XI.

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Quel salop.

Je devais m'en douter c'était trop facile. Jason obtenait toujours ce qu'il voulait même s'il devait employer les manières les plus sombres, il n'allait pas hésité ce qu'il veut c'est mes services et tant que je ne travaille pas pour lui il n'arrêtera pas de faire du mal à ma mère ou à quelqu'un que j'apprécie même si il y'en a peu apart elle.

Je ne réponds pas au message il doit voir que je l'ai vu. Je monte dans ma voiture et rentre chez moi, il était 22:34. Je me suis faites une sauce haricot rouges et j'ai pris une longue douche : je déteste me disputer avec ma mère.

Dans la vie j'ai l'air fermée, méchante, neutre, une personne qui n'a pas de cœur qui ressent rien mais en vrai je suis juste pas expressif. Je déteste montrer mes sentiments, je déteste être faible.

Parce qu'a partir du moment où les gens savent que tu les aimes et qu'ils savent qu'ils comptent pour toi, tu est foutu.

Ils te traitent comme une ordure et tu termines cœur brisée tu te demandes pourquoi ils ont fais ça mais la réponse est simple les gens aiment courir derrière les gens, sentir l'impossible, se faire aimer par l'infréquentable dès qu'ils réussissent ils s'en vont.

C'est comme ça que l'être humain a toujours fonctionné et c'est pas près de changer. Les gens régressent plus qu'ils ne progressent de nos jours. Regardez les civilisations, les arts, la musique rien n'a plus de sens, les valeurs humaines sont bafouées. Et je fais partie de ceux qui les bafouent.

Non je ne me prend pas pour une « sainte » je ne me cache pas derrière des idées fausses, je fais du mal je le sais et au fond de moi je sais que je vais recommencer. J'ai n'ai pas envie d'être hypocrite avec moi même. Je préfère être honnête et m'avouer les choses au lieu d'esquiver. Parce que nous, les humains, avons tendance à beaucoup juger les autres mais notre propre jugement on l'esquive toujours, je ne veux pas faire partie de ceux là.



06:23

Le soleil commençait à se lever de ma fenêtre j'avais une belle vue sur ma rue j'éteins mon alarme et me lève de mon lit, je me brosse les dents, me met de l'eau sur le visage et enfile ma tenue de sport Nike

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Le soleil commençait à se lever de ma fenêtre j'avais une belle vue sur ma rue j'éteins mon alarme et me lève de mon lit, je me brosse les dents, me met de l'eau sur le visage et enfile ma tenue de sport Nike.

Je prends ma mini gourde et sors de chez moi.
Il y'avait personne dehors tous étaient entrain de dormir. Il y'avait une lumière avare qu'on pouvait apercevoir ce qui donnait une douce couleure à la rue mais sinon rien le calme absolue la sensation indescriptible de se sentir seule au monde. La brise matinale et la sensation d'accélération du rythme cardiaque mètre par mètre me mettait dans un état de pur bonheur rien ne pouvait remplacer mes séances de sport matinales, je peux mourir pour elles.

Après avoir couru environ 4 kilomètres je m'arrête devant un jardin et m'assoie sur un banc pour reprendre mon souffle et me rafraîchir. Je transpirais de partout. J'avais juste envie de sauter dans une grosse piscine, la il y'a une piscine devant moi je ne pèse même pas le pour et le contre je me jette directement à l'eau.

Après avoir récupéré un peu je décide de rentrez cette fois ci à pas et il commençais à faire réellement jour, le soleil se levait doucement et des portières de voitures claquaient quelques fois, les humains se réveillaient, la sensation d'être seule au monde s'est soudainement stoppé. Une sensation hors du commun me parcours le corps : je rencontre le regards d'un homme, c'était presque troublant nos regards se sont accrochés dès qu'il m'a lancé un coup d'œil. J'avais l'impression de voir des milliers d'étoiles dans ses yeux même si il était à plusieurs mètres de moi.

J'ai détournée le regard avant de continuer ma marche dans un calme absolue et la plus rien n'avait d'importance. J'étais dans une ᴊᴏɪᴇ ᴘʀᴏғᴏɴᴅᴇ et rien ne pouvait me faire basculer dans mon ᴀᴜᴛʀᴇ moi.



sɪʟᴇɴᴄᴇ ᴅᴜ ᴄᴏᴇᴜʀ.

Silence du coeur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant