Oikawa Tooru x reader : « La roue tourne »

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Hey hey hey !
Aujourd'hui petit OS sur notre grand roi.
Je voulais le poster plus tard mais on m'a agressée pour que le poste.

Petite info :
T/s : ton surnom
P/p : parfum préféré
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Toi, t/n t/p, étais bien la meilleure amie d'Oikawa et Iwaizumi, depuis le début du collège et aussi étonnant que cela puisse être, tu n'as développé aucun sentiment amoureux, pour l'un des deux. Vous étiez maintenant tous les trois diplômés, majeurs et vaccinés. Oikawa et Iwaizumi étaient dans la même université et suivaient un cursus spécial volley-ball. Tandis que toi, tu entamais des études de photographie, tu adorais plus que tout capter tous ces moments ordinaires, qui constituaient la vie.

Tu photographiais tout et n'importe quoi, si bien que tu avais fini photographe de ton cher ami Oikawa, pendant tout le lycée et grâce à lui, tu t'étais spécialisée dans les clichés sportifs. C'était vraiment une passion chez toi, chaque geste si précis, chaque action réalisée, tu les capturais avec acharnement. Tu ne remercierais jamais assez Tooru de t'avoir forcé la main pour devenir sa photographe personnelle, mais ne lui dîtes pas ou il va prendre le melon.

Tu rentras dans ton appartement et vis plusieurs messages de Tooru. Il s'est encore fait largué apparemment, tu posas tes affaires et regardas s'il y avait encore de la glace dans ton congélateur, heureusement oui. Tu lui envoyas un « code vanille-caramel » et te posas devant la télé.

Cinq minutes plus tard, un Tooru sauvage entra en trombe dans ton salon, tu tapotas le canapé et partis chercher la glace. Il s'installa et vous commenciez à manger pendant qu'il racontait le pourquoi du comment il était encore seul aujourd'hui.

Tu soupiras et vingt minutes après, vous mettiez un film de science-fiction évidemment, vu la passion de Tooru pour les aliens. Blottis l'un contre l'autre, une quinzaine de minutes avant la fin du film, vous sombriez déjà dans les doux bras de Morphée.

Vers huit heures, tu te réveillas, tu étais affalée sur Tooru qui te serrait contre lui. Tu te sentais bien dans ses bras, comme protégée de tous les malheurs du monde. En plus, il était très mignon comme ça, endormi et très confortable, quoi, son torse parfaitement musclé est un coussin de grande qualité. Tu te figeas, pourquoi tu te mettais à penser à ça ?

Sûrement la fatigue, pour payer ton appartement, tu travaillais dans un bar environnant, c'était légèrement crevant. Encore fatiguée, tu reposas ta tête contre son torse et repartis au pays des rêves.

Deux heures plus tard, ce fut au tour d'Oikawa d'ouvrir les yeux et de te sentir contre lui. Quand il te vit blotti, comme ça, dans ses bras, il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir bien, il devait avouer que tu étais encore plus magnifique quand tu dormais.

Il ne l'avait jamais dit à personne, même Iwaizumi n'était pas au courant, c'est pour dire, que lui, le grand Oikawa Tooru était tombé pour toi au début du lycée. C'est pour cela qu'il avait enchaîné les conquêtes, dans l'espoir de voir ses sentiments disparaître, car tu le considérais comme son ami et tu le lui avais bien fait savoir. Il ne voulait pas se déclarer et se faire jeter, comme un vulgaire pain au lait rassis.

Il te caressait doucement les cheveux et tu te collais encore un peu plus à lui dans ton sommeil. Il était aux anges, la femme qu'il aimait était collée à lui, il voudrait que ce moment dure infiniment.

Malheureusement pour lui, tu ouvris doucement les yeux, en sentant une main dans tes cheveux. Tu lui souris en relevant la tête et tu te redressas en te frottant les yeux.

Hey, bien dormi ? Dis-tu avec la voix encore ensommeillée.

Parfaitement. Et toi t/s, tu ne t'es pas trop gênée pour m'utiliser comme coussin, répondit-il malicieusement, en s'empêchant de t'embrasser, à cause de ta mignonitude évidente.

Tu rougis en ressassant tes pensées soudaines pour lui, bégayas une réponse et filais faire du café.

Maintenant, c'était définitif, après avoir dormi avec toi, Oikawa ne pouvait plus nier qu'il était devenu accro. Accro à toi, ton corps parfait, tes mimiques et ton odeur, cette odeur p/p qui le faisait devenir fou, il tuerait pour t'avoir toujours à ses côtés.

Toi, tu étais devant ta machine à café, complètement paumée. Il est vrai que quand ses fangirls hurlent à ses matchs, tu avais envie de les prendre une par une et de les trucider et quand il leur sourit, tu voulais ce sourire pour toi seule, tu commences à dérailler ma vieille t/p. Mais, tout à l'heure, contre lui, tu te sentais affreusement à ta place, tu aurais voulu que ce moment ne s'arrête jamais. À la simple vue de son sourire, ton cœur avait raté un battement.

Tout le monde le sait et le dit, Oikawa Tooru pourrait être mannequin, il était très plaisant à regarder, toi, tu pourrais même ajouter qu'il était l'homme parfait. À un détail près, c'était un cœur d'artichaut, doublé d'un coureur de jupon, très populaire auprès de la gente féminine.

À ce même moment, tu pensais que le destin était une pute, on connait tous l'expression « la roue tourne », c'est certain. Et toi, en cet instant précis, tu venais de te rendre compte de tes sentiments envers l'homme le plus séducteur que tu connaisses et parallèlement, ton meilleur ami. C'est ce que l'on appelle plus communément, « une best friendzone précoce ».

Tu pris les deux cafés et les posas sur la table à contrecoeur, ensuite tu fis ce que toute personne censée ferait dans la même situation.

Je déteste ma vie, grognas-tu le front contre la table.

T/s, ça va ? T'as un problème ? Demanda Oikawa inquiet.

Ô grand dieu des animés ! Pourquoi a-t-il fallu que ça tombe sur moi ?! t'exclamas-tu, en levant les bras au ciel.

T/n t/p ! Tu vas me dire tout de suite ce qu'il se passe, pour que tu invoques le dieu des animés, avec une position théâtrale, t'ordonna-t-il.

J'ai un problème, un gros problème. Enfin, un grand problème serait plus juste, soupiras-tu excédée.

Des détails, s'il-te-plaît !

1m84, 20 ans, volleyeur, on se connaît depuis le collège, absolument magnifique, l'homme parfait, énuméras-tu simplement.

T/s, t'as un crush et tu ne me le dis même pas ! Répliqua Oikawa, faussement choqué, avec un pincement au cœur.

C'est pas possible d'être aussi con, murmuras-tu en le fixant.

Il leva un sourcil en signe d'incompréhension. Sans réfléchir, tu avanças vers lui et plaquas tes lèvres sur les siennes. Quelques secondes plus tard, il répondit au baiser et l'intensifia en te mettant sur ses genoux, tu te laissas faire, entraînée par la passion.

C'était un baiser fougueux et passionné, exprimant tout ce que vous ressentiez l'un pour l'autre. Vous vous séparez en raison du manque d'air, toi, rouge pivoine suite à ta connerie, qui au final n'était pas un fiasco, lui, souriant niaisement. Il te serrait encore plus dans ses bras, tu plaças ta tête dans le creux de son cou et enlaças son torse.

C'est toi mon problème, chuchotas-tu.

J'avais cru comprendre, rétorqua-t-il sur le même ton. À vrai dire, moi aussi j'avais un problème, et ce, depuis le début du lycée, vois-tu ? Mais tu viens de le résoudre de la meilleure manière qui soit, continua-t-il en te regardant dans les yeux. T/p, je suis fou de toi, acceptes-tu de devenir ma petite amie et de rester ma photographe attitrée ?

J'accepte, répondis-tu avec un grand sourire.

C'est ainsi que tu devins photographe sportive spécialisée dans le volley-ball. Comme on le dit souvent « la roue tourne » parfois, c'est une mauvaise chose, mais pour toi ce fut la plus belle chose de ta vie.

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