XXVII.

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C'est vers 20 heures que j'arrive chez moi é-pui-sée ma mère m'avait trimballée dans tous les marchés possibles parce que je cite Madame ne mange pas les produits du supermarché.

C'est une bonne initiative mais elle m'a épuisé, j'étais le chauffeur, la conseillère en plus j'avais pas le droit de montrer que j'étais fatiguée.

J'ai pris une longue douche bien relaxante avant d'enfiler un pyjama en laine puisqu'on était toujours en hiver. Je me fais des pâtes à la carbonara et m'installe devant mon ordinateur pour travailler quelques documents et surtout écrire un message au gérant de la pharmacie pour lui expliquer les raisons de mon absence.

Je travaille un peu avant de faire la vaisselle et de me poser devant ma petite télé et de suivre un documentaire quelque peu intéressant quand je reçois un appel. Je regarde mon téléphone et voit un numéro que je ne reconnais pas, c'est qui qui peux m'appeler ? Je décroche.

- Allô, c'est qui ?

? - C'est Idy, Dounia ma donnée ton numéro.

- Ah ok, désolée pour hier hein elle m'a expliqué et tout j'étais vraiment defoncée.

Idy - C'est pas grave en plus c'est pas comme si c'était désagréable.

J'ignore sa dernière réplique et continue a lui parler. Je sais pas pourquoi il m'appelait fin oui on a faillit coucher ensemble mais j'étais juste pas dans mon état normal qu'il aille pas croire que je suis folle de lui. Bref c'est les hommes quoi toujours à croire que je suis intéressée par eux.

[...]

Le lendemain, je me réveille la tête dans le cul j'avais pas beaucoup dormis parce que je parlais avec Idy et le pire c'est que j'avais ratée mon réveil pour aller faire du sport j'avais envie de mourir. J'étais déjà de mauvaise humeur alors que la journée avait même pas commencez. Je prends une douche et m'habille d'un pull blanc et un pantalon beige, au dessus je porte un manteau beige, j'attache mes cheveux en un chignon bas avant de sortir direction la pharmacie. J'avais même pas le temps de prendre mon petit déjeuner ni de me maquiller.

Je rentre dans ma voiture et démarre sauf que c'est à ce moment la même que ma voiture décide de me lâcher, j'essaye de la démarrer mais rien elle a décider de tomber en panne ce jour la plus précisément et Dieu sait que ça fait des années que j'ai pas pris les transports. J'avais envie de pleurer !

C'est 40 minutes plus tard que je fais claquer la porte de la pharmacie, énervée, fatiguée et dégoûtée, j'avais oublier à quel point le métro c'était désagréable sale et vas-y c'est mieux je la ferme.

Je salue vite fait mes collègues avant d'enfiler ma blouse et de me mettre au travail. Aujourd'hui je devais trier les médicaments, sortir ceux qui sont périmés bref une journée soûlante qui s'annonçait.

[...]

J'arrive devant chez ma mère vers 21:34. Je prends l'ascenseur et monte.

Je sonne mais elle n'ouvre pas c'est deux minutes plus tard que la porte s'ouvre et c'est pas du tout ma mère mais Younès. Vous vous rappelez son collègue qui n'est pas trop son collègue j'essaye de rester calme je voulais pas pété de câbles, je le salue avant de rentrer et de voir ma mère assise sur le canapé, je la salue avant de m'assoir sur un canapé en face d'elle. Younès lui se refuge je ne sais où et nous laisse seule.

- Ma voiture elle m'a lâchée tu peux me prêter la tienne s'il te plaît.

Maman - Tes allé comment aujourd'hui au travail ?

- Le métro.

Maman - Tu as marché jusqu'à la station ?

- Bah oui tu as oublié je fais du sport hein.

Maman - Bon euh je dois aller au travail moi aussi mais bon c'est pas grave je vais me débrouiller.

- Non vas-y c'est pas grave, de toute façon je suis sure qu'elle va bientôt être prête. Allez vas-y je rentre.

Je lui fais un sourire forcée avant de sortir de la maison sans même lui donner le temps d'en placer une. J'avais envie de pleurer déjà à cause de son connard la et en plus le fait que je pouvais rien dire le fait que demain je dois encore prendre le métro de merde et aussi parce que j'avais mes règles. Mes larmes elles coulaient vraiment. J'appuie sur le bouton de l'ascenseur et il descend.

A son arrivée il ouvre les portes et y'a encore ce Naïl la j'arrive pas à y croire j'ai l'impression que chaque jour que je prends l'ascenseur il faut que je le rencontre là bas. Quelle misère. J'essuie mes larmes avec ma main avant de lancer un bonjour et de me caller à l'autre bout de l'ascenseur. Ma vision était brouillée par les larmes et j'avais juste envie qu'elles ne coulent pas devant lui.

En plus je sentais ma serviette qui commençait à se remplir. A cette pensée mes larmes elles tombent automatiquement je haie ma période de règles déjà parce que j'étais trop émotif mais aussi parce que je souffre trop durant cette période.

? - Ça va ?

Je relève ma tête et c'est Naïl. Je hoche la tête et baisse mes yeux je me haie. Je le vois sortir quelque chose de sa poche et il me tend un mouchoir. Je l'attrape et m'essuie les yeux avant de le remercier.

L'ascenseur s'arrête et je sors suivis de lui. Arriver au parking je m'arrête et là, la galère je dois encore me taper des heures de transport non non non. Je sors mon téléphone pour m'appeler un Uber quand j'entends sa voix.

Naïl - Tu as ta voiture ?

Je me retourne surprise par sa question et hoche la tête négativement.

Naïl - Je peux te déposer ça me dérange pas, tu n'as pas l'air de te sentir bien.

J'accepte automatiquement je faisais même pas la go la j'étais en position de faiblesse j'avais mal j'étais fatiguée j'avais sommeil bref, je voulais juste rentrer chez moi au plus vite.

Nous montons dans sa voiture, j'attache ma ceinture et me laisse allez contre la siège. Il allume le chauffage.

Naïl - C'est bon tu n'a pas trop froid ?

- Non c'est bon merci.

Il est hyper doux même dans sa manière de parler mais c'était toujours...  comment dire ... ça faisait homme, homme responsable vous voyez les hommes la qui ont vraiment l'énergie masculine on pouvait imaginer qu'il avait déjà une famille.

Je lui indique mon adresse et me réinstalle sur mon siège et je regarde la route défilée jusqu'à ce que peu à peu je m'endorme.







sɪʟᴇɴᴄᴇ ᴅᴜ ᴄᴏᴇᴜʀ.







happy new year 🎊  santé, bonheur, amour la totale ❤️

Silence du coeur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant