Silence du coeur.

VII.

De mes 5 ans jusqu'à mon adolescence vers mes quatorze ans j'ai vécu en Inde. Je parlais le hindou parfaitement. La bas nous vivions dans une petite maison à New Dehli, ma mère ne travaillait pas et mon père avait des revenues très faibles : il venait d'arrêter ses affaires mais nous étions heureux.

Je pense que c'est les seules plus beaux souvenirs que je garde de la bas. Nous vivions une vie paisible calme et tranquille mais un jour ils ont assassinés mon père, depuis ce jour une haine incontrôlable s'est réveillé en moi : je détestais ceux qui lui ont fais ça. Quand j'eus dix-neuf ans j'ai fais des recherches je voulais venger mon père mais l'auteur de ce crime était déjà mort.

J'ai jamais vraiment été une fille à maman. Mon père était là personne que j'aimais le plus au monde. Nous nous entendions parfaitement parfois en me regardant ma mère disait que j'avais tout pris de lui et en regardant les photos je ne peux confirmer nous avions les mêmes yeux couleur noisettes la même bouche cependant j'avais le nez de ma mère.

Sa mort a été un vrai traumatisme pour moi. Je l'ai vu comme ça devant moi tombée au sol et arrêter de respirer. J'ai passée une partie de mon enfance à me détester car je me tenais pour responsable de sa mort.

Mon père est d'origine anglaise et russe mais j'évite souvent de le dire ça attise trop la curiosité. Il a grandit en Russie auprès de sa famille et durant la vingtaine il travaillait dans une mafia russe il n'était pas le chef mais y occupait d'importantes fonctions.

Durant un voyage en Angleterre il rencontre alors ma mère qui y était pour ses études. Dès leur première rencontre, le coup de foudre assuré. Ils se sont rencontrés dans un bar à cet époque ma mère n'avait pas froid aux yeux ils ont couchés ensemble la même nuit.

Naturellement ils se sont mis ensemble et se sont mariés au bout de huit mois de relations.

Et puis trois ans plus tard nous sommes venues au monde c'était les plus heureux. Nous étions une bénédiction, ma mère atteinte de quelques problèmes d'infertilité ne pensait pas avoir un enfant mais le destin l'a gâtée elle en a eu deux d'un coup.

Je sors de mes pensées et me rince le corps avant de sortir de la douche avec une serviette autour de la taille. Je me crème le corps avec l'huile de Neem une huile avec d'énormes vertues venant d'Inde.

J'enfile une combinaison noire et des chaussures plate. Je coiffe mes cheveux d'un léger chignon et m'asperge de parfum. Prête, je sors de chez moi.

J'avais un rendez vous avec une personne assez spéciale.

Silence du cœur.