La Bakusquad et les ships

OS 3 | Un retour à la maison digne des plus grands films d'Hollywood

Bakusero vibes

Le grand brun courait comme si sa vie en dépendait. Encore une fois, il avait dit une chose de travers et le blond était en colère. Il voulait juste rire avec lui mais le blond lui ne connaissait pas cette chose là qu'était l'humour. L'humour était une des choses préférées du noiraud ou plutôt chambrer le pétard, il adorait ça même si cela mettait parfois sa vie en péril comme aujourd'hui. Il prenait le risque car c'était drôle de l'énerver pour un rien. On pourrait croire qu'il était masochiste et pourtant ce n'était absolument pas le cas. Juste charrier les gens étaient ce qu'il aimait.

Et peut-être un jour, il regrettera. Et ce jour était peut-être venu.

Il esquivait les passants qui marchaient devant lui d'une finesse, son corps fin et long l'aida à se faufiler parmi la foule. Il enjamba un chien et il manqua de glisser sur du verglas mais il réussit à se rattraper sur une barre et il reprit sa course de peur d'être rattraper par son ami. Il tourna sa tête derrière et il vit le piquant se fracasser tête la première sur le verglas qu'il avait esquivé de peu et il rit fort.

Un regard noir.

Des frissons.

Un autre rire et une course repris. Au moins cela chauffait son corps, la chaleur avait totalement disparu, nous étions en janvier après tout.

Il bouscula une dame qui hurla si fort qu'il se demandait si elle ne faisait pas partie de la famille de l'explosif. Elle lui avait même lancé une boîte vide sur la tête. Il la maudit. Et le karma se retourna contre lui quand il faillit provoquer un accident de voiture. Il était tombé et son genoux s'était éraflé mais il prit sur lui et il repartit sans répondre à une personne qui s'inquiétait pour lui. Il n'avait pas le temps c'était une question de vie ou de mort. Alors il courut. Il boîtait légèrement mais il réussit à passer entre les passant cependant il était épuisé de courir, il avait mal et il commençait à avoir un point de côté. Le sang lui montait à la gorge et son cœur battait à tout rompre.

Il se retourna.

Le pétard était juste derrière lui de peu, il tendit le bras pour essayer de l'attraper heureusement pour lui son bras n'était pas assez long. Il eut un sourire narquois.

Cependant il n'avait pas vu la barre devant lui alors il sauta trop tard pour la passer et ses longues jambes se prirent la barre en fer et il tomba sur le sol. Le blond avait fait de même et il tomba. Sur le noiraud.

Et sans trop savoir comment.

Leurs lèvres s'écrasèrent sous les regards ahuris des deux adolescents.

Le piquant se releva instantanément et se recula de son ami qui fit exactement la même chose. Ce dernier mit sa main sur sa bouche, les joues légèrement rouges. Et il retomba sur le sol.

- Je vais mourir..., articula-t-il entre deux souffles. Il était exténué.

Il ferma ses paupières.

Quand il les réouvrit, il était allongé sur un banc, son genou était soigné et le pétard était devant un distributeur.

- Tu peux me prendre un jus d'orange ? Demanda-t-il en se redressant pour s'asseoir correctement.

Il le fusilla regard. Il sourit nerveusement.

Et il lui balança son jus à la figure. Il rit.

- Merci Katsuki. D'ailleurs on est arrivé au parc à côté de chez toi, tu peux y aller.

Le blond cendré ne dit rien et s'assit puis but sa boisson.

Et le grand brun sourit de toutes ses dents.