En Une fraction de seconde , notre vie peut être chamboulée, il suffit d'une catastrophe, d'un événement ou d'une rencontre. J'avais une vie , il m'a violé , j'ai tous perdu . L'impact est inévitable peu importe le moral de la victime , un viol ça...
On ne s'est pas parlé, de toute la nuit, mais je m'en fichais. Il a quand même mangé mon plat avant d'aller se coucher sans me dire quelque chose, l'atmosphère était tendu. Deux jours sont passés dans la même ambiance. Il sortait et revenait me trouver chez lui, mon égo prenait des claques des fois je me disais qu'il n avait pas à être comme ça avec moi et qu'il exagerait. Enfaite je voulais me trouver des raisons mais il y en avait aucune. J'avais tord et lui il était profondément blessé, j'encaissais car ceci était une douleur que je crois avoir cherché donc fallait l'assumer. Je ne répondais à aucun appel de Maco, il avait déjà trop fait et c'était inutile d'en ajouter. Un jour, Teo est arrivé à l'improviste chez son frère puisque je dormais sur le canapé du salon , je l'ai entendu frapper et je suis allée ouvrir . Il était surpris de me voir , il m'a fait sortir du studio avec une violence inouïe , il s'est approché de moi pour me parler .
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Teo: Tu veux quoi ? De l'argent? C'est quoi le projet ? Pourquoi le fairesouffrir ainsi? Qu'estce qui ne va pas chez vous, jeunes filles d'aujourd'hui?
Moi:(pétrifiée) de quoiest ce que tu parles ?
Teo: Je veuxpas que tu joues avec mon petit frere, tu finis de luidonner des fauxespoirs puis tu le faissouffrir et tu oses venir chez lui en petite tenuecomme si cela allait tout résoudre. C'est comme çaque tu fonctionne ? Sex et Argent?
J'arrivai pas à croire, c'était donc cette image que Trinidad avait de moi ? Si son frère le disait aussi clairement cela voudrait dire que lui aussi . Qu'est ce que j'étais entrain de subir comme ça pour un homme ? De quoi me traitait on ainsi ? Énervée j'ai voulu entrer prendre mes affaires et partir mais il m'a encore tenue la main avec toutes ses forces et je me suis cognée la tête sur le bord de la porte , il me criait dessus encore et encore , j'avais les vertiges et je perdais la vue peu à peu puis j'ai entendu une voix , celle de Trinidad
Trinidad: Non mais Teo lâche la, qu'est ce que tufais ? Bon sang!
Il a pris ma main et il est entré avec moi, il m'a allongé sur le canapé car je ne tenais presque pas debout j'étais encore sommé par le coup. Il est retourné vers son frère
Trinidad: Mais qu'est ce qui ne va pas chez toi ? Pourquoi tu criais comme ça ?
Teo: elle n'avait qu'à ne pas être là au mauvais moment c'est tous.
Trinidad: Fais tes crises de colère sur qui tu voudras mais ne pose plus jamais tes main sur elle de la sorte. (Plus posément) Est ce que tu as pris tesmédicament ?
