XXIII.

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Nous revenons tout juste du dîner il était une heure du matin. J'étais épuisée. Pendant une heure ma mère est sortis avec Naïl et m'a laissée avec Tata Nour. Mine de rien j'ai beaucoup apprécié lui parler elle était vraiment pas dans le jugement, elle m'a écouter et surtout elle m'a confiée qu'elle était psychologue.

Je ne lui est rien dit de compromettant car elle restait quand même l'amie de ma mère mais je lui est confiée que je me sentais seule et que cette solitude me rongeait.

Maman - Alors tu l'aimes bien ?

- Qui ?

Maman - Bah Tata Nour, sinon qui ?

- Bien sur comment je peux ne pas l'aimer, elle est trop gentille.

Maman - Oui c'est vraiment une belle personne. Elle est passée par plusieurs épreuves tu peux lui parler elle est psychologue.

- Hum. Il fait tard je vais rentrer.

Maman - Tu as vu l'heure qu'il fait pas questions demain si tu veux tu pars tôt mais pas la nuit.

- J'ai pas peur !

Maman - Je veux rien entendre.

Je souffle sachant qu'elle allait pas lâcher l'affaire. De toute façon j'avais un peu la flemme de conduire.

J'enlève ma veste et demande à ma mère un pyjama.

[...]

𝟺:𝟻𝟼

Je me réveille en éteignant mon alarme pour ne pas réveiller ma mère qui était dans un sommeil profond elle avait insisté à ce qu'on dorme ensemble. Je prend une douche express avant de porter mes habits de la veille. Je devais faire mon sport, avant d'aller au travail.

J'embrasse ma mère sur le front avant de quitter son appartement en fermant bien la porte derrière moi.

Je descends avec les escaliers, rentre dans ma voiture et démarre.

Je venais d'arrivé de mon sport et il était environ 7:15. J'étais essoufflé j'ai courus comme si ma vie en dépendait commen d'habitude j'avais besoin de me défouler. Je serais une grosse boule de nerfs si j'avais pas le sport dans ma vie. Je me douche et me fais un petit déjeuner avec la totale : œufs brouillés, crêpes, chocolat chaud et des fruits. J'avais trop faim.

Je met un pull noir, un pantalon en cuir noir et un manteau noir qui m'arrivait un peu après les genoux. Je lache mes cheveux légèrement bouclé avant de mettre un peu de rouge à lèvres et du eye-liner.

J'ai pris un sac noir basique avant de me rendre à la pharmacie. D'ailleurs en ce moment ça me soûlait grave je voulais grave changer de métier, faire quelque de nouveau, quelque chose d'intéressant. La pharmacie j'avais juste besoin de m'occuper après mes affaires avec Jason mais c'est loin d'être ma passion. D'ailleurs au moment où je vous parle je ne sais même pas ce que c'est ma passion. En vrai je ne sais rien de moi. Je ne sais même pas ce que j'aime.

[...]

J'étais entrain de travailler on avais reçu un nouveau stock de médicaments et il fallait qu'on les range et qu'on le classe. Avec mon collègue Robert on s'en chargeait. J'avais pas vraiment d'amis ici nos relations étaient strictement professionnelles.

J'étais entrain de ranger les médicaments quand Julia ma collègue me demande de l'aide à la caisse. Je la suis et découvre personne d'autre que Dounia, je suis d'abord surprise et ensuite inquiète de voir son visage qui n'est pas comme d'habitude.

- Laisse nous je vais m'occuper d'elle.

Elle acquiesce avant que je me rende devant le comptoir en face d'elle.

- Ca va Dounia ? Ca fait longtemps?

Elle relève la tête et m'observe avant de me répondre.

Dounia - Ah c'est toi Neelam, ça va bien on fait comme on peux et toi ?

- Ca va. T'a une petite mine la ca va ?

Dounia - Oui oui ça va juste un peu fatigué.

- Hum ? Tu voulais quoi ?

Dounia - J'ai besoin de somnifères et d'anti dépresseurs mais ta collègue ne me fait pas confiance parce que j'ai n'a pas mine.

Elle était pas normale.

- Elle a raison on ne délivre plus ce genre de médicaments sans preuve concrète que tu en a besoin ça peut générer des problèmes et il y'a peu on a été poursuivi pour en avoir vendu à une fille qui a commis un suicide en faisait une overdose.

Elle souffle en me regardant.

Dounia - J'en ai vraiment marre écoute je veux rien faire de tous ça je..je veux juste ses médicaments j'ai trop de problèmes en ce moment.

- Je suis désolée mais c'est comme ça mais si je peux te donner un conseil c'est que tu ailles voir un psychologue les anti dépresseurs c'est juste pour un instant alors que le psychologue pourra t'aider à surmonter tes problèmes.

Elle hoche la tête, les larmes aux yeux. Elle me faisait de la peine. Je lui offre un sourire réconfortant et lui propose d'en parler. Je sais à quel point parfois on a juste besoin d'une oreille attentive qui peut nous écouter sans nous juger.

- Je prends ma pause dans 10 minutes assis toi ici et attends moi.



sɪʟᴇɴᴄᴇ ᴅᴜ ᴄᴏᴇᴜʀ

Silence du coeur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant