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Comment ai-je fait pour me mettre dans cette situation ? Je suis actuellement sur le point d'être pendue et pour quelle raison stupide ? Parce que le prince a osé posé ses lèvres destiné à sa future femme sur ma main. MA MAIN. En règle générale, je ne devrais pas m'énerver mais là. Le roi fait une crise de paranoïa, ce n'est pas possible autrement. La reine a essayé d'intervenir mais une fois de plus, les hommes n'écoutent pas les femmes. Je suis enfermée dans un cachot tandis que je ne vais pas tarder à 《 mourir 》.
Ce qui est impossible étant donné que je ne suis pas humaine. Ça m'assomera sans doute mais je ne vais pas en mourir pour autant.

Pourquoi je ne fuie pas ? Pourquoi je ne me défends pas ? La réponse est simple.  Si je le fais, je ne serai pas la seule à mourir. La reine sera accusée également et la feront passée pour ma complice. C'est pour cela qu'il faut que je m'échappe. Sans attirer les regards sur moi. Il faudra aussi que je m'occupe de Maria. Il faut que je l'amène avec moi et il faut que je passe par les écuries pour aller chercher Pierces. Pourquoi la vie n'est-elle jamais aussi simple ? J'essayais d'élaborer un plan avec les quelques minutes qu'il me restait avant de faire face au grand public mais ce sera assez compliqué. Un garde vint ouvrir ma cellule avant de me prendre violemment par le bras.

Je n'aimais pas la violence sur une femme. Je me déserrais de sa prise avant de lui lancer un regard noir.

Moi : Ça va. Je peux marcher seule, pas besoin de vous !

Je le bousculais par l'épaule pour passer. Je m'arrêtais devant l'autre soldat qui était chargé de me faire passer les menottes. Je lui tendis mes poignets comme un gentil agneau ou un lionceau bien dressé par son maître. Je ne pensais pas que je me comparerais à ces animaux un jour. Je crois que la folie commence peu à peu à prendre un peu plus possession de mon.corps au fil du temps. Remarque, cela ne me surprendrait pas vu tous les fous alliés que j'ai dans ma branche familiale. On me passa les menottes aux poignets avant que l'on ne me force à suivre la garde royale. Il y avait deux gardes à l'avant et deux à l'arrière tandis que moi j'étais au milieu de leur carrure imposante.

Si j'en crois mon expérience et que je me fie à ma mémoire, pour nous rendre au village, nous allions forcément passés par le château donc par le couloir qui mène à la chambre de Maria. Mais le roi a renforcé la garde ce qui signifie qu'il y a des gardes postés un peu partout. Même en haut des tours. Sur le toit. À l'entrée. Dans toutes les pièces. Dans tous les couloirs. Dans l'allée du village. En résumé, il devaient être une centaine voir même plus. Je me demande comment ils ont pu recruter tous ses soldats aussi rapidement. Peut-être que le roi traîne dans une sale affaire. C'est bête mais j'ai encore jamais fait mon testament. En même temps, je n'avais presque rien à donner. Malgré tout l'argent que je gagnais en étant l'assassin sous les ordres de la reine, je ne l'utilisais jamais pour moi-même.

Je le donnais toujours au peuple. Aux pauvres qui n'avaient rien à manger. Au moins ils permettaient à leur descendance de vivre avec la pensée qu'ils pourront vivre un peu plus longtemps dans ce monde. Alors que nous étions dans un couloir, je repérais un angle mort où il n'y avait pas de soldats. C'était ma chance. Il fallait que je la saisisse. Alors qu'ils ne se doutaient de rien, j'aspirais très vite l'air qui nous entoure. Les gardes commençaient à suffoquer et à tomber à genoux. Un s'était évanoui. Pour le moment. Je pris sur le garde qui m'avait passer les menottes, la clé de ma liberté. Je le pris avant de me libérer des ses foutues chaînes qui commençaient fortement à me faire mal aux poignets.

Moi : Je suis navré mais j'ai un accouchement à préparer.

Je ne les avait pas tué. Je les ai juste plongé dans l'évanouissement la plus totale et longue. Je me dirigeais donc à vitesse vampirique juste devant la porte de la louve mais je remarquais qu'elle n'était pas là.

Moi : Mais où est-elle passée ?

J'étais trop nerveuse et angoissée pour sentir une présence dans mon dos. Sans que je ne m'en doute. Je me retournais mais j'eus à peine le temps de voir Maria devant moi qu'elle me planta une dague dans le coeur. Je reconnaissais cette dague.

Moi : Klaus...

Maria : Je suis désolée maîtresse. Mais le maître ne veut pas que vous l'abandonniez alors il compte vous faire dormir quelques siècles.

Je tombais à genoux avant que celle-ci n'attrape ma tête et ne nous téléporte. Je m'étais trompée sur son compte.

Maria n'est pas une louve...
C'est une voyageuse.
Au service de mon frère, l'Hybride Originel.

L'Originelle de l'airOù les histoires vivent. Découvrez maintenant