• Secrets • { Reddie } •

• 01 : Fascination •

• How can you miss someone you've never met?
'Cause I need you now but I don't know you yet •

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Du plus loin qu'il puisse se souvenir, Eddie Kaspbrak a toujours vécu à Derry. 

Derry, cette merveilleuse petite ville peuplée de personnes a mentalité réduite, fermées d'esprit, conservatrices et horriblement repoussantes par leur manque d'amabilité.
La mère d'Eddie, Sonia Kaspbrak en fait parti depuis la mort de son cher mari, la seule personne avec qui son fils pouvait agir normalement et dévoiler ses secrets. Avant le drame, Sonia était une femme plutôt sympathique. Elle était souriante, sociable et amicale, elle avait un grand nombre d'ami et ne partageait pas la même mentalité que tout le reste du village. Mais tout cela, c'était le résultat d'un mariage heureux avec un bon vivant. Alors, au moment de sa disparition, elle perdit toute once de gentillesse, devint protectrice au point de forcer son fils à avaler toutes sortes de placebos et de gérer ses fréquentations.

Et c'est pour cela que l'asthmatique avait très peu d'amis. En tout cas, c'est ce qu'il faisait croire à sa mère. Il avait en réalité quelques amis, Bill Denbrough, celui-ci est apprécié par madame K, Stanley Uris qui est dans le même cas que le bègue. Il était également ami avec Beverly Marsh, celle-ci représente le pire cauchemar et la définition même d'une mauvaise fréquentation pour la génitrice d'Eddie. Pourtant, Beverly a bien plus de qualités que de défauts. Sonia appréciait Benjamin Hanscom, elle était amie avec sa mère autrefois et donc connaissait Ben. Enfin, le dernier ami d'Eddie est Mike Hanlon et madame K ne l'appreciait pas pour des raisons simples, c'est un orphelin noir.
Tous les six étaient des membres du Losers club.

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Ce matin, Eddie comme de nombreux autres élèves se réveillait pour affronter la rentrée des classes. En réalité, il ne détestait pas aller en cours. Il aimait apprendre et voir ses amis, son seul soucis se nomme Henry Bowers. Le fils du shérif et sa bande terrorisent depuis des années les ratés. 

Comme à son habitude, Eddie se levait, buvait un grand verre de jus d'orange et mangeait ses tartines de confiture, le tout accompagné de ses médicaments. Ensuite il s'occupait de son visage et de ses dents, essayait de plaquer ses cheveux pour avoir un aspect clean, enfilait un simple jean et un t-shirt puis il descendait prendre ses deux bananes, embrassait sa mère puis grimpait sur son vélo.

En arrivant devant le bâtiment, il descendit de son vélo et le laissa dans le lieu dédié à cela en prenant soin de bien boucler son cadenas. Il ne voulait pas prendre le risque de se faire voler son vélo dès le premier jour d'école.
Une fois son casque retirait, il de dirigea vers ses ami. Mais alors qu'il faisait son chemin vers eux, il se fit percuter par un autre élève qui était personne d'autre que Richard Tozier.

"- Surtout t'excuses pas." Murmure-t-il alors que le garçon aux cheveux de jais partait en direction du bâtiment sans même se retourner ou s'excuser.
Eddie resta figé un instant après s'être fait bousculer, son regard bloqué sur la silhouette de Richie qui déambulait dans les couloirs de personnes.
Eddie et Richie ne s'étaient jamais parlé. Ils n'en avaient jamais eu l'occasion ni l'envie. Ils étaient de parfaits inconnus mais pourtant, Richie le fascinait.

Le bouclé avait toujours été l'objet de la fascination d'Eddie, du moins depuis la première année de collège.
Si Eddie était tant hypnotisé par ce garçon, c'est parce qu'il avait la capacité d'en avoir rien à faire de tout. Il n'avait pas d'amis, ni même de simples personnes avec qui il mangeait le midi ou discutait dans les couloirs, il ne parlait à personne. Pourtant ce n'était pas la faute des autres.
En cinquième, Emilie Bertrand était venu le voir pour lui demander de l'aide en mathématiques mais il avait refusé. Plus tard, elle était revenu vers lui a la cantine par sympathie mais il lui avait simplement dit qu'il ne voulait pas de sa pitié et avait changé de table.
En quatrième, Dylan Smith lui a demandé un stylo rouge et au lieu de lui donner, il a commencé à écrire tout son cours avec. En même temps, c'était bien fait. La même année, Sophie Jones a perdu sa mère et Richie a eu le malheur de faire une mauvaise blague sur ça quand elle est venu s'assoir à côté de lui a la cantine. Elle a changé de place après lui avoir attribué une gifle bien méritée.
En troisième, Hanna Bello l'avait approché pour lui demander d'être son cavalier pour le bal de fin d'année, il avait décliné son offre. Ensuite c'est Steven, le meilleur ami d'Hanna, qui lui avait demandé. Et devinez quoi, il a refusé en répondant " désolé je suis pas une pédale." Le pauvre Steven est sorti du collège en pleurant ce jour là.
Enfin, plus récemment, quand Henry Bowers s'est approché de lui et a commencé à lui balancer des insultes sans fondement, Richie lui a simplement adressé un doigt d'honneur. Pour cela, Eddie admirait son courage, personne n'osait faire face au caïd du lycée, sauf Richie.
Enfin tout cela sont des événements assez inoubliables, il y en a eu beaucoup d'autres.

Enfin sorti de ses pensées, Eddie rejoint ses amis, un grand sourire déjà plaqué sur son visage en les voyant discuter vivement.
"- Salut !" Dit-il en arrivant.

"- Eddie ! t'as toujours pas grandi." C'était bien evidemment Beverly qui lui répondit ça. Elle adorait faire des blagues sur sa taille, Eddie a toujours été petit et ce n'était pas sur le point de changer, malheureusement.
En entendant sa réponse, il se contenta de rouler les yeux sans faire de commentaires.

"- Tes vacances se sont bien passées ?" Demande Stanley pour changer de sujet en voyant l'ennui d'Eddie.

"- Comme d'habitude, le premier mois était génial et le deuxième... horrible." Tous riaient. Les vacances d'Eddie étaient toujours très organisées. La première partie des vacances se passait à Derry où il pouvait voir ses amis tous les jours. Quant à la deuxième, elle se passait chez l'une de ses tantes. Et c'était la pire chose de l'année. "Et vous, ça s'est bien passé ?"

"- J'étais loin de mon père alors ça s'est bien passé." Répondit Beverly alors que tous les autres acquiescèrent.
Il écoutait d'une oreille ses amis s'esclaffer et discuter alors que l'objet de sa curiosité passait devant ses yeux. Leurs yeux se rencontrèrent un instant et Eddie ne comprit pas pourquoi il avait ressenti comme de l'électricité dans son corps. Ce n'était pas des frissons de peur sinon le sentiment que l'on ressent lorsqu'il vous observe avec son regard pénétrant. Il y a cette profondeur dans le regard de Richie qui donne l'impression qu'il sait tout de vous. Qu'il connaît tous vos secrets.

Puis il revint sur terre quand la cloche se mit à sonner.

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Alors voilà le premier chapitre :)
J'espère qu'il vous plaît. En tout cas, je suis plutôt satisfaite de ce que ça donne.

Je suis pas encore allée dans les détails alors ça va être un peu lent au début. Mais on va quand même vite arriver à l'action principale.

Je vous fais plein de bisous :3 et merci d'avoir lu ce chapitre !