Kyôtani Kentaro x reader : UA «Magic Kyun Renaissance» partie 1

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Infos utiles :
T/p : ton prénom
T/n : ton nom
C/c : couleur de cheveux
P/p : parfum préféré

Hey hey hey !

Petit OS sur notre Kyoken-chan préféré, plutôt fluff.

Je suis la seule à le trouver fluff sous ses manières de brutes ?
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Dans notre monde, certaines personnes naissent avec un pouvoir particulier, appelé « éclat ». Ils entrent donc dans des lycées particuliers, pour apprendre à maîtriser ces pouvoirs, ces êtres sont nommés Artistas.

Une des écoles les plus connues était l'école privée Hoshinomori, dont était issue, la célèbre compositrice de bouquets, Sakura Aigasaki. Tu venais d'être transférée dans cette école, en plein milieu de l'année, repérée par un examinateur, en service dans ton lycée ce jour-là, en train de jouer un morceau de piano, il a vu un magnifique éclat ce jour-là et en a parlé à tes parents.

Bien évidemment, tes parents, faisant partis de la bourgeoisie, saisirent l'occasion de t'utiliser pour passer dans la classe sociale supérieure, c'est donc sans ton consentement que tu te retrouvas dans ce lycée, avec tes parents qui te mettaient la pression.

Heureusement, tu n'avais pas d'attache particulière dans ta ville natale, puisque tes parents ne vivaient que pour ce moment, en t'entraînant sans relâche, pour t'apprendre toutes les étiquettes de la société, pour que tes notes soient excellentes, etc.

Tu n'avais pas eu une enfance très heureuse, contrairement à la plupart des autres enfants qui avaient le droit de la partager avec d'autres enfants, de sortir, de faire des bêtises innocentes, comme sauter dans les flaques d'eau boueuses ou même d'avoir des amis. Oh oui, bien sûr, tes parents t'avaient présenté des enfants pour être tes « amis », enfants de leurs connaissances et avec qui ils souhaitaient te marier afin de faire des alliances. Toi, tu voulais juste une amitié sincère, une personne avec qui tu pourrais rire, comme ça, juste parce que tu en avais envie.

Donc en attendant quelqu'un qui viendrait changer ta vie, tu t'étais enfermée dans le piano, pour le plus grand bonheur de tes parents, qui voulaient que tu deviennes une grande star, dans leur intérêt, bien évidemment. Tes parents ont tenu à t'assigner les meilleurs professeurs, mais tu t'obstinais à apprendre seule, sauf pour les cours de solfège où tu étais obligée d'avoir un professeur. A tes 10 ans, tu connaissais toutes les bases du solfège et virais donc ton horrible professeur, plus aigri que cet homme, tu meurs.

Enfin, maintenant que tu avais un nouveau lycée, tu te dis que ta vie pourrait changer du tout au tout. Le lycée étant un internat, tu n'auras pas à supporter tes hypocrites de parents. Effectivement, tu avais découvert leurs magouilles quand tu avais 8 ans et tu les détestais, depuis ce jour-là.

Tu passas le portail du lycée, les gens te regardaient bizarrement, en même temps, une fille qui arrive avec un sac de voyage et sans l'uniforme au milieu de l'année, ça passe pas inaperçu. Tu demandas à un élève la direction de l'administration, il t'indiqua gentiment la bâtiment à ta droite, tu le remercias et te dirigeais vers le bâtiment.

Le proviseur te dit que le dortoir dans lequel tu te trouvais était le bâtiment immense juste en face. Une fois entrée à l'intérieur, tu te rendis au numéro de ta chambre et l'ouvris avec la clé que l'on t'avait remis.

La chambre était plutôt grande, elle était séparée en deux parties distinctes qui contenaient le même mobilier, tu te dirigeais donc vers la partie qui n'avait pas de posters aux murs et posas tes affaires.

Après t'être étirée car ton sac de voyage était quand même chargé, tu l'ouvris et entrepris de ranger tes affaires dans l'armoire derrière toi. Cinq minutes plus tard, tu avais finis, mais toutes tes partitions ne rentraient pas dans l'armoire, tu soupiras et les posas en bordel sur le bureau, de toute façon, tu les connaissaient quasiment toutes par coeur.

Exténuée de tout ton voyage, tu t'effondras sur le lit et partis au pays des rêves. Une bonne heure plus tard, une blonde entra dans la chambre et te réveillas.

Désolée, je ne voulais pas te réveiller, dit-elle gênée.

C'est pas grave, t'inquiètes pas, répondis-tu, en pensant qu'elle était toute mignonne, à rougir comme ça.

Enchantée ! Moi c'est Yachi Hitoka, en première année.

T/n t/p, en première année aussi, ravie de te rencontrer, annonças-tu en souriant.

Pendant la fin de la journée, elle t'expliqua le système du lycée, le déroulement des cours et tout le nécessaire. Elle te parla aussi du bal de fin d'année et du mythique escalier arc-en-ciel, elle te décrivit aussi les talents des membres du conseil. La discussion dériva sur vos vies, vous vous entendiez plutôt bien.

Dans le réfectoire, elle te présenta ses amis qui étaient très sympathiques, il paraît qu'ils jouent dans le club de volley du lycée et qu'ils sont très forts. Cette soirée était de loin la meilleure soirée que tu as passé de ta vie, pas d'étiquettes, pas d'hypocrisie, pas de sourires forcés. Tu étais aux anges, c'était tout bonnement parfait.

Le lendemain, après les cours, tu te baladais dans le lycée, seule, car Yachi avait un devoir important à faire avec Hinata et Kageyama, si tu n'as pas confondu les noms, apparemment ils tournent un clip musical, ces trois là avaient des éclats musicaux, comme le tien.

Tu étais dans tes pensées, quand tu sentis une bonne odeur, tu n'étais pas curieuse, mais cette odeur t'envoûtait, tu devais absolument savoir d'où elle venait.

Tu t'approchais d'un bâtiment et vis un garçon visiblement peu satisfait de son œuvre, c'était un garçon avec de courts cheveux décolorés, il regardait la pâtisserie qu'il venait de réaliser, avec un regard à en faire pâlir les morts, en prononçant des choses incompréhensibles.

Tu devais avouer que tu le trouvais marrant, à faire de l'intimidation à son gâteau, qui avait pourtant l'air succulent. Tu approchas donc encore plus, de façon à entrer dans son champ de vision.

Je ne voudrais pas te déranger, mais je pourrais savoir pourquoi tu veux tuer ce pauvre gâteau, qui à pourtant l'air excellent ?

Parce qu'il est raté, répondit-il tout simplement. Et puis, pourquoi tu veux savoir ça ?

J'ai senti l'odeur alors je me suis approchée, c'est aussi simple que ça. Mais pourquoi tu dis qu'il est raté ?

Il n'a pas fait assez d'éclat, dit-il en retournant à ses fourneaux.

Je peux goûter ton gâteau, il m'a donné faim ? Demandas-tu.

Tch si tu veux, rétorqua-t-il en te donnant le gâteau et une cuillère de manière assez brusque.

Tu pris une bouchée et mon dieu ce qu'il était bon, tu ne comprenais vraiment pas pourquoi il disait qu'il était raté. Tu lui donnas ton avis sur le gâteau, mais, visiblement, il ne t'écoutait pas. Une fois le met succulent terminé, tu le remercias et te dirigeas vers le bâtiment de musique, qui n'était qu'à trente mètres de celui-ci, c'était d'ailleurs pour ça que tu étais là, à la base.

Tu vérifias que tu ne dérangerais personne en jouant et entras dans une salle avec un piano. Tu fis craquer tes doigts, attachas tes cheveux c/c et tu fermas les yeux. Tu commenças à jouer, toujours les yeux fermés, ce morceau, tu le connaissais par cœur, tu l'avais tellement joué. Il ressemblait à ta vie, une jeune femme seule, rêvant d'une autre vie, emprisonnée dans cette prison dorée, un éclat bleuté apparut.

Il s'échappa par la fenêtre, attirant l'attention des personnes aux alentours, dont le blond de tout à l'heure, tous entendaient la mélodie que tu jouais, elle était tellement triste. Ton éclat reflétait cette tristesse infinie, le désespoir, tous ont été touchés par ton interprétation, ils pleuraient, comme toi, en ce moment. La fin du morceau arriva et avec celle-ci une note d'espoir. En effet, la jeune femme réussit à s'enfuir et découvrit le monde magnifique qui l'entourait, tes larmes faiblissaient, tu étais en paix maintenant, ton éclat eu le même effet sur ton public, apaisé par la fin du morceau.

Kyôtani, le blond, sentit ses entrailles se retourner à l'entente de ton jeu. Il était subjugué par ce qu'il a entendu, lui aussi, ses larmes ont coulé mais les siennes ont coulé pour toi et il ne savait pas pourquoi. Il se doutait que c'était toi qui jouais, en ce moment tu étais la seule qu'il ai vu entrer dans le bâtiment.

Animés x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant