Silence du coeur.

XVI.

Je sonne a l'appartement de Jason et c'est lui qui m'ouvre après même pas 30 secondes il m'a vu arrivait. Je fais rouler mes deux valises et rentre dans son duplex.

Jason - Installe toi dans une chambre et rejoins moi dans mon bureau.

Je m'avance dans le couloir qui est à droite du salon et prend la chambre ou j'ai logé durant six longs mois, il y' a 3 chambres dans cet appartement mais sincèrement je me vois pas dormir ailleurs qu'ici. Je dépose mes valises et prends mon sac avec moi avant de rejoindre Jason dans son bureau.

Je rentre dans le bureau et m'assois devant la chaise en face de lui.

Jason - Voici les billets on voyage en première, ce soir.

- C'était pas demain ?

Jason - Je préfère qu'on y aille ce soir. On séjourne dans mon appartement. La conférence a lieu Lundi. On fait notre mission et le soir même on va a Zurich et deux jours plus tard on revient ça serait suspect que notre arrivée et notre départ soit aussi court et aussi rapproché avec le meurtre.

Il sort d'un tiroir deux oreillettes et m'en tend une.

Jason - Tu gardes celui la dans ta valise ça nous servira quand on sera arrivée on l'utilisera pour communiquer a distance. Le plan est simple; tu sais comment on fais. Cette fois ci tu lui offre une boisson et tu mets des gouttes de ricine à l'intérieur. Ce poison le tuera sans qu'il n'y ait une goutte de sang.

Je prend en main le petit flacon qu'il me tend qui est le fameux ricine que je connais. Les plantes sont les moyens les plus efficaces pour tuer sans avoir recours aux armes, on tue sans armes et aucunes gouttes de sang, les énormes dégâts sont même parfois plus causées par les plantes que des armes à feux.

Jason - Il est 20 heures à 02 heures du matin on doit être à l'aéroport.

[...]

Je me regarde devant le miroir, en me regardant je ne peux deviner aucune trace de Neelam,  je me retrouve complètement métamorphosée. Mes cheveux blonds lâchés ainsi que mes lentilles bleues me donne un air de russe. Mon maquillage qui d'habitude est très simple est aujourd'hui sophistiqué, une bouche rouche et un smoke eye.

Je porte un t-shirt noir ainsi qu'un jean moulant bleu foncée et des baskets. Je me trouve laide mais le travail est bien fait je ne ressemble pas du tout à que je suis en me voyant on me prendrais pour une fille bête sans intelligence qui voyage pour la première incapable de faire du mal à une mouche par peur de se brisé les ongles.

Je me parfume d'un parfum que j'ai acheté cet après midi à Sephora. Le classique et l'odeur des filles banales : La vie est belle de Lancôme.

Habituellement je me parfume d'un artisant parfumeur nommée Francis Kurkidjan mais ça attirait trop le regard pour ce que je veux représenter. Aujourd'hui je me met vraiment dans la peau d'ɪʀɪɴᴀ .

Je prends mon sac à cabas et sors de ma chambre. J'avais pas trop dormis à vrai dire j'y arrivais pas je ne voulais pas me l'avouer mais je me sentais
coupable. 

J'avais peur de ce que j'étais entrain de devenir pour une fois je voulais être une fille normale avec une vie normale comme je sais pas ... Lara par exemple. Elle avait une belle famille un mari présent, aimant et un petit garçon .

Alors que moi même à cette âge je me trouvais quand même un moyen à faire des crimes pour des histoires qui ne me concernent en rien.

J'avais plus envie d'être ce pion qui réalisait l'irréalisable parce que je m'efforce de ne rien ressentir. Je veux être normale. Vivre une vie avec la paix intérieure voilà où se trouve le ᴠʀᴀɪ bonheur.

sɪʟᴇɴᴄᴇ ᴅᴜ ᴄᴏᴇᴜʀ.