche à lui et enfonce ta tête dans son cou.

Toi : Merci, merci beaucoup.
Tony : C'est normal.

Il te dépose un bisou sur le haut du crâne et vous vous écartez avant de descendre de l'échelle qui mène au garage.

Toi : Tony, merci d'avoir pensé à moi pour ce lever de soleil.

Tony te souris puis se retourne avant de prendre ta main et d'enlacer ses doigts aux tiens.

Tony : Tu hante mes pensées, jour et nuit *ton prénom*, sache le.

Tes joues virent au cramoisis.

Toi : Pas mal la disquette.
Tony : Ouais et ça a marché tu es toute rouge.

Tu le bouscule.

Toi : Viens on rentre plutôt.

Il acquiesce et vous retourner dans la cuisine.

Tony : Ça te dit je te prépare le petit déjeuner ?
Toi : Viens, on prépare plutôt le petit dej pour tout le monde, ça leur fera plaisir.
Tony : Wahou l'âme charitable !
Toi : Non, c'est juste que la dernière fois qu'on a cuisiné ensemble ça a mal tourné je te rappelle et je veux me rattraper.
Tony : Ah oui c'est vrai tu t'es cassée comme une gamine.

Tu perds quasiment l'équilibre avec ce qu'il vient de te dire. Pourquoi il est si agressif ? Tony sait mieux que quiconque que tu as super honte d'être partie comme ça et que tu t'en veut de les avoir laissé...

Toi "begaye" : Q- Quoi...?
Tony : Tu ne te rappelle pas ? La dernière fois qu'on était ensemble dans cette cuisine tu es partie à la volée sans rien dire à personne, me laissant dans le plus grands des mal. Moi, Chase, mon frère, Avani... Fin tout le monde quoi. Tu t'es souciée de personne à part de toi.
Toi "begaye" : Tony... Je... Tu sais que j'ai honte.
Tony : Et bien pas assez à mon goût.

Tu n'arrive plus à bouger. Tu es scotché sur place. Vous venez de passer une matinée extraordinaire et vous avez votre première engueulade maintenant ? Tu n'arrive pas à y croire. Lui qui t'avais fait tant de promesses, de déclarations...

Toi : Tu sais quoi ? Va te faire foutre Tony Lopez.

Tu lui lance un regard noir et retourne dans ta chambre, te coucher avec Ondreaz, les larmes aux yeux. Tu sanglote et trempe ton oreiller de tes larmes. Tony t'as plus que déçue. Il a eu la pire des réactions. Tu ne sais même pas pourquoi il a réagit de cette manière. Tout allé si bien...
Tes sanglots réveillent Ondreaz. Celui ci se tourne vers toi avant de poser une main réconfortante sur ton visage.

Ondreaz : *ton prénom*...?

Tu enlace tes bras à sa taille et tu pleure contre son torse nu. Il passe ses bras autour de tes épaules et te calme doucement. Tu finis enfin par te rendormir, entre deux sanglots.

Cœurs reliés Où les histoires vivent. Découvrez maintenant