X.

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Nous étions vendredi soir je venais de sortir de la pharmacie. Je suis rentrée dans ma petite Audi et j'ai pris la route chez moi. Je conduisais tranquillement quand je reçois un appel.

C'est Nala.

J'hésite un peu mais je finis par répondre.

- Allô.

Nala - Maman est à l'hôpital, je l'ai retrouvé à la maison inconsciente !

- Elle est dans quelle hôpital ?

Nala - Georges Pompidou.

- J'arrive.

J'étais choquée depuis que je suis enfant, j'ai rarement voire jamais vu ma mère a l'hôpital, j'étais
inquiète. Elle n'a jamais eu de problèmes de santé grave et c'est souvent ce genre de malaise qui engendre de grosses maladies surtout à son âge.

J'ai changé de route et j'ai pris la route vers l'hôpital.

[...]

Arrivée à l'hôpital, je demande à la réceptionniste de me donner le numéro de sa chambre.

Réceptionniste - Chambre 234, 2 étage.

- Merci.

Je prend les escaliers et monte. Arrivé devant sa chambre je toque et je vois Nala, Younès et Ilan assis sur Younès. Ma mère était sur son lit et ils avaient l'air de parler. A mon arrivée c'était silence radio.

- Bonjour.

Ils me rendent tous le bonjour et Ilan lui il bouge ses bras pour que je vienne le prendre. Je le prends dans mes bras et lui fais pleins de bisous.

- Qu'est ce que le médecin a dit ?

Nala - Il a dit qu'on lui administré de la PUGNAc ce qui a augmenter le niveau de sucre dans son sang et elle a fait un malaise, le changement était trop soudain pour son corps, ça a aggravé son diabète ...

Administrée ? C'est quelle connerie ça encore.

- Tu as mangé quoi ces derniers jours ?

Je la regarde.

Maman - Y'a que ça que tu trouves à me dire ? J'ai fais un malaise y'a pas de tu vas bien rien tu t'en fous ? Ça t'intéresse pas ? C'est que mon état qui t'intéresse ?

Je me suis sentie super gênée devant toutes ces personnes, et surtout Younès. Nala ça va mais cet inconnu.

À cet instant je savais pas quoi lui dire j'avais juste envie de prendre mes affaires et de courir hors de cette chambre le plus vite possible.

- Je m'inquiète pour toi c'est pour ça que je veux savoir ce que tu as mangé.

Maman - souffle Tu m'épuises.

- On peux avoir cette conversation sans lui stp ?

Maman - Habitue toi à « lui » parce qu'on se marie bientôt.

C'est pas possible ...

- Lui ?

Maman - Oui lui. J'en ai marre de toi Neelam si tu refuses d'être heureuse c'est ton choix moi je veux vivre. Depuis que tu a commencé tes crises la tu ne cesses de me pourrir la vie.

- Très bien comme je pourrais la vie ne t'inquiète pas tu n'aura plus affaire à moi.

Je les regarde neutrement avant de prendre mes affaires vite et de sortir de la chambre le plus vite possible.

Comment elle a osé me dire de telles atrocités en plus devant Younès. C'est vrai que j'ai jamais été Nala elle elle a jamais déviée du moins elle est pas au courant. Elle est mariée et accepte tout. Mais je ne suis pas comme elle. Pourquoi il n'a qu'un standard de femme et ce sont que elles qui sont bien vu ? J'ai fais des erreurs je ne suis pas une sainte mais j'ai arrêté. Mais tant pis j'allais pas revenir vers elle, j'ai bien entendu ce qu'elle a dit : je lui pourris la vie depuis que j'ai commencé mes « crises » très bien je vous le jure qu'elle ne me reverra pas avant longtemps.

En montant dans ma voiture je sens mon téléphone vibrait je regarde et y découvre un message.

« Alors maintenant que tu sais de quoi je suis capable. Tu travailles pour moi : oui ou non ?»



Silence du cœur.

Silence du coeur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant