La photographe

Chapitre 1

Bienvenue sur ma nouvelle histoire : La photographe. Comme je l'ai déjà précisé, c'est une histoire dans le même style que 307 kilomètres. C'est une histoire mignonne, pas un roman !

J'espère qu'elle vous plaira tout de même ! Donnez-moi votre avis à la fin du chapitre si vous voulez bien. Je vous en remercie :)

* * *

   Etant une incroyable bordélique, ma chambre ne ressemblait clairement plus à... une chambre d'une ado de 17 ans mais bien à une colocation entre 20 mecs. Quelques vêtements traînaient à terre, mes fiches de cours étaient éparpillées sur le bureau et sur ma chaise et mon lit avait disparu sous la tonne de peluches et coussins l'encombrant. En bref, retrouver quelque chose relevait toujours du miracle pour moi.

La seule chose à laquelle je faisais vraiment attention à ne pas perdre, c'est bien mon appareil photo. Mon bébé, mon amour, celui qui me suit partout depuis maintenant 3 ans.

J'ai développé une passion pour la photographie il y a 5 ans à peine. J'ai commencé par prendre ma famille et mes amies en photo avant que je découvre véritablement la beauté des photos, il y a 3 ans. Depuis ce jour, je photographie des paysages, des évènements, ... Ma cousine m'a même engagé lors de son mariage pour que je photographie la journée et la soirée entièrement. Bien sûr, elle a voulu me payer mais j'ai refusé parce que, même si j'aimerais bien que cela devienne mon métier, je ne veux pas abuser de la confiance des gens.

J'ouvre la pochette grise qui contient mon bébé et l'en sors. Je vérifie d'avoir assez de place pour les photos à venir et le remets à sa place avant de placer la lanière sur mon épaule et descendre pour rejoindre le salon.

-Louna, où est-ce que tu vas ? Me demande ma mère qui vient d'arriver devant moi.

-Au match.

-Maintenant ? Mais je croyais que la saison reprenait qu'en septembre, soit dans 1 semaine ! S'exaspéra-t-elle, la voix hautaine.

-Oui, c'est le cas mais un tournoi est organisé et j'ai été invitée par Sandra, expliquais-je rapidement en me dirigeant vers la porte d'entrée. Je dormirai chez elle, à demain !

J'entendis ma mère m'appelait par mon prénom au même moment où la porte se referma derrière moi. Enfin tranquille !

La vie à la maison est difficile et je suis bien contente de pouvoir trouver des excuses pour échapper à ce quotidien.

Je marche jusqu'à mon arrêt de bus et attends patiemment 6 longues minutes avant que le bus n'arrive. Il y a du monde et je dois rester debout. Je fais attention à ma sacoche dans laquelle se trouve l'appareil et descends quelques arrêts plus loin.

Sandra m'attend directement devant le Palais des sports. Je me dépêche donc de la rejoindre. Elle est facilement repérable grâce à sa tenue assez flashy ! C'est-à-dire quasiment toute en rouge.

Quand elle me voit, elle s'élance vers moi et me serre dans ses bras. Cela fait 2 mois que je ne l'ai pas vu, les vacances d'été nous ayant éloignées.

-T'es toute bronzée, t'es magnifique comme ça ! Comment tu vas ?

-Merci ! Ça va et toi ?

-Plus que bien, je viens de voir des joueurs passés, oh la la !

J'éclate de rire. Sandra n'a pas changé pendant ces 2 mois, c'est toujours la même personne. Croiser un joueur dans la rue la fait réagir de la même chose que si elle croisait Nicola Sirkis dans la rue !

-On y va ? Demande-t-elle, pressée.

-Oui !

On entre dans le hall remplie de supporters. Elle me donne mon billet que je tends à un garde. Une fois passées, on va s'installer à nos places de d'habitude, c'est-à-dire du côté des vestiaires des joueurs de notre équipe mais plus vers l'arrondi ce qui fait que nous avons une super vue d'ensemble, parfaite pour les photos !

La patinoire, qui peut accueillir 5 000 personnes commencent à se remplir et les gens comblent les trous. Le premier match n'est pas celui de l'équipe régionale mais bon nombre de supporters sont quand même présents.

-C'est bon pour ce soir ? Demanda Sandra.

-Comme d'habitude, tu sais bien.

-Oh, j'ai quelque chose pour toi ! Dit-elle soudainement en attrapant son sac à terre.

Elle fouille dedans et en sort un numéro de téléphone.

-C'est une amie que j'ai rencontré cet été au club de vacances. Elle-aussi fait des photos, du coup, je lui ai parlé de toi... Elle m'a dit de te passer son numéro si tu veux l'appeler pour demander des conseils ou je ne sais pas quoi, tu verras bien. Oh, et aussi ! Elle te conseille de te créer une page facebook pour commencer à te faire connaître.

-C'est gentil, merci mais qu'est-ce que j'y mettrais dessus ? Demandais-je, sceptique.

-Eh bien, puisque tu assistes à tous les matches de hockey, pourquoi pas ne pas publier ces photos-là ?

Je baissais la tête pour réfléchir.

-Tu n'as rien à y perdre, Louna. Et puis, ça prouverait à tes parents que tes passions pour la photo et le hockey sont compatibles et qu'ils n'ont plus besoin de t'obliger à aller en fac de médecine.

-Je ne sais pas. Je vais y réfléchir, répondis-je avec un bref sourire.

Elle sourit et se leva, prête à accueillir les joueurs anglais sur la glace. Je rangeais le bout de papier dans la poche de mon jean et sortis mon appareil pour commencer à mitrailler ce match.

-Les mitraille pas trop, tu ne pourras plus faire de photo de nos loulous, me réprimanda Sandra.

-Mais non, j'ai prévu, rigolais-je en pointant mon sac.

Les anglais l'emportèrent sur les suisses et nous dûmes quitter la patinoire le temps d'aller manger au mcdo. Là-bas, Sandra essaya de me convaincre à nouveau de créer cette page facebook.

-Je crois que j'ai peur de me rendre compte que mes photos ne sont pas aussi bien que ce que je crois, avouais-je difficilement. Là, c'est vraiment des personnes extérieures à ma famille qui vont me juger sur mon travail et je ne sais pas si je suis capable d'entendre les critiques.

Sandra sourit et termina sa frite avant de me répondre.

-Je sais, Louna. Je te connais par cœur, si tu savais. Sinon au début, on devrait mettre que ton prénom, pas ton nom de famille et pas de photo de profil, enfin, pas ta tête pour pas qu'on comprenne que c'est toi... ça te rassurerait peut-être ?

Je souris devant l'idée merveilleuse de ma meilleure amie qui trouvait, encore une fois, une solution à mon problème.

-Alors ? Demanda-t-elle, sachant qu'elle avait déjà gagné sa bataille.

-Alors, je suis d'accord, dis-je dans un sourire.

Elle cria un petit « yes ! » en signe de victoire et termina son big mac avant qu'on reprenne la route de la patinoire pour un match affrontant notre équipe à des anglais. 

* * *

Un court chapitre pour vous plonger dans le bain. 

Votre avis ?

Soyez gentils, j'ai écrit ça quand j'avais 15-16 ans (j'en ai 21) ahah ! Je mettrais rapidement la suite, c'est promis, je ne serais pas si lente que sur 307 kilomètres ! 

Xx