Adorable mensonge | Changjin

[💍] Les règles du jeu

Seo Changbin

Dès que nous avons quitté la salle, j’ai réalisé que Hyunjin semblait beaucoup plus confiant que lorsque nous avons rentrés, il marchait en face de moi à travers les rues et fredonnant une chanson.

Le bonheur humain soudain m'énerve souvent, c’était généralement un signe qu'une bombe venait.

Mon secrétaire, comme prévu, a eu une grande performance avec le directeur avant, eh bien, comme mon employé pendant longtemps évidemment il a apprit à être si efficace avec moi.

— Félicitations pour ta performance, il a vraiment cru ton discours de livre. Au fait, tu as un livre ? — J'ai demandé.

Je n’ai jamais entendu parler qu'il écrivait des livres, en fait je ne l’ai jamais entendu parler de quoi que ce soit, nous ne savions que nos noms, que j’ai toujours prononcé incorrectement et qu’il a une grand-mère.

— Ce n’était pas une mise en scène, je parlais sérieusement. — Dit il, en continuant de fredonner.

— Pas moyen. — Je ris, incrédule.

— Tu étais dans la salle avec moi ? — Il a cessé de fredonner et se tenait face à moi. — Je peux être arrêté et je dois encore payer une amende ridiculement grande au gouvernement, le plus qui vas t'arriver, c'est d’être au chômage.

En partie, il n’avait pas tort, mais le problème était que je devrais rentré à la maison et ma maison n’était pas là où ma vie était.

Ma vie professionnelle, puisque c’était la seule chose que j’avais.

— Et l'histoire de promotion? — Je pensais que juste la partie de la publication du livre était vraie.

— J’ai quatre conditions. — Il a montré le numéro quatre avec ses doigts.

— Quoi ? Quatre? Le monde ne tourne pas autour de toi, tu ne peux pas tout avoir ! — J’ai mis mes mains sur ma taille surpris.

Comment il peux exiger ce genre de chose ? De qui mon secrétaire a obtenu toute cette confiance en pensant qu’il pourrait tout avoir?

Ah oui, c'est moi qui lui ai appris.

— Tu es la dernière personne qui peut me dire ça. — Je sais putain. — Je peux dire mes conditions?

— Vas-y, dit moi. — J’ai haussé les épaules.

Tout ça pour ton boulot, tout ça pour ton boulot, Changbin.

— La première chose, la promotion. — Il leva un doigt. — La deuxième chose, publier mon livre. — Il a ajouté un de plus en formant un deux.

Il sourit comme s’il m’avait dans ses mains, en fait il m'avait, mais j’ai essayé de ne pas le montrer.

— La troisième chose, je veux savoir le nom de ta crème hydratante pour le corps. — J’ai reculé en arrière en essayant de voir si j’avais mal compris.

Je n’avais même pas de crème hydratante, ma peau était naturellement parfaite, grâce au bon dieu.

— Mais je n’ai pas de crème pour le corps. — J’ai répondu.

— Impossible, mais c'est pas grave. — Il haussa les épaules, oubliant déjà sa condition.

— Oui, et quelle est la dernière condition? — J’ai roulé mes yeux, déjà impatient.