OS 6 | L'impossible

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Kirisero vibes







La neige tombait sur le sol. Assis sur un banc à côté du grand sapin de Noël de la ville, les mains jointes se frottaient entre elles pour se réchauffer, ses dents claquaient faisant bouger légèrement sa mâchoire et l'air qui sortait par son nez et discrètement par sa bouche, se transformait en petites goutelettes d'eau refroidit qui pourraient s'apparenter à une de la buée ou de la vapeur. Sa jambe droite bougeait frénétiquement, le regard perdu dans le vide, il vit des couples passés, des familles, des adolescents enjoués, des enfants qui couraient dans tous les sens. Il y avait une ambiance festive dans l'air bien que Noël était généralement fêté en couple au Japon.

Un ballon rouge se déposa au pied du noiraud, il prit ce ballon et le regarda. Il sourit.

— Euh... m'sieur ! C'est mon ballon vous allez pas m'le voler ? Lança un petit garçon brun avec de grands yeux rouges. Il décala le ballon pour y voir l'enfant qui bizarrement lui faisait penser à quelqu'un mais il ne se souvint pas de qui.

— J'vais pas te le voler t'inquiète pas, j'l'ai juste trouver. Maintenant j'te le rends, dit-il en lui tendant l'objet, le visage du garçon s'éclaircit.

— Meci oups.. merci ! Il ne put s'empêcher de laisser s'échapper un rire. Le petit fit la moue.
C'est pas bien de s'moquer des enfants ! Ça veut dire que vous en êtes un !

Il sourit. — Évidemment j'en suis un, je suis un grand enfant, railla-t-il en ébouriffant la chevelure brune de l'enfant qui gémit.

— Kazuki ! S'écria une voix qu'il connaissait, il leva les yeux vers la brunette, ses yeux s'écarquilla, il le savait au fond de lui mais il fut tout de même surpris. Cela faisait longtemps qu'ils s'étaient éloignés puisqu'ils étaient dans la vie active à présent et voir un ami datant de la fac était compliqué, faute d'un agenda compatible. Et surtout qu'on parlait de ce grand blond, au mauvais caractère, jamais il ne voudra essayer de prendre des nouvelles de ses amis. Enfin...

— Uraraka et Katsuki ? Il eut un sourire moqueur. Il se leva.

La brune ouvrit grand la bouche. — Sero-kun ?! Incroyable t'es devenu beau !

— C'est pas très gentil Uraraka ou bien..., il sourit en voyant le blond arriver avec un sac dans les mains.

— Tch..

— Désolée c'est sorti tout seul..., elle eut un rire nerveux. Le petit garçon regardait les trois adultes avec incompréhension puis il tira sur la veste du pétard.

— Papa, papa tu l'connais ? Demanda-t-il en le pointant du doigt. Ce dernier le détourna le regard.

— Ferme là.

— Parle mieux à ton fils non ?

— Toi aussi ferme là !

— Bah alors Kacchan qu'est-ce t'as ?

— Toi...

— Katsuki..., souffla la brune.

— Hanta ! Il cria. Katsuki ? Uraraka et...? S'étonna le roux qui venait tout juste d'arriver.

— Kazuki ! Mon prénom c'est Kazuki ! Et ça veut dire espoir de paix ou d'harmonie ! Il est trop stylé mon prénom !

— Oh... Et moi c'est Kirishima Eijirou mais appelle moi Eijirou ! Dit-il en se baissant légèrement vers l'enfant tout sourire.

— Ils vont tous se ramener ou quoi..., marmonna l'explosif.

— T'inquiète pas Kacchan, railla le noiraud, ce dernier pesta.

— Bon on va vous laisser, on est peu pressé, lâcha la jeune femme, elle tendit la main vers son fils qui la prit de suite et le piquant avait déjà entrepris sa marche.

Les deux hommes regardaient la petite famille s'en aller puis ils se contemplèrent et ils sourirent. Le noiraud se baissa légèrement et déposa un baiser sur les lèvres du rouquin. Ce dernier glissa sa langue dans la bouche du jeune homme et ils se touchèrent. Il plaça sa main gelée sur la douce peau du garçon et il renforça le baiser. Il quitta ses lèvres une, deux fois pour toujours plus de profondeur, pour un baiser encore plus langoureux et fougueux que les autres. Ses yeux noirs plongèrent dans les iris écarlates de son amant. Un regard plein de tendresse se fit entre les deux adultes.

Ils sourirent.

— Même si je savais que ça allait sûrement arriver, je suis quand même surpris, j'ai l'impression d'être vieux maintenant, souffla le plus grand.

— Moi aussi... le temps nous rattrape.. D'ailleurs, j'espère que t'as pas trop attendu, j'ai du sortir mon chien.

— Non ça va mais on s'les caille, on y va ?

— Ouais ! Le rouge glissa timidement ses doigts pour s'entremêler avec les longs doigts du noiraud.

Et ils marchent sous les éclairages de noël, vers une destination qu'eux seuls savaient. L'impossible était arrivé Hanta et Eijirou sortaient ensemble.

La Bakusquad et les shipsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant